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Prédire la consommation énergétique, futur des gadgets de sport ?

Rapide billet de futurologie. Depuis que j’ai pris conscience grâce à INSCYD de l’importance de brûler du gras pour les épreuves d’endurance longue, je m’intéresse beaucoup plus à la consommation énergétique pendant l’effort. Je crois que c’est une piste d’avenir pour les gadgets de sport.

Aujourd’hui, on a une estimation assez grossière de la dépense énergétique pendant un effort. C’est pas tip top… chez moi des écarts de 14% sur des sorties récentes avec des méthodes différentes. Ce qui serait très intéressant et UTILE pour gérer un effort long, ça serait d’avoir une estimation de la quantité de lipides et de glucides brûlés pendant l’effort.

C’est difficile de déterminer sans épreuve d’effort au laboratoire mais INSCYD semble bien se rapprocher du but (avec des estimations prudentes) et XERT propose aussi des données de consommations de glucides et de lipides per effort. J’aimerais bien m’amuser à faire une épreuve d’effort qui mesure assez longtemps pour avoir des quotients respiratoires stables et obtenir ainsi une estimation plus fine de la zone FatMax.

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sport triathlon

Régime pauvre en sucre et triathlon longue distance

Inigo Mujika, le célèbre scientifique du sport espagnol a publié un tweet au sujet d’un triathlète qui a changé son alimentation vers un régime pauvre en sucre pour essayer de contrecarrer des troubles digestifs à l’effort.

Les performances de cet athlètes se sont effondrées en diminuant ses apports glucidiques. Il espérait sans doute que ses troubles digestifs soient dus à de la fermentation dans l’intestin et/ou des changements de microbiote. Il espérait aussi peut-être devenir une machine à brûler du gras (quotient respiratoire plus bas pour une même intensité) mais ici ça s’est avéré contre-productif.

Evidemment, on pourra toujours dire que c’est possible d’être LCHF (low carb high fat) et de faire du sport, et ici c’est une preuve d’ailleurs, qu’il a peut être manqué du temps pour s’adapter encore mieux, qu’il suivait par ailleurs un régime ovo-lacto-végétarien déjà bien contraignant, etc. Néanmoins je retiens surtout que pour gagner dans les sports d’endurance, il faut du sucre ! pourquoi s’en priver alors qu’il est disponible en course dans les bidons et sur les ravitaillements ? Plusieurs travaux montrent que l’entraînement accompagné de glucides stimule des adaptations facilitant la glycolyse.

Cet athlète n’est pas le seul à avoir des déboires avec son alimentation, les troubles alimentaires, des formes d’orthorexie sont monnaie courantes dans le sport. Lionel Sanders, élite mondial sur circuit Ironman/Challenge a aussi attribué sa deuxième place à Mont-Tremblant à des problèmes nutritionnels d’avant-course. Il aurait été trop restrictif sur les glucides. Il l’explique bien dans deux vidéos de sa chaîne You Tube.

Don’t believe the hype !

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freak nutrition sport

Pensées magiques, fantasmes et réalité métabolique

Courir un nouveau marathon et papoter avec les copains, avec Paleophil, me redonne envie d’écrire un peu. Nous sommes tous pétris d’ambivalences, et moi-même je suis à la fois bon client du storytelling et j’aime tout autant débusquer le bullshit. (Remarquez que les anglais sont bons pour résumer ces concepts avec deux mots 😉 )

Ainsi, je trouve que toutes les histoires sur les cétones, le régimes low-carb et cie relèvent complètement de la pensée magique et j’ai un peu envie de répondre aux commentaires du billet de Paleophil sur ses explorations physiologiques.

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nutrition sport

le sucre se meurt, longue vie au gras !

Je partage avec vous cet intéressant podcast du British Sport Medical Journal. Tim Noakes qui est une référence absolue en matière de physiologie des sports d’endurance raconte sa prise de conscience que les graisses ont été diabolisées (encore la création d’une légende urbaine) pour nous refourguer plus de sucre.

Un édito dans le BMJ là dessus.

C’est en anglais, mais un non-fluent comme moi a réussi à suivre.

[soundcloud]http://soundcloud.com/bmjpodcasts/high-fat-for-health[/soundcloud]

lip

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nutrition sport

Collation sportive après l’entraînement

Après l’effort, le réconfort ! on mange ! 🙂 Il est bien établi qu’il existe une fenêtre d’opportunité pour optimiser la recharge en glucides et la cicatrisation après l’entraînement. Les quatre premières heures semblent les plus importantes. Ainsi, le repas programmé après l’entraînement tombe à pic pour recharger vos batteries. C’est la situation idéale.