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Un control freak dans Jogging Bonito

J’ai eu la chance de participer au dernier épisode de Jogging Bonito, j’ai eu du mal à exprimer les ambivalences du sportif obsessionnel mais c’était super de discuter avec les copains. En gros noob j’ai mal réglé mon micro, je vous présente mes excuses pour ça. Ça rappelle aussi comme c’est complexe de produire du média audio-(visuel).

Bonne écoute !

https://soundcloud.com/user-837317309/27-une-organisation-millimetree

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La dure vie d’un athlètos

J’ai écrit un petit texte après la compétition que j’avais en objectif numéro 1 cette année. L’idée était de décrire un peu la complexité et donc la fragilité d’une préparation où j’essaye de faire attention à tout. Même si ça parait dingo, il a beaucoup de vrai dans tout ça. Les copains du podcast Jogging Bonito décrivent souvent les athlètes qui suivent des plans d’entrainement sous le terme d’athlètos. J’ai donc écrit « La dure vie d’un athlètos ». Évidemment, ça me démangeait de partager ça à l’occasion d’un nouvel épisode de Jogging Bonito. Nous avons enregistré mi -décembre. J’ai eu un peu de mal à expliquer mon message en début d’émission mais la discussion qui a suivie était plus dans la lignée de ce que je voulais exprimer. On a parlé plans d’entrainement, discipline, angoisses existentielles et performances. Merci encore aux bonitos pour leur accueil.

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L’estomac du coureur de fond

A l’heure où des brigands déguisés en entrepreneurs disruptifs veulent vous vendre des capteurs d’hydratation et des bouteilles d’eau connectées je voudrais aborder avec vous l’alimentation en course.

L’alimentation est un sujet difficile car il y a énormément de croyances, de dogmes et des prises de position parfois radicales. Ne me frappez pas à coup de carotte crue, ne m’envoyez pas de malto dans les yeux, je vais parler de mon expérience et de ce que je pense important.

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Explications de mon propos sur la PPG

J’ai envie d’étoffer mon propos sur la PPG. Mon texte était un poil provocateur mâtiné d’une ou deux hyperboles mais je redis que je base tout ce que j’ai écrit sur mon expérience et mon ressenti. Je vais cibler mes explications sur la musculation, notamment celle au poids de corps et le gainage, c’est la PPG que j’estime « classique » dans le monde de la course à pied. (Parce que l’électrostimulation, hein, franchement…)

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Non à la pépégé

Ca y est, tout le monde s’est bien gavé. Les yeux plongent vers la balance et les résolutions de nouvelle année se déclament à droite et à gauche. Il fait froid, il fait noir et ça serait tellement cool de rester fit en tournant son attention vers la préparation physique générale trop négligée…

 

 

Et ben non ! Moi, je ne ferai pas de PPG cet hiver. J’en ai rien à foutre de mon poids et mes muscles sont ce qu’ils sont, je fais avec ce que le Bon Dieu m’a donné et c’est pas de me coller le dos contre un mur en simulant une défécation qui va me permettre d’aborder sereinement les pentes alpines cet été.

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TSSpotting, une histoire de dopamine junkie

L’autre jour, je discutais autour d’un thé avec des collègues au boulot. C’est un moment relax où l’on cause de tout et de rien, vous connaissez ça j’espère… On me demande d’un coup ce que je vais aller faire ce soir. “Je vais aller courir”. Mon collègue soupire bruyamment : “pfff t’es vraiment un drogué du sport toi”.

Heureusement, je sors d’une formation de self-defense et j’ai bien retenu que la fuite est préférable. J’ai donc répondu après 8 millisecondes de réflexion tel l’homme qui valait 3 milliards : “ben ouais” de façon à clore paisiblement la conversation.

Sauf que pas du tout en fait.

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le blogging et moi

1995. Zidane n’a pas encore mis son coup de tête, les triathlètes courent en slip et moi j’écoute les Guns ‘n Roses. Internet commence à poindre le bout de son nez chez nous. Des disquettes sous le blister des magazines informatiques nous promettent la connexion à Internet. Grâce aux offres d’essai AOL, on va pouvoir enfin connaître la météo, accéder à des milliers de sites passionnants et même écrire un email au président des Etatzunis.

Je ne sais pas comment, j’arrive à convaincre mon père de prendre un abonnement chez Nordnet. Nous nous connectons avec un modem US Robotics 56k, c’est stylé ça ! Astavista est notre rampe d’accès à un monde mondial, Netscape notre vaisseau spatial.

Je découvre le truc, et rapidement, je me rends compte que nous préférons regarder ce que fait le gars du quartier d’à côté plutôt qu’un quidam au Bélouchistan (c)Dazjdm . C’est le grand démarrage des homepages. Plus y’a de Javascript et de gif animés plus ça en jette. Ainsi, vivre sa passion devient aussi parler de sa passion. Le club de tir à l’arc aura sa page sur le ouaibe et je ferai tout pour que Yahoo la répertorie correctement.

Je commence donc à bricoler des trucs. J’apprends les rudiments du langage HTML par mimétisme. Je pompe des jpeg de 12 ko à droite à gauche pour illustrer mon propos. Et j’essaye de faire un truc qui me plaise et qui puisse servir aux autres ou les divertir. J’ai déjà du mal à me concentrer sur un seul sujet et je parlais déjà de pleins de trucs différents sur mon premier site sobrement appelé “ATARAXIA”. J’étais jeune, ambitieux et je faisais le malin grâce à Universalis que j’avais à portée de main.

Des années plus tard, m’est venue comme une envie de pisser l’idée de démarrer un blog. Le leitmotiv est simple : partager ce que je trouve cool ou utile en espérant que Google vienne ramasser quelques trucs chez moi pour les redistribuer. De façon concomitante, je décide de courir mon premier marathon. Je découvre les premiers dogmes nutritionnels et d’autres trucs plus originaux comme le concept Chirunning. J’ai envie de partager là dessus. Je le fais. j’essaye de documenter un peu mes écrits. Ainsi j’apprends de nouvelles choses et c’est très enrichissant.

Les premiers commentaires arrivent, ils sont rares mais le petit pourcentage qui prend la peine de rédiger un commentaire ont des choses intéressantes à me dire. Ils me bousculent dans des certitudes et j’apprends à écouter d’autres points de vue. Les sujets me tiennent à coeur alors je prends le temps. De fil en aiguille, je finis par créer des liens avec certains visiteurs réguliers. Les réseaux sociaux amplifient le truc. Je rencontre même IRL, oui oui : dans la vraie vie, certaines personnes et ce sont toujours de belles rencontres. Voilà, l’un des trucs magiques promis par Internet se révèle enfin exact : je tisse des liens avec des gens aussi cinglés que moi, je ne suis pas seul !

Comme les gens me décrivent comme un “passionné”, ils savent qu’ils auront une réponse lorsqu’ils me poseront une question sur un sujet qui me tient à coeur. Comme je cours, les amis et collègues commencent à me demander : “tu me conseilles quoi comme baskets ?” ou “je prends quoi comme montre pour courir ?”. J’adore conclure une discussion en invitant les gens à aller lire sur le sujet pour entériner mon propos. Mais là, en matière de matos, je n’avais rien écrit jusqu’à présent. Alors, je commence à parler des trucs que j’ai pour courir et à donner mon avis là dessus. Ces billets marchent très forts. C’est pas vraiment le truc qui m’intéresse mais ça draine du public, la tentation est alors grande de creuser sur ce sujet.

Je me promène alors un peu plus sur le web communautaire du running et je me rends compte que le matos et le compte-rendu de course sont les deux piliers du blogging running. Finalement, je n’ai pas tellement envie de faire un énième blog comme ceux là alors je continue avec mon fourre-tout et viens qui veut, après tout, c’est pas ça qui me fait vivre. Je n’ai jamais aimé rapprocher mes loisirs d’une source de revenus potentiels d’ailleurs. J’aurais pu le faire à d’autres occasions mais j’ai toujours refusé. L’argent peut être une source de tracasseries que je n’aime pas. En plus, il y un problème éthique pour moi : j’ai envie d’écrire librement car je veux que mes lecteurs ne soient pas spoliés. En lisant des articles de blogs, je croie qu’ils cherchent l’avis documenté de gens comme eux ! Pas du publi-commercial !

En fait, les années passent, les visiteurs de blogs ne sont plus dupes. Ils savent désormais qu’il y a une part de business dans cet univers. Les blogueurs sont aussi plus clairs vis à vis de cette démarche. Certains prennent encore plus la lumière. Il y a moins d’ambiguïtés.

Ce monde là n’est pas le mien. J’ai une tendance naturelle à porter un jugement de valeur négatifs sur ces phénomènes commerciaux. Mais en vrai, OSEF un peu non ? Ainsi, en vieillissant, j’attache moins d’importance à ce que font les gens mais plus à ce qu’ils sont. C’est peut-être con, mais je crois que ça aussi c’est un truc que le blogging m’a appris.

Alors voilà, quand on me demande et même quand JE me demande pourquoi est-ce que je blogue, j’ai la même réponse que lorsqu’on me demande pourquoi est-ce que je cours : parce que j’aime ça et que ça me fait du bien 🙂

 

Chronique écrite pour Jogging Bonito #1