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PMC Training Peaks vs Elevate plugin de Strava (ex Stravistix)

Short note !

Lorsque j’ai découvert Training Peaks, le Performance Manager Chart (PMC) me fascinait. Cette idée de mettre sur un graphique sa forme était absolument vendeur et j’ai pris un abonnement.

Ce truc coutant une fortune pour juste un graphique (je ne me sers pas vraiment des autres fonctionnalités et graphs) je me suis débrouillé pour faire mon PMC moi même, ce qui était tout à fait facile si je m’astreignais à recopier dans un tableur le score TSS que TP donne gratuitement. Ca a constitué l’un des points de départ de la création de mon logbook.

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Charge d’entrainement chez Garmin/Firstbeat

Vous l’avez lu avec mes derniers billets sur Stryd et Xert, j’ai été assez focalisé sur les gadgets sportifs lors de cette rentrée 2018. Là, je voudrais partager avec vous une courte réflexion sur la charge d’entrainement selon Garmin/Firstbeat. Je m’y suis un peu réintéressé notamment lorsqu’ils ont annoncé qu’ils synchroniseraient les données de charge d’entrainements entre différents appareils (TrueUp) et puis aussi la sortie de la dernière montre de Polar qui va essayer de quantifier tout votre stress global (via la FC 24/7 et les entrainements)

J’ai bien du mal à savoir comment Garmin/Firstbeat calculent leurs score de charge d’entrainement qu’ils affichent dans le widget « Performances sportives ». Ils parlent de dette d’oxygène, qui est un concept qui me chagrine… voir le site Firstbeat ici ou plus long là. Ce que j’ai remarqué empiriquement c’est qu’ils pondéraient très fort les entraînements très intenses comparés aux entrainements très longs. Ainsi, j’ai déjà observé une charge d’entrainement basse alors que me venais de m’enfiler 350 km de vélo dans le week-end. Par contre, en faisant des entraînements fréquents, avec un Training Effect à plus de 3, là ça score.

Après deux jours avec de très longues sorties vélo

Intuitivement, je suis d’accord que les entraînements les plus intenses peuvent marquer plus profondément l’organisme, mais « négliger » 8h de vélo sous prétexte que ma FC moyenne était aux environ de 105-110 je trouve ça à côté de la plaque.

En conclusion, j’ai l’impression d’avoir la mesure d’un bidule vraiment inutile pour moi. J’ai compris que l’analyse se basait entr’autres sur des progrès de VO2max. Peut-être que c’est pertinent lorsqu’on débute le sport, mais lorsqu’on pratique régulièrement, c’est compliqué de faire bouger les lignes…

Je cherche à simplifier mon rapport aux données sportives et je voudrais « confier » l’analyse à des sites webs qui gèreraient la chose sans que j’ai besoin de mettre les mains dans le cambouis, c’est pas Garmin qui va m’aider.

Voici mes entrainements des dernières semaines pour aider à lire la courbe de charge d’entrainement selon Garmin (on voit bien la charge en TSS qui grimpe progressivement) :

P.S. j’ai constaté juste après avoir écrit ce billet que l’algorithme de charge d’entrainement me voyait dans un potentiel pic de forme en même temps que l’analyse per effort sur le vélo notait ma condition physique comme moins bonne que d’habitude. LOL.

UPDATE J’ai écrit une nouvelle fois sur le sujet à la rentrée 2019. Aujourd’hui, en 2020, avec une fenix 6, je trouve l’algorithme bien plus en phase avec mon ressenti. Je pense qu’il y a eu du progrès de ce côté là.

UPDATE 2021 d’après les stats du site, beaucoup de gens s’intéresse au mystère des algorithmes Garmin, je vais regrouper mes billets sur le sujet sous le mot clé algo garmin, les dernières notes que je trouve les plus pertinentes sur le sujet sont :

 

 

 

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La plateforme XERT Online

Après les vacances, il fallait que je trouve des choses pour m’occuper. Ça faisait un moment que je voulais tester la plateforme d’entrainement XERT Online de Baron Biosystems.

Baron Biosystems fournit plusieurs outils avec une belle cohérence entre eux. Je les ai connus avec les applications Connect IQ d’évaluation du FTP. Ils ont une app qui détermine le FTP (oui je dis « le », tolérez le) lors d’efforts maximaux. Que vous fassiez 3 minutes ou 20 minutes à fond il en ressortira quelque chose de cohérent (même si on sait qu’évaluer précisément le FTP n’est pas chose évidente.)

XERT Online est une plateforme de suivi et d’entraînement cycliste. Seulement cycliste, c’est le hic pour le triathlète que je suis . Ils pompent vos données où vous voulez (Strava par exemple) et ils estiment votre fitness et affichent un joli graph de charge d’entrainement. Voilà une chose que j’ai bien aimée avec XERT Online c’est l’interface web. Même chose pour l’analyse d’un entrainement ou d’une course, c’est bien fichu. 

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Préparation des compétitions

Je m’en suis bien sorti au Triathlon des lacs à Troyes le 4 juin dernier. Je crois que la préparation a été bien organisée grâce à Julian Nagi. Il faut juste que je me souvienne que des chaussures de vélo c’est l’idéal pour faire du vélo.

Pour les amateurs de chiffres, j’ai collé dans de beaux tableaux ma préparation pour le peu de compétitions que j’ai faites. Je pense que je gagnerais beaucoup à épingler plus souvent des dossards mais faut bien arbitrer son temps.

 

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Un petit coup d’oeil dans le rétroviseur

Fier de mon récent investissement dans un plan d’entraînement, je regarde, au grand désespoir de mon coach, mes chiffres de charge d’entraînement. Je pense que j’ai battu le maximum que j’avais réussi à faire alors que je me préparais pour le GRP en 2015.  En équivalent Training Peaks, je pense que mon CTL est entre 105 et 110 actuellement. Je me sens notamment plus fort sur de l’endurance au seuil et de l’endurance fondamentale. Moins de bénéfices ressentis sur les maxima (d’ailleurs je n’ai pas beaucoup travaillé ça en dehors de l’eau.)

Et donc, je farfouille dans mes datas, notamment dans l’excellent Multi Sport Fitness Trend de Stravistix.

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L’entraînement

Le billet du jour de Paléophil sur l’efficacité de sa foulée rapportée à sa fréquence cardiaque m’a donné envie de causer de l’entraînement. Philippe inspire, j’expire rapidement un billet sur ma vision de l’entraînement 🙂

Pourquoi est-ce que je m’entraîne ? Je ne sais pas trop par quel bout commencer, y’a vraiment plein de raisons. La principale étant que j’aime ça ! J’aime la liberté de la course à pied, j’aime changer d’univers en me glissant dans l’eau et j’adore le cyclisme, sa convivialité, son esprit combatif (cf , ici et surtout là) et la découverte du territoire.

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Les sites web d’analyse de l’entrainement sportif 3/3

Dernier site en revue : SportTracks.mobi Ce site est le petit frère d’une application PC qui a un gros succès du fait de ses analyses puissantes.

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Analyse subjective ou objective de l’effort ?

L’entrainement sportif consiste à trouver le juste dosage de stress physique pour déclencher des adaptations physiologiques. L’accumulation d’exercices est nécessaire pour progresser mais la surcharge de travail risque de réduire à néant les efforts. Il faut donc  trouver le bon dosage d’entrainement.

Pour progresser sur ce problème, je m’intéresse depuis environ 4 mois à la quantification de l’effort. J’ai construit un carnet d’entrainement où je note une foule de détails pour comprendre ce que je peux encaisser.

Le plus simple consiste à compter le temps passé à s’entrainer. C’est limpide mais il est vite évident que ça n’est pas la même chose de cumuler les footings de 30 min et les courses de 30 minutes à fond.

J’ai donc creusé le concept de charge de travail. Monsieur Banister a élaboré le concept TRIMP dans les années 80. TRIMP pour training impulse.  Il s’agit d’associer l’intensité de l’effort  à sa durée pour évaluer la charge d’un entrainement.  J’ai choisi d’utiliser les TRIMPexp pour les exercices où j’ai un cardio-fréquencemètre. Pour vous donner une idée un footing peu intense de 45 minutes correspond à peu près à un score de 50 tandis qu’une séance d’un peu plus d’une heure comprenant 20 minutes d’exercices fait monter le score à 125. On peut ainsi cumuler les scores pour évaluer une charge hebdomadaire.  Pour ma part ça oscille entre 200 (période de récupération) à 500 quand je bosse beaucoup.

Mais la fréquence cardiaque peut nous jouer des tours, les artefacts existent et annihilent les calculs savants. Je me suis donc intéressé au système TSS pour Training Stress Score. C’est la mesure en vigueur sur la plateforme d’entrainement Training Peaks.  Le TSS se base sur l’allure « au seuil ».

Quand j’écris « au seuil » il faut comprendre la zone où l’on bascule clairement dans le dur, où le lactate commence à grimper sec. En physiologie on parle plutôt du deuxième seuil ventilatoire, en pratique c’est une allure qu’un coureur à pied tiendrait pendant un peu plus d’une heure environ. ll s’agit grosso modo de l’allure semi-marathon.  Pour ma pomme j’ai indiqué une allure de 4’15 » au kilomètre comme allure au seuil ce qui correspond à 82% d’une VMA que j’estime à 17,2 km/h.

Training Peaks calcule l’allure ou la puissance normalisée (ils appellent ça NP). Il s’agit de votre allure corrigée pour des variations brusque d’intensité ou des variations de dénivelé.  Ensuite Training Peaks fait le ratio entre cette allure normalisée et votre allure au seuil pour jauger l’intensité de votre effort (IF).  J’aime bien ce concept car je le trouve plus pertinent que le TRIMP mais Training Peaks ne communique pas sur ses algorithmes et donc on a quand même un petit effet boîte noire… et tout ça a un coût important.  En plus il faut réévaluer régulièrement son allure au seuil et ça n’est pas facile… Pour vous faire une idée mes scores TSS oscillent entre 30 et 110 par sortie.  Le plus intéressant (avec un gros facteur « eye-candy stuff ») chez Training Peaks c’est qu’ils proposent de calculer la charge d’entrainement aigüe et chronique (encore un peu d’algorithme magique) et de faire des beaux graphiques comme celui ci :

PMC
En rose la charge aigüe (TSS par jour), en bleue la charge chronique correspondant à l’accumulation dans les derniers 42 jours. En jaune la différence entre la charge aigüe et chronique, la courbe est sensée vous aider à repérer des pics de formes ou des creux de fatigue. En pointillé la projection de l’évolution des courbes sans nouvel exercice dans les jours qui suivent.

 

Bon bon bon… tout ça est bien beau mais ça coûte bien cher : abonnement, cardiofréquencemètre, etc. Est-ce si utile pour un sportif amateur ?

A suivre ça de près depuis quelque mois, je n’ai pas trop l’impression. En fait le plus simple ce sont les sensations, l’évaluation subjective de la difficultés des efforts et de l’état de fraîcheur. Je pense qu’il faut s’écouter et qu’il faut alléger la charge d’entrainement quand ça nous pèse (sur les jambes et sur le moral).

Je rentre consciencieusement tous ces chiffres depuis plusieurs semaines dans mon tableur mais finalement je ne les regarde quasiment pas. Quand je colle mes sensations à côté des chiffres c’est facile : je fatigue lorsque je fais deux semaines de suite à 6h d’entrainement et je me sens tout léger quand j’allège drastiquement autour de 2h30 par semaine. C’est quand même simple non ?

J’ai donc envie de dire que ce qui prime pour moi ce sont les sensations et je crois que je vais rentrer dans une période où je vais délaisser les analyses dans tous les sens. Juste un bémol  : la programmation de la saison. Je crois qu’il est important de bien fixer les pics et les creux et de s’y tenir pour ne pas exploser en plein vol.

Voilà, j’ai l’impression que je rentre dans une période moins analytique, une phase comme ça… entrainez vous bien !

P.S. j’ai bien aimé ce billet de Jacklyn Giron, co-créatrice du site Smashrun.com les commentaires sont intéressants : http://jacklyngiron.com/why-numbers-dont-work-for-trail-runners/