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Ma voix t’accompagnera

Je viens de terminer le chouette recueil d’histoires de patients de Milton Erickson, pionnier dans l’utilisation de l’hypnose en psychothérapie.

Je vous livre deux petites histoires que j’ai bien aimées et je vous encourage à lire ce livre.

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Sidney Rosen, élève d’Erickson, qui commentent les histoire rappelle en conclusion de cette histoire une citation de Paracelse : « Tel que l’homme s’imagine être il sera, et il est ce qu’il imagine ».

Une autre histoire qui m’a marquée :

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Bonne journée !

Le livre est disponible ici par exemple.

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La douleur chez le sportif

On entend souvent dire que les sportifs sont des masochistes. Je ne suis pas d’accord. Je trouve ça difficile de s’entraîner intensément, et je ne « kiffe » pas me mettre en difficulté. Ce que j’aime c’est avoir le courage de sortir de ma zone de confort. Ainsi je me rends compte que les contours de cette zone sont flous et que je peux aller bien plus loin que je ne pense. Se dépasser dans le sport est un formidable moyen de construire de la confiance en soi. Rien que ça justifie le fait de se lancer dans de l’entraînement qui me pousse dans mes limites.

La Tête au Carré, émission que j’aime bien, a traité récemment de la douleur chez le sportif en s’appuyant sur un reportage de Radio France.

J’ai apprécié l’approche avec un focus important sur les techniques mentales pour gérer la difficulté de l’effort intense. Je crois que c’est vraiment un sujet passionnant qui peut être extrapolé à beaucoup d’autres situations. Allez donc écoutez, c’est sympa et on comprend bien que lorsque le sportif dit qu’il « veut se faire mal » c’est surtout une expression pour dire qu’il sort de sa zone de confort, je ne crois pas qu’il y ait une recherche de phénomènes physiques douloureux. Vraiment pas.

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Parler calmement

Micropost.

Je voulais juste partager cette pratique avec vous. Parler calmement permet d’apaiser bien des situations. Lors des inductions anesthésiques j’essaye de multiplier les attitudes rassurantes*. La parole est un outil puissant.

Lorsque j’endors un patient j’essaye de ne parler que le temps de son expiration. Je me concentre sur son thorax ou le ballon et je synchronise ma respiration sur la sienne. Je ne parle que pendant l’expiration du patient. Le débit de parole se fait beaucoup plus lent. Plus calme. On rentre en phase.

Si vous pratiquez des gestes sous locale ou l’Anesthésie essayez, c’est vraiment intéressant !

 

* Postscriptum :

1) On a tous nos moments où l’on est plus moins disponible hein… je ne revendique rien

2) Si Jaddo passe par là, spéciale casse-dédi.