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Le Cygne Noir de Nicholas Nassim Taleb

Je viens de refermer Le cygne noir : La puissance de l’imprévisible
de Nassim Nicholas Taleb. Ce livre me laisse une impression mitigée. D’une part j’ai l’impression qu’il contient des idées intéressantes et des anecdotes lumineuses, d’un autre côté je me sens frustré de ne pas pas avoir compris un bon paquet de paragraphes !

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La Compagnie : Le Grand Roman de la CIA

Je viens de refermer « La Compagnie : Le Grand Roman de la CIA » et j’ai passé de super moments en compagnie de ce livre. J’avais repéré ce livre grâce à un twitt il y a quelques mois de ça, que l’auteur en soit remercié !

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Les lectures de l’été

Les lectures phares de cet été ont été pour moi : La Revanche du Rameur de Dominique Dupagne, Interdire le Tabac : l’urgence de Martine Perez et 1Q84 de Haruki Murakami.

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Au Guet-Apens

En ce moment j’ai de la chance avec les livres, je viens de finir Au Guet-Apens de Maître Mô et j’ai passé un excellent moment.

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Les Morues de Titiou Lecoq

J’ai eu la chance de recevoir récemment en cadeau « Les Morues ». Le titre m’amuse car je connais un petit groupe de filles qui se surnomme de la même façon J ! J’ai aimé lire ce roman de Titiou Lecoq. L’écriture était agréable, fluide et moderne. J’ai connu @titiou grâce à son blog Girls And Geeks. Ce blog est vraiment drôle, un gloussement de joie muet surgit toujours dans mon esprit lorsque je vois un nouveau billet arriver dans mes flux RSS. Ici je suis donc comblé : un bouquin entier !

J’ai passé un bon moment en compagnie du livre. J’ai aimé ses personnages et leurs tourments, j’ai aimé reconnaître quelques traits de style typiques : grâce au blog on se sent plus proches de l’auteur et magie de l’Internet on a l’impression de la connaître (ou au minimum ses problèmes de plomberie.) Je suis sûr que les exégètes de la littérature vont y voir une histoire « générationnelle », des stéréotypes, etc. Peut-être. Mais pour moi qui suit né en 1980 comme Titiou Lecoq je me sens concerné par les réflexions des personnages et ça me plait de voir tout ça coucher sur le papier avec les mots qui vont bien.

Le style n’est pas aussi touchy et pointu que les billets de son blog mais le plaisir est intact, je vous recommande donc la lecture de ce livre, surtout aux (quasi)trentenaires qui passent parfois par ici.

J’ai agrégé les morceaux qui constituent la playlist des chapitres en une liste. J’aimerais en faire une playlist sur l’ITMS mais je crains que cette fonctionnalité ait disparu.

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Les livres de l’été

La période des vacances a toujours été un moment privilégié de lecture pour moi. Enfin l’occasion d’avancer un peu dans la pile de bouquins qui me nargue tous les jours. Comme Jean-Marie, j’accumule des bouquins. Certains constituent des petites promesses d’autres sont juste là, un peu mystérieux, attendant d’être découverts.

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L’écologie en bas de chez moi de Iegor Gran

Ce livre était dans ma liste de lecture depuis plusieurs semaines. Depuis la fin mai où suite à une interview dans Sport & Vie (et oui !), j’ai eu très envie de le lire. L’auteur décrit comment l’omniprésence de l’écologie avec son arsenal culpabilisant le dérange.

Tout commence avec la critique du film de Yann-Arthus Bertrand : Home. Iegor Gran est ennuyé par l’homogénéité du discours que ce film génère. Home avance insidieusement et pénètre chaque foyer comme une mauvaise gastro-entérite (ce lien vous fait peur ?). L’écrivain abhorre toute forme de totalitarisme depuis qu’il a vécu dans le bloc de l’Est. Et pour lui Home n’est ni plus ni moins que de la propagande, il n’accepte pas ça.

Tout comme il n’accepte pas le monde industriel soucieux de communiquer et de vendre qui a adopté récemment le « greenwashing » : toujours plus de petits gestes pour la planète ou l’environnement… Ou comment prendre le consommateur pour un gogo et le transformer en petit soldat du mouvement. L’auteur nous fait alors comprendre que le développement durable est au mieux « une oxymore malheureuse » au pire un grand lavage de cerveau. Dans l’autofiction qu’il a rédigé Iegor Gran raconte comment il va s’éloigner d’un ami proche par divergence d’opinion sur ce sujet finalement brûlant dès que l’on s’affranchit du consensus. Cet ami peut ressembler à beaucoup d’entre nous par son comportement : des efforts oui mais perdre du confort non ! Il se nourrit surtout de symboles… Lorsque le débat éclatent autour de la valeur des dogmes sous-tendant cette idéologie, les deux camps s’essoufflent. Du GIEC qui ne fait que du « recopiage d’articles comme le feraient des lycéens sur Wikipedia », au dentiste-au bon-sens-paysan qui déçoit par son pragmatisme s’abaissant à la conversation de bistrot on ne sait pas où peut se trouver un début de vérité… Au final ce qui ennuie l’auteur c’est plus la déconstruction organisée de l’Homme qu’autre chose. Lorsqu’il écrit préférer un livre à un ours blanc il nous rappelle qu’il faut continuer de voir dans l’homme de l’espoir car l’Homme peut produire de l’affreux mais aussi du génial ! Iegor Gran nous rappelle que l’homme n’est pas qu’une bouche à nourrir et un producteur de CO2.

En tout cas l’auteur conserve une certaine foi dans l’avenir, en effet il ne serait pas étonné que les jeunes générations remplies jusqu’à ras la gueule d’environnementalisme écoeurant passent rapidement leur chemin et poursuivent l’aventure humaine autrement.

Ce livre m’a beaucoup plus sur plusieurs points :

  1. Il s’attaque à un truc dont on est victime sans s’en rendre pleinement compte. L’omniprésence des réflexions sur la vie humaine et ses interactions avec la nature rend « obligatoire » « le petit coup de pouce pour l’environnement ». Et oui ça me dérange d’être transformé insidieusement en petit soldat formaté. Libérons nous l’esprit !
  2. A la fin du livre je ne sais pas s’il faut ranger l’auteur dans le camp des « climato-sceptiques ». Il n’avance pas vraiment d’argument dans ce sens. Le but n’est pas du tout de nous fournir un ouvrage d’investigation. Il tient à démonter/dénoncer les sophismes verts et c’est déjà beaucoup !
  3. L’humour est omniprésent. Je me suis vraiment bien marré en lisant ce livre, lorsque l’on écrit 3 billets sur un blog on prend conscience des difficultés de l’écriture et je ne peux qu’être admiratif devant un tel talent littéraire.

Ma conclusion est qu’il est important de lire une chose et son contraire, comme en Médecine, ça ouvre les yeux ! Je pense qu’il est intéressant que notre société développe une prise de conscience que le moins peut-être le mieux et je continue d’adopter des comportements luttant contre le gaspillage. J’espère ne pas avoir l’hypocrisie d’écrire que je fais ça pour la Planète (surtout en zigzaguant dans le ciel en avion), je le fais pour des raisons économiques ou conjoncturelles, et ensuite tant mieux si mon compost est apprécié par ma vigne vierge ! Au final, je retiens surtout que le prosélytisme acharné doit faire prendre encore plus du recul, il doit déclencher la méfiance, là est la meilleure leçon du bouquin pour moi.

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Courir de plaisir de Nathalie Lamoureux

J’ai découvert ce livre grâce au magazine Sport & Vie, j’aime bien ce journal. Sa ligne éditoriale traite de sport sous plusieurs facettes avec des articles solides et une publicité ultra-limitée. A la fin d’un numéro récent, il y avait un article sur le livre Courir de plaisir de Nathalie Lamoureux. Le thème central du bouquin est l’ultra. La course à pied sur le mode ultralong.

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Stefan Zweig

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Stefan Zweig ces derniers jours. Le lycée a joué son rôle éducatif pour moi. Un excellent professeur d’histoire-géo, un gars qui associe à peu près la dégaine de Houellebecq et le bagou de Mélenchon* (sic), nous avait conseillé de lire cet auteur. Aucun d’entre nous à l’époque n’avait été déçu.

Les nouvelles de Stefan Zweig sont délicieuses saisisantes. Il arrive en peu de pages à nous immiscer dans la vie des personnages. On pourrait presque dire qu’il sait disséquer avec une précision chirurgicale (pfff) les émotions humaines, mais en fait c’est plus fort que ça, il nous fait rentrer en résonance avec ses characters, on n’est plus de simples voyeurs, on se projette et on vibre, voilà tout.

Fait agréable, j’imagine d’autant plus facilement certains décors que j’ai eu la chance de vivre quelques passages (memories…) à Grado et à Trieste, villes italiennes imprégnées de l’esprit autrichien de l’époque.

Ses nouvelles sont d’autant plus agréables à lire qu’il sait faire jouer l’attente et surprendre son lecteur.

Lisez-le !

*histoire de faire un téléscopage ubuesque avec l’actualité
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Michel de Lorgeril

Le Docteur Michel de Lorgeril est cardiologue. Ses recherches sont axées de longue date sur la nutrition et le risque cardio-vasculaire. J’ai eu beaucoup à réfléchir sur la qualité des essais cliniques à travers le prisme de ses explications. Ses propos sur les statines sont édifiants.

et si le corps médical jetait l’opprobre sur le cholestérol pour mieux vendre des drogues ? un gros marché non ? croisez vous parfois dans la rue un occidental un peu bedonnant ? peut-être que les Big Pharma ont eu un déclic en se baladant dans la rue…

à creuser à travers l’analyse de ses écrits et de la littérature…

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La carte et le territoire

J’ai découvert Houellebecq au lycée. Par hasard. L’extension du domaine de la lutte m’a donné des frissons dans le dos et je l’ai lu d’une traite. Ensuite j’ai enchaîné chacune de ses bouquins tranquillement, sans fièvre, mais avec un plaisir renouvelé.

J’ai ouvert récemment La carte et le territoire. Il y a trois parties. J’ai beaucoup aimé la première, la deuxième ne m’a pas plu, et enfin la dernière était bien mais j’en ai mal saisi le sens. It’s worth reading it.

L’oeuvre a suscité de vifs débats, notamment du fait de recopiage de section de Wikipedia (au fait donnez leur des sous ils en ont besoin, plus que l’amicale des SP qui sonne à votre porte à la fin de l’année qui veut s’offrir des merguez pour son banquet, et google le prouve par là.)  Vous trouverez la justification du gainsbarre littéraire par là.

Si j’ai le courage, je vous retrouverai des citations amusantes.

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Chirunning

Tous les coureurs vous le diront, ce qu’il y a de bien avec la course à pied c’est que c’est facile : baskets, t-shirt short et hop on peut aller courir.

Tous les coureurs ne vous le diront pas mais ce qu’il y a de difficile en course à pied c’est aussi le fait d’être livré à soi-même.

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La plongée en apnée. Physiologie. Médecine. Prévention.

Ce traité de médecine subaquatique dédié à l’apnée est excellent. Son auteur a une expérience incroyable du sujet et il fait incontestablement preuve d’un grand talent pédagogique pour nous transmettre ses connaissances.

L’historique nous situe bien dans le temps et l’espace les origines de l’apnée (bassin méditerranéen et asie du sud-est)

Ensuite l’auteur rappelle les principes de l’immersion puis évoque la physiopathologie de la plongée en apnée en disséquant l’accidentologie et en proposant des moyens préventifs.

En résumé, on peut retenir que :

  • l’immersion mobilise d’importants volumes sanguins vers le thorax
  • la physique de l’immersion « égalise les différences terrestres de perfusion d’organes »
  • l’hyperventilation prolonge certes la durée de l’apnée en augmentant la réserve alcaline mais précipite le sujet en zone de risque pour un événement anoxique
  • il existe une très grande variabilité intra et interindividuel de l’hyperventilation
  • les accidents anoxiques sont le résultats de la conjugaison de la perte de l’alarme acide (du fait d’une hyperventilation préalable) et de la consommation d’oxygène pouvant se majorer par l’effort lié à la remontée ajoutée de la diminution de la pression barométrique à la remontée faisant dramatiquement chuter la pression partielle en oxygène dans le sang et les alvéoles pulmonaires
  • l’hyperventilation favorise également une vasoconstriction cérébrale sensibilisant le cerveau à la souffrance hypoxique
  • il faut absolument éviter les plongées en apnées répétées car
    • l’équilibration du CO2 stocké durant l’apnée sur les tampons mets plus d’une dizaine de minutes à s’équilibrer en surface
    • l’exposition à un risque d’accident de décompression augmente rapidement (stockage d’azote dissous dans les tissus au fil des plongées couplé à une remontée rapide)
  • la bradycardie liée à l’apnée est peut être un phénomène de préservation de la consommation de l’oxygène héritée de l’évolution
  • la bradycardie d’immersion en apnée est déclenchée par l’apnée et l’immersion de la face en eau froide
  • la bradycardie peut être associée à d’autres phénomènes électrophysiologiques tels que des extrasystoles ventriculaires ou des troubles de conductions pouvant être incriminés dans la genèse de certains accidents (rare mais possible)
  • la bradycardie du plongeur en apnée est associée à une vasoconstriction musculaire intense
  • le lactate généré dans le muscle, libéré à la levée de la vasoconstriction musculaire en fin de plongée potentialise la chute du pH et l’augmentation de la PaCO2 du fait des tampons relarguant du CO2
  • les gastralgies sont un effet de l’immersion et des variations de pression hydrostatique

En conclusion, l’auteur rappelle que l’apnée doit être un sport encadré médicalement. Et il prodigue ses conseils :

  • il faut limiter l’hyperventilation à 3-4 mouvements respiratoires amples,
  • il faut limiter la durée de l’apnée à 90 s,
  • la plongée doit s’effectuer en binôme avec un observateur dans l’embarcation disposant de moyen de remonter le plongeur,
  • il faut limiter le nombre de plongées par heure : pas plus de 6 – 8 plongées,
  • il faut savoir réguler ses efforts lors de la remontée,
  • il faut savoir sortir de l’eau pour se reposer,
  • il faut limiter l’usage des locoplongeurs qui repoussent les limites.

La plongée en apnée. Corriol

 

Un bon article par ici :

J Appl Physiol. 2009 Jan;106(1):284-92. Epub 2008 Oct 30.

The physiology and pathophysiology of human breath-hold diving.

Lindholm PLundgren CE.

Department of Physiology and Pharmacology, Karolinska Insitutet, Stockholm, Sweden. peter.lindholm@ki.se

Abstract

This is a brief overview of physiological reactions, limitations, and pathophysiological mechanisms associated with human breath-hold diving. Breath-hold duration and ability to withstand compression at depth are the two main challenges that have been overcome to an amazing degree as evidenced by the current world records in breath-hold duration at 10:12 min and depth of 214 m. The quest for even further performance enhancements continues among competitive breath-hold divers, even if absolute physiological limits are being approached as indicated by findings of pulmonary edema and alveolar hemorrhage postdive. However, a remarkable, and so far poorly understood, variation in individual disposition for such problems exists. Mortality connected with breath-hold diving is primarily concentrated to less well-trained recreational divers and competitive spearfishermen who fall victim to hypoxia. Particularly vulnerable are probably also individuals with preexisting cardiac problems and possibly, essentially healthy divers who may have suffered severe alternobaric vertigo as a complication to inadequate pressure equilibration of the middle ears. The specific topics discussed include the diving response and its expression by the cardiovascular system, which exhibits hypertension, bradycardia, oxygen conservation, arrhythmias, and contraction of the spleen. The respiratory system is challenged by compression of the lungs with barotrauma of descent, intrapulmonary hemorrhage, edema, and the effects of glossopharyngeal insufflation and exsufflation. Various mechanisms associated with hypoxia and loss of consciousness are discussed, including hyperventilation, ascent blackout, fasting, and excessive postexercise O(2) consumption. The potential for high nitrogen pressure in the lungs to cause decompression sickness and N(2) narcosis is also illuminated.

PMID: 18974367 [PubMed – indexed for MEDLINE]Free Article

 

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De vrais bons livres…

Un bon bouquin s’en délecte et on le referme à regret. Le livre qui nous marque par sa qualité est rare, surtout car on essaye d’imaginer la somme de lecture passe-temps et autres amoncellements de chiffres et de lettres qui nous traversent la tête pour être oubliés dans la demi-seconde qui suit…
Je vous propose ici des lectures qui m’ont plu, c’est brut de décoffrage et assez hétéroclite.

Léonard de Vinci par Marcel Brion.
J’aime ce bouquin et je le relis avec plaisir car il raconte l’histoire de Léonard en conservant toute la magie du personnage. L’auteur cultive un ésotérisme qui m’a séduit. On est ici loin d’une chronologie minutée et l’univers de Léonard et ses œuvres sont étudiés à travers le voile du mystère et l’on se perd agréablement dans les entrelacs des pensées projetées jusqu’à nous par Marcel Brion.
Dans un registre plus romanesque mais très agréable, la lecture du Roman de Léonard de Vinci de Merejkowski est également un choix éclairé pour en apprendre plus sur l’artiste.

L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera.
Je ne me souviens plus du tout comment ce livre est arrivé entre mes mains et c’est dommage car j’aimerais remercier celui ou celle qui a guidé ma main vers cette lecture. Les personnages forts de Kundera sont une invitation à la réflexion et à un art de vivre qui bouleverse bien des facilités, des conventions bref une « non-vision des choses subies » sur laquelle il est intéressant de méditer pour gommer des pensées négatives inutiles. C’est très beau et on y revient avec profondeur en espérant que l’âme grandisse un peu plus à chaque fois.

et dans une philosophie tout à fait différente :

L’art du bonheur du Dalaï-Lama.
Voici le genre de bouquin que l’on attrape un peu par hasard dans une librairie. Coincé entre deux bouquins ésotériques ou mystiques incompréhensibles on peut regretter que la logique de l’édition le dévalorise ainsi… Si vous commencez sa lecture, il est fort probable que vous le lirez très rapidement et que ce livre éclaire en vous de nouvelles interrogations très simple. N’ayez pas peur, lisez le ! Un dernier encouragement pour souligner qu’aucun trait compliqué de la religion/philosophie bouddhiste n’est abordé. Foncez, lisez et profitez de ses enseignements !

Disparu à jamais d’Harlan Coben.
Si vous aimez les romans policiers et que vous n’avez jamais lu d’Harlan Coben il y a fort à parier que vous passerez un super moment en compagnie de ce roman qui se colle partout à vous dans que vous n’avez pas lu la dernière page. Dans votre canapé, aux toilettes, dans les transports en commun, dans votre bain, au boulot ! Partout, partout, partout ! Il vous obnubilera jusqu’à la fin. Un conseil important : attendez longtemps avant de passer à un autre roman de Coben sous peine de déception rapide devant la similitude de style et des histoires.

Babel Minute Zéro de Guy-Philippe Goldstein.
Ecrit par un expert en géostratégie, ce thriller politique est terrifiant. La montée en puissance est incroyable et le réalisme du scénario donne des frissons dans le dos. Quand la raison d’état dépasse la raison de l’homme… Super bouquin !

Romans et nouvelles de Stefan Zweig édité par Laffont, collection Bouquin

Les nouvelles de Zweig sont des bijoux. De l’orfèvrerie de très haut niveau, les personnages sont superbes et l’on rentre dans toutes ses nouvelles que l’on lit avec un plaisir immense. Lisez le Joueur d’Echecs , La Confusion des Sentiments, 24 heures dans la vie d’une Femme et vous ne serez vraiment pas déçus. Cette compilation est parfaite.

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Nutrition et bioénergétique du sportif. Bases fondamentales

Amis coureurs amateurs passez votre chemin ! Cet ouvrage est tout ce qu’il y a de plus sérieux puisque c’est un manuel scolaire. Sa qualité scientifique est excellente avec des références claires. Néanmoins c’est clairement un ouvrage de biochimie, de nutrition et de métabolisme et pas du tout un bouquin sur l’alimentation du sportif : vous ne trouverez pas ici de conseils pratiques.
La première partie couvre le métabolisme en général, ensuite l’auteur aborde la nature des nutriments, puis on passe par un peu de diététique avec les apports conseillés, la répartition de la masse corporelle puis la régulation de la prise alimentaire (simplifiée parce que la on touche vraiment un domaine ultra-complexe.) Enfin on aborde le métabolisme des différents nutriments dans le contexte de l’effort et l’auteur conclue avec quelques courts chapitres plus sexys (mais toujours très prudents) sur les ergogènes et l’hydratation du sportif.
La lecture du livre est très claire pour un public averti et les différentes citations qui émaillent le livre sont bien a propos.
Je réserverai personnellement ce bouquin a des personnels de santé en formation comme les dietéticien(ne)s, les étudiants en Staps ou des médecins du sport ou nutritionniste en formation.

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Guide nutritionnel des sports d'endurance

Denis Riché est un diététicien du sport reconnu dans l’univers des sports d’endurance. Cet ouvrage est son ouvrage de référence. L’auteur aborde évidemment les bases de la nutrition du sportif en expliquant les différents nutriments puis on se replonge dans la pratique sportive avec une mise en application dans la fin de l’ouvrage (repas pré-compétition, récupération, etc.) Denis Riché a une grosse expérience : ses connaissances sont denses. Les différentes parties sont plutôt synthétiques mais l’abord de certains détails gêne parfois à la bonne compréhension d’une stratégie d’ensemble, ceci se remarque notamment particulièrement dans la gestion des minéraux et des oligo-éléments où plusieurs antagonismes sont difficiles à comprendre. La partie sur les glucides, nutriments majeurs des sportifs, est par contre très claire et pose d’excellentes bases de compréhension. J’ai par contre trouvé la partie sur les lipides complètement floue, avec pas mal d’imprécisions (d’erreurs ?) notamment sur les acides gras essentiels. Je regrette que l’auteur n’aborde pas plus la problématique des compléments alimentaires car cette pratique est vraiment monnaie courante et l’on aimerait avoir son avis dans ce livre. On trouve par ailleurs également de vraies erreurs concernant la définition des vitamines hydro et liposolubles (comment ça on stocke la vitamine K ?!! comment ça on ne stocke pas la B12 ??!!), de vraies inepties médicales émaillent aussi le chapitre sur le sodium, la natrémie est une valeur difficile à appréhender, il faut éviter de raconter n’importe quoi… Probablement que son ouvrage de « micronutrition » répond plus à cette attente, de plus plus récent, il répondra sans doute mieux à certains débats aujourd’hui dépassés. Un petit plus pour les tests égrainés au fil des chapitre qui permettent pas mal d’autoévaluation sur les apports alimentaires. La partie pratique sur la pratique sportive est vraiment bien faite. Le chapitre sur la récupération m’a particulièrement intéressé. En conclusion, cet ouvrage constitue une référence en terme de nutrition des sports d’endurance. Attention il date déjà un peu. Sa lecture n’est pas très facile car certaines parties sont un peu laborieuses. Je conseillerais plutôt ce bouquin à des personnels de santé (en activité ou en formation, ils sauront faire le tri entre les informations de qualités et celles dépassées ou fausses) ou à un sportif averti et passionné désirant se prendre en charge de façon autonome.

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4 mois pour courir un marathon en 4 heures.

Ce livre est un ouvrage synthétique à « l’américaine. » L’auteur est un journaliste sportif spécialisé dans la course à pied, lui même marathonien. Il se base sur l’exemple de son père qui a réussi à courir un marathon après une vie plutôt sédentaire. Je trouve l’ouvrage « très américain » dans le sens où l’auteur insiste sur la motivation à se donner pour atteindre un objectif en l’illustrant de ‘exemple de « Monsieur Tout le Monde qui peut y arriver ».

L’ouvrage se décompose en plusieurs parties courtes très faciles à lire, il n’y a pas de discours techinique déroutant en terme de VMA, VO2max ou autre.

La première partie d’introduction traite de l’organisation générale : équipement, alimentation. Puis l’auteur explique les différentes spécificités d’un entrainement : le fond, le fractionné, etc. Ensuite l’auteur décrit plusieurs programmes (j’ai l’impression que les plans proposent des séances moyennement intenses mais très fréquentes (plutôt 6 séances que 4 par semaine)) et aborde le marathon en soit et quelques mots sur la récupération pour terminer le bouquin.

En conclusion l’ouvrage est très abordable et constitue un ouvrage simple d’introduction. Les coureurs confirmés n’apprendront pas grande chose ici.

Les +

  • Le prix
  • Simple
  • Très pragmatique
  • Plusieurs plans d’entraînement

Les –

  • Partie sur l’alimentation peu développée
  • Quelques conseils un peu infantilisant : « comment attraper un verre d’eau »…