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Training strategy for 2021

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anesthésie-réanimation cas clinique

Un problème classique

Contexte :

  • Hôpital universitaire
  • Chirurgie ambulatoire simple, pas d’ALR possible
  • Dans la salle opératoire, l’équipe d’anesthésie est composée d’une IADE expérimentée et d’une interne sur la fin du cursus. Je supervise l’interne. Chirurgien PU-PH proche de ma génération, pointu sur son domaine.
  • J’étais en repos la veille. En charge d’ un « gros bloc » stable dans la salle voisine. Personnel en nombre. Ambiance nominale. Petit-déjeuner riche en protéines, peu de yoyo glycémie/insuline 😉

Voici ce que j’ai fait

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le miroir ne trompe pas

S’il y a bien un sport où les sensations peuvent être trompeuses c’est la natation. On se croit beau à bien tourner les bras et pousser dans la flotte et quand on filme le mouvement ça pique.

Illustration :

Mais je trouve super de se filmer parce que grâce à cette vidéo, on m’a expliqué (merci !!) plein de choses à améliorer.

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Des objets vraiment cools

Je suis récemment tombé sur un thread assez marrant sur Twitter où il était demandé aux gens d’évoquer des objets qu’ils affectionnaient vraiment. Le tweet a été supprimé, peut être que la police du style qu’il y avait un peu trop de doxa californienne dans le thread.

Les objets qui me sont venus en tête sont parfois beaux, parfois fonctionnels mais surtout il ne souffre d’aucune ambiguïté dans ma relation avec eux, bref ils ne me déçoivent pas.

  1. Les caleçons PULL-IN, marque française que j’ai découverte quand je faisais du parachutisme (un Bodi français était sponso) je ne les quitte plus. Confortable, résistant à l’usure, design qui m’amuse : j’aime. NB un revendeur -triathlète- de l’Alpe d’Huez me disait que la marque allait changer sa politique de vente en ligne et peut être ne plus faire de soldes pour favoriser ses revendeurs physiques, affaire à suivre.
  2. Les cartes en 3D de l’IGN. J’en ai déjà trois chez moi. Vous pouvez en voir une derrière moi dans ma vidéo sur la gestion de la batterie de mon iPhone. j’en ai deux en face de moi quand je m’endors, j’adore relier mes sorties sportives et la géographie (cf cette note)
  3. Ma tondeuse Panasonic. Je l’aime surtout parce qu’elle me fait gagner du temps en m’évitant d’aller chez le coiffeur. Je n’aimais pas ça, le problème est réglé depuis des années grâce à elle.
  4. Des maillots de corps contenant de la laine mérinos. J’en ai déjà parlé là. Aujourd’hui, je choisis avec un mélange de tissu car le 100% mérinos est trop fragile.
  5. Mes stylos Pilot V Ball 0.5. J’adorais remplir proprement les grandes feuilles de prescriptions des soins intensifs avec. Malheureusement on prescrit avec cette saloperie de Sillage désormais… Toujours est il que j’aime la sensation de précision que donnent ces stylos.
  6. Mon abattant de toilettes japonais. Qui voudrait commencer sa journée avec la raie collante ? tout est dit.
  7. Mes baskets Nike Pegasus Turbo 2 dernière version. Je kiffe la mousse ZoomX +++ les premières foulées avec me mettent en confiance, j’adore ces baskets.
  8. Mon pull-buoy Huub Big Buoy. J’ai encaissé pas mal de railleries mais j’ai tellement progressé grâce à lui ! Je l’adore !

Chers lecteurs, quels sont vos objets préférés ? Dites le moi dans les commentaires <smileysympamaiscringe>

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La plaie

J’ai écrit ce texte il y a longtemps. Je ne l’avais pas publié. Je l’ai retrouvé à l’occasion d’un tri dans mes fichiers (rationalisation de l’accumulation de données). Le texte est sévère. Je vous enjoins à trouver les messages en filigrane. Il y a des choses qui me tiennent à coeur… voici donc le texte :

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Test des lunettes FORM Swim

J’ai décompensé brutalement en sortie de confinement : j’ai acheté les lunettes FORM Swim de manière complètement impulsive après une vidéo de Lionel Sanders sur le sujet.

En manque de natation, rythme dans l’eau complètement perdu, je me suis laissé envouter par le marketing en *imaginant* que ça serait motivant d’avoir l’allure affichée dans les lunettes. Con que je suis j’ai imaginé une allure instantanée à la piscine alors que la marque n’annonce pas fournir ça.

Je les ai commandé sur le site de la marque, en payant en dollars ça faisait l’équivalent de 165 euros. Mais bien sûr la TVA et les frais de dossier DHL ont fait gonfler la note très sérieusement + 65 euros ! soit 230 euros.

Sur le site de Form, il était possible de commander via Amazon et l’expédition aurait été faite d’Europe, j’aurais du choisir cette option. Lorsque je refais une simulation sur leur site, ils ont simplifier la procédure et aujourd’hui on arrive à 218,74 euros TTC. En tout cas, vous avez compris que c’est très cher pour des lunettes de natation.

Je reçois très rapidement le produit malgré le contexte et la traversée de l’Atlantique. Et je les essaye en piscine de 25 m. D’emblée tout marche, tout est simple, c’est réussi de ce point là. Mais je suis gêné par le changement de champ de vision par rapport à mes lunettes Zoggs Predator, les classiques de triathlon. Mon oeil droit est directeur et le fait de moins bien voir mon bras droit me gêne. Par contre, ça fait impeccablement le job de compter les longueurs et d’afficher le temps de repos et tout ce qui est vanté. Je sis alors clairement déçu. Je donnerais alors un 6/10 aux lunettes.

Je change les réglages : je bascule les lunettes pour avoir l’écran à gauche et je choisis de n’afficher les données qu’après les virages. Là je m’habitue bien mieux et je commence à trouver les lunettes sympa après 2-3 utilisations. Le changement de champ de vision me perturbe moins. Néanmoins, j’ai toujours nagé dans des lignes d’eau peu fréquentée à cause des restrictions COVID-19. Dans un couloir rempli de 15 triathlètes bourrins je pense que ça serait compliqué pour moi de bien repérer qui vient d’où à quelle vitesse… je n’en ai néanmoins pas fait le test jusqu’alors.

Je reviens sur un bon point des lunettes : leur facilité d’utilisation et la clarté de leur app. Pour les fans de datas, c’est évident que ces lunettes fournissent pleins de données intéressantes et qu’il est probablement possible de bien monitoire son nombre de coups de bras par minute ou la distance parcourue par couple bras avec cet outil, en tout cas mieux que ne le propose Garmin Connect. Avec de l’habitude, je commence à apprécier les lunettes, je remonterais bien la note à 7,5/10 (les points manquant à cause du prix surtout).

La semaine est dernière est sortie la mise  jour attendue pour utiliser les lunettes en eau libre. L’idée est relier sa montre Garmin ou Apple aux lunettes Form Swim afin qu’elles communiquent entre elles et que l’on bénéficier de l’affichage en live dans les lunettes du chrono, de la distance parcourue (données GPS de la montre), de la fréquence cardiaque et de l’allure. Là encore la mise à jour est facile, très bien guidée. Ils sont clairement au point en matière d’interactions homme-machine.App Form Swim en mode

Par contre dans l’eau, c’est à nouveau la déception. En mode eau libre, il faut  mettre l’écran du côté où l’on respire le plus fréquemment et que la montre soit du même côté. Comme toujours Ray Maker l’explique très bien et Nakan.ch devrait l’expliquer sous peu en français. Et pour moi c’est vraiment difficile d’être à l’aise dans cette configuration. Je réessaierai prochainement mais mon premier essai est décevant. Je ne parle même pas de la précision des données affichées puisque j’étais dans un petit lac et que n’avais pas envie de nager longtemps comme ça. Je suis vite retourné au bord prendre mes lunettes Zoggs.

Bref, je suis complètement mitigé sur ces lunettes. C’est très bien conçu techniquement et je pense que ça peut être utile en dehors du plaisir d’utiliser des gadgets mais je n’y trouve pas franchement mon compte.

P.S. le support de Form swim a été très bon lors des échanges de mail avec moi

 

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Pourquoi le triathlon est si fascinant ?

Récemment, You Tube m’a poussé devant les yeux des interviews d’Oussama Ammar. You Tube doit avoir deviné que je suis jeune et ambitieux.

J’ai écouté parce que c’est vrai que je suis fasciné par les beaux parleurs. Je suis vite séduit mais j’ai vite repris vite mon œil critique (plop) et j’ai repéré quelques perles. Cet homme d’affaire parla d’argent à un moment. Comme quoi toujours plus était agréable pour lui car il n’y a que l’imagination qui devient la limite à ce qu’on peut alors faire de sa vie. Je me suis mis alors à réfléchir à des choses qu’on ne peut pas acheter. Même avec le compte en banque de Bill Gates, je ne pourrais pas acheter la sensation de me sentir fort dans mon sport. Je ne peux pas acheter la connaissance de moi-même qui guide le déploiement des entraînements. Je dois accepter que le progrès survient parfois quand on ne l’attend pas et que la roadmap dessinée n’est souvent qu’un concept abstrait…

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perfusion trop rapide de cristalloïdes ?

Hello, toujours plongé dans mes lectures fondamentales sur la microcirculation je voulais vous partager une petite réflexion. Comme souvent, en tirant sur un sujet la complexité grandit…

A la base, je voulais juste partager un changement de pratique : depuis quelques années, je ne fais plus couler les solutés de remplissage « en débit libre ». Je préfère les administrer doucement. J’avais en effet entendu, sans allez lire par moi-même, que la perfusion rapide pouvait être délétère sur la microcirculation, notamment en accentuant des lésions du glycocalyx. Auparavant, j’avais tendance, assez connement dois je bien écrire, à mettre les cristalloïdes en débit libre. Je crois que je basais cette idée sur la conception que le cristalloïde restait  en intravasculaire puis fuyait secondairement dans l’intestitium. Je me laissais alors flouer par une amélioration transitoire de la macrocirculation : j’ai prescrit 500 ml de cristalloïdes à quelqu’un que je pensais « répondeur au remplissage », il a monté sa PA (donc peut être son débit cardiaque), il a du transporté/donné plus d’oxygène aux tissus qui en avaient besoin, j’ai gagné mon pari. Quand on écrit tout ça noir sur blanc, on se rend bien compte du manque d’humilité et oserai-je d’intelligence dans cette réflexion. (Surtout quand on lit les travaux sur le sujet où l’augmentation de PA est fugace)

Avant d’écrire ce billet, je me suis refait une petite promenade dans Pubmed et j’ai encore creusé mon ignorance. Je me rends bien compte que je n’ai pas les outils pour comprendre la pharmacocinétique d’un soluté de remplissage pourtant une pratique de chaque instant dans mon métier. En tout cas je perçois bien qu’il faut bien identifier le contexte : ça n’est pas la même chose de perfuser un sujet sain réveillé et un patient en choc septique.

En tout cas, lire, enfin s’accrocher à lire, le livre de Thomas Woodcock, me force à me creuser les méninges. En pratique, j’y vois un plaidoyer pour moins d’interventionnisme. Combien de fois je m’abstiens de prescrire de l’eau et du sel face à une « petite diurèse » lors du tout de la nuit ? Souvent ! en regardant le patient et sa biologie, j’ai souvent assez d’arguments pour éviter de remettre 500 g d’eau et de sel dans le patient. Via Negativa.

P.S. l’international fluid academy vient de sortir un article de synthèse, je vais aller voir ça

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Je ne prescris plus d’albumine

^^ CLICK  BAIT ALERT ^^

J’aime l’idée de toujours avoir une explication quand on prescrit  un truc.

Je n’aime pas quand l’interne répond « c’est l’habitude ici » ou « parce que le Dr X fait ça » à ma question sur la justification de sa prescription. (Attention, une habitude de service peut être quelque chose de bien, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit).

Depuis quelque temps, je lis sur l’albumine (comme soluté de remplissage). Franchement je n’ai jamais  été à l’aise pour choisir entre  albumine à 4% et albumine à 20%. Il y a bien sûr quelques situations « claires » en hépatologie. Mais l’hépatologie « médicale » n’est pas tellement de mon ressort. Je verse (ahaha) plutôt dans le périopératoire.

Alors pourquoi prescrire de l’albumine en péri-opératoire ? Recueil de réponses-memes :

  • pour mettre  autre chose quand on a déjà passé plein de cristalloïdes
  • pour remonter l’albuminémie
  • parce qu’on a plus de Voluven
  • pour garder l’eau dans les vaisseaux
  • pour éponger les œdèmes vers les  vaisseaux
  • pour mettre moins de volume de remplissage
  • pour boucher les trous dans le glycocalyx
  • pour transporter les médicaments (furosémide)
  • comme soluté lors d’une plasmaphérèse

Je sais que je peux être jugé présomptueux rien que pour oser supposer des erreurs de raisonnement dans l’espace  public. Franchement, je n’ai pas du tout la réponse à la question « dans quelles situations l’albumine va améliorer le pronostic de mon patient en périopératoire ? » mais je pense que prudence est mère de sureté et que lorsqu’on n’est loin de maitriser ce qu’on prescrit, il faut s’arrêter et aborder le problème différemment.

Une bonne façon d’aborder le problème c’est de lire, encore et encore et de garder un œil critique sur ce que nous faisons. Personnellement, j’achetais bien les idées sur le pouvoir oncotique, malheureusement, lorsqu’on lit sur l’équation modifiée de Starling expliquée et « popularisée » par le Dr Thomas Woodcock (voir aussi ici et , attention c’est velu), on se rend compte que ça ne tient plus la route : les phénomènes d’absorption dans la majorité des capillaires ne sont que très transitoires.

L’albumine baisse dans l’inflammation, il y a probablement des mécanismes adaptatifs en jeu comme rendre disponible des acides aminés (pour le système immunitaire ?), pour de la régulation acido-basique ? Quand est-ce qu’on bascule dans le pathologique qui mérite l’intervention ?

Ensuite, si les colloïdes et l’albumine ont un pouvoir expansif plus élevé que les cristalloïdes, ça serait probablement en pompant de la flotte au détriment du glycocalyx, contribuant ainsi à une plus grande dilution de l’hémoglobine, pas glop.

Il y a aussi des signaux qui laissent penser que l’albumine peut-être bénéfique chez certains patients. Peut-être certains chocs septiques  ? Mais aujourd’hui, je pense qu’il y a beaucoup de remplissage par albumine qui répondent juste à notre envie de *faire quelque chose* sans que ce quelque chose soit clairement positif pour le patient. Et si l’albumine permettait de sauver des vies chez des patients choc septique, j’en doute quand il s’agit d’une administration au bloc au cours d’une longue chirurgie… et le coût d’une solution d’albumine est quand même d’une cinquantaine d’euros !! (100 ml SAC 20% ou 500 ml SAD 4% c’est kif-kif chez moi en terme de prix).

En conclusion, je me vois assez bien freiner encore plus ma prescription de ces solutés dans les mois à venir. A moins que je pige (ou qu’on m’explique, cher lecteur, ne te prive pas de me donner ton avis en commentaire !) de nouveaux trucs pour améliorer le pronostic des patients.

Bonne semaine à tous !

P.S. pour équilibrer ce post voici un article récent conseillé par @rombarthelemy sur l’albumine, le glycocalyx et la microcirculation. (bon l’article est sponso par un équivalent espagnol de LFB : Grifols) https://annalsofintensivecare.springeropen.com/articles/10.1186/s13613-020-00697-1

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Xert Carb:fat model from Baron Biosystems is not for me !

Hi there !

Since I have done  my INSCYD testing in october 2019 I have gain a lot of insights on metabolism during cycling. I find really interesting to follow the carb consumption as a proxy for the load of a workout and a guide to adjust fueling during  a long  ride or race.

Lately, I decide to give a try to Xert with the idea of testing their Carb:Fat Connect IQ app. I have  done a lot of all out efforts recently, so my power curve  (to feed their algorithm) is quite accurate. I have  downloaded all the activities from Strava to Xert and installed  the Carb:Fat CIQ app on my Garmin Edge.

I also installed a CIQ  app called Fat/Carbs Combustion Monitor developped by Oleksiy. As input in this app, I put the estimations from Inscyd. To give you an idea, their algorithm gave me this estimation of energy  expenditure. Personally,  I  find it highly plausible. Fatmax was around 170ish  watts (MAP around 330ish) burning 0,76 g/min of fat (a bit high though  ?)

I am 39 yo, 62 kg, 7,5% fat  on a Tanita 4 points impedancemetry weight scale. VO2max consistently measured between 55 and 60 ml/kg in the lab, Garmin/Firstbeat in the same ballpark.

I have made some comparisons beetween the energy expenditure estimates by Xert and « Inscyd via Oleksiy app ». Xert constantly overestimates my fat consumption and underestimates my carb consumption. I take the problem in this side because Xert gave me what I feel like odd numbers. On average the overestimation of fat consumption is +30% by Xert and the biggest issue is the underestimation of carb consumption by a whooping 45%. If I would trust their numbers I would bunk in a race ! I have contacted their support and frankly the communication was bad.

In the end, I will stop my subscription to Xert, as a triathlete I don’t find the value in it since it doesn’t take into account the 2 other sports.

On the other side, I recommend digging your understanding in your exercise metabolism because it’s really interesting.

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Une anecdote sur l’allergie pénicilline

Je me suis occupé récemment d’une patiente avec une maladie de Widal. L’interrogatoire apporte la notion d’une allergie à l’amoxicilline avec une réaction de grade 3. L’histoire est celle d’un choc anaphylactique survenant rapidement après une prise d’AUGMENTIN avec hospitalisation et Ig-E spécifique positive. Ça change du « ma mère m’a dit que j’étais allergique à la pénicilline depuis que je suis bébé ».

Je suis sensible à ce sujet, je travaille activement à enlever tant que possible les étiquettes d’allergie à la pénicilline.

Je commence à ruminer sur l’antibioprophylaxie pour l’intervention, une ethmoïdectomie par voie endonasale. Et je tombe dans une boucle mentale sur la céfazoline. Vais je en injecter comme antibioprophylaxie ?

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Gestion des mots de passe

Hello ! J’ai un autre billet cul-cul en tête et je n’arrive pas à me résoudre à ne pas discuter de ça : les mots de passe sur Internet !

Par le passé, j’ai utilisé en gros trois types de mots de passe : les mots de passes longs et uniques pour les sites les plus sensibles (Mail, Amazon et Paypal), un salage de mot de passe assez long pour les sites importants et … le même mot de passe pour les sites bidons. C’est tout à fait loin d’être idéal.

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mes radineries

Je suis pétri de contradictions. Je suis capable d’acheter un truc très cher mais je cherche tout le temps à faire des petites économies. Je ne supporte pas de dépenser « dans le vent ». Je traque régulièrement mes charges et j’essaye d’optimiser ces dépenses récurrentes.

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une histoire autour des oméga-3, seconde partie

Parfois la persévérance a du bon. C’est le cas quand à force de parcourir des articles et d’autres médias sur un même sujet je tombe enfin sur les réponses aux questions que je me posais au départ.

Revenons au sujet des oméga-3.

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Prédire la consommation énergétique, futur des gadgets de sport ?

Rapide billet de futurologie. Depuis que j’ai pris conscience grâce à INSCYD de l’importance de brûler du gras pour les épreuves d’endurance longue, je m’intéresse beaucoup plus à la consommation énergétique pendant l’effort. Je crois que c’est une piste d’avenir pour les gadgets de sport.

Aujourd’hui, on a une estimation assez grossière de la dépense énergétique pendant un effort. C’est pas tip top… chez moi des écarts de 14% sur des sorties récentes avec des méthodes différentes. Ce qui serait très intéressant et UTILE pour gérer un effort long, ça serait d’avoir une estimation de la quantité de lipides et de glucides brûlés pendant l’effort.

C’est difficile de déterminer sans épreuve d’effort au laboratoire mais INSCYD semble bien se rapprocher du but (avec des estimations prudentes) et XERT propose aussi des données de consommations de glucides et de lipides per effort. J’aimerais bien m’amuser à faire une épreuve d’effort qui mesure assez longtemps pour avoir des quotients respiratoires stables et obtenir ainsi une estimation plus fine de la zone FatMax.

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une histoire autour des oméga-3, première partie

Je me vois encore dans l’amphithéâtre de la Faculté de Médecine. C’était « l’amphi-vidéo » où l’on assistait à la retransmission du cours qui avait lieu dans l’amphi voisin. C’était en 1998, j’étais en PCEM 1 et les premiers cours de biochimie étaient un sacré défi. Je buvais les paroles du Professeur qui nous dessinait de belles molécules. Les noms de ces molécules résonnaient comme des ingrédients magiques : eicosapentaénoïque, docosohexaénoïque…

Un peu plus tard j’ai retrouvé les oméga-3 dans la ribambelle de bouquins « grands publics » sur la nutrition que j’ai lus en P2/D1. Je découvrais que j’étais fait de ce que je mangeais et ça me faisait réfléchir. Je trouvais hyper séduisant le rationnel autour d’un bénéfice sanitaire sur les acides gras type oméga-3. Et comme je n’étais pas tellement enclin à manger des maquereaux en boîte, les oméga-3 ont fait partie des premiers contacts avec le business des compléments alimentaires. Pour l’anecdote, j’ai traité de ce sujet il y a 10 ans dans les premiers billets de ce blog.

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Bien gérer la batterie de son téléphone portable

tl;dr  ce sujet relève typiquement du micro-management qui peut empoisonner la vie, choisis ton camp camarade !

Avant le confinement, plusieurs conversations se sont télescopées autour de la façon de recharger son téléphone, et plus particulièrement l’iPhone. Les plus geeks ont des stratégies de gestion de la charge de leur batterie, des avis sur tel ou tel chargeur et on pense tous faire de la bonne façon ;+)

Ce qui me marque sur ce sujet c’est qu’alors que ça concerne à peu près tout le monde, avec des appareils qui partagent grossièrement les mêmes caractéristiques (lithium-ion battery), on n’est pas foutu d’avoir des recommandations claires sur la meilleure façon de prolonger l’espérance de vie de sa batterie (lifespan en anglais). Je n’aime pas les cris au complot et à l’obsolescence programmé donc je n’aborderai pas ça du tout ici.  Nous sommes nombreux à être attachés à nos appareils et donc préoccupés par sa batterie, comment se fait il que des bonnes recommandations d’hygiène de batteries ne soient plus communément admises ?

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Some cycling experiences around the CP curve

Hi there ! With the end of the COVID19 lockdown I was eager to challenge myself. I did several critical power tests to assess my fitness and have the feelings of all out challenge like a race would be.

I had a good block of training with a lot of endurance on the bike and solid 4×8 min efforts around 90% of my HRpeak. Mid April I felt really good. This fell apart a little bit with a streak of on calls at the hospital. I put emphasis on sleep and recovery before engaging in a series of tests.

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self coaching

Comme je vous l’écrivais dans les notes sur COVID19, le sport est resté une excellente façon de m’épanouir pendant cette période stressante. Comme j’ai quand même fini par avoir un peu plus de travail (notamment des gardes) la fatigue s’est accumulée petit à petit. J’ai donc ralenti les entrainements et j’ai pris le temps de réfléchir à mon entrainement.

C’est compliqué de s’entrainer seul. Quand j’écris ça, je pense à la vision globale de l’entrainement, pas au déroulement des séances. Comment s’organiser pour construire quelque chose de pertinent ?

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Excellent article sur sport et athérosclérose (coronaire)

Je viens de lire cet article en open-access :

C’est un excellent  résumé de la problématique sport et athérosclérose. Le focus est plutôt sur course à pied et calcifications coronaires puisque c’est ce qui est le plus étudié mais le sujet est quand largement exploré.

Moi qui n’y connait rien en imagerie cardiaque,  j’ai tendance au fil des lectures à être méfiant vis à vis du CAC score et son côté un peu « fourre-tout ». Sur ce sujet on peut aussi s’interroger sur les motivations pour faire cet examen à des marathoniens. Si c’est uniquement à  visée scientifique, ça a beau être intéressant sur  le plan physiopath, ça pose de belles questions éthiques.

En conclusion, pas eu d’article changeant la donne depuis mon billet de l’hiver  2019, mais si le sujet vous intéresse cet article est vraiment une bonne lecture.

P.S. ça serait sympa qu’il y ait une app qui pompe les données Strava pour calculer la  charge d’activité physique en  MET-hours ou MET-minutes hebdomadaires. Smashrun le fait pour la  CAP.