Il n’est pas toujours utile de comprendre pourquoi ça marche pour que ça se passe bien 😀
Corollaire : il est souvent plus intéressant de chercher le comment du pourquoi 😉
Source : Renaud (@essentiel_net)
3 réponses sur « Faîtes confiance à l’inconscient »
Heu… source indirecte, hein ! Suis pas l’auteur de la magnifique illustration (juste trouvée au hasard des recoins du net), ni de la pensée profonde.
Je suis en tout cas bien d’accord. Et lorsqu’un truc marche (comme le « paléo » ou le « low carb » en alimentation) ça devient vite dangereux si on en tire un « pourquoi » erroné. en l’occurrence, le low-carb ne marche pas « parce que les glucides sont toxiques », et le paléo ne marche pas « parce que ce qui est néolithique est toxique »… mais ça marche. Souvent. Plus ou moins. Et c’est ce qui est dangereux : le fait que ça marche, et qu’on en tire des conclusions fausses à cause de notre tendance aux raccourcis faciles (que les gourous de la nutrition, comme les autres, exploitent habilement).
Merci pour cette belle illustration. Un peu compétent dans l’aide aux fumeurs pour cesser leur tabagisme, j’ai fini par comprendre – et accepter – que ce qui autorise l’arrêt, c’est l’inconscient. Il faut qu’il soit au moins consentant. Sinon on perd son temps et son énergie. J’ai d’ailleurs mis au point un petit test prédictif de l’échec (malheureusement pas de la réusssite !) sur cette conclusion.
Un effet secondaire notable de cette découverte est que les méthodes médicales basées sur le seule science et refusant toute intervention explicite sur l’inconscient sont d’effet très limité, limité à la puissance de suggestion du thérapeute dans le cadre d’une prestation d’aide. L’Evidence Based Medicine est bien pauvre, et les traitements par la pharmacopée une illusion : le problème n’est pas d’arrêter quelques jours ou quelques semaines mais de ne pas rechuter lors d’un événement de la vie impactant les émotions de façon particulièrement vive. Contre ça, il est prouvé que les traitements pharmaceutiques à la nicotine sont sans utilité…
Il faut donc faire confiance à et utiliser son inconscient pour cesser son tabagisme. La volonté (la décision d’arrêter) n’est même pas nécessaire : il a été prouvé (au UK) que les arrêts « spontanés » sont plus efficaces que les tentatives aidées avec de la nicotine pharmaceutique.
Concernant le conseil « il est souvent plus intéressant de chercher le comment du pourquoi », tout à fait d’accord. C’est ce qu’expliquait magnifiquement Paul Watzlawick (du groupe de Palo Alto) dès 1988 dans Münchhausens Zopf, traduit en français « Le cheveux de baron de Münchausen » (Seuil, 1991). Lecture hautement recommandée à tous ceux qui s’intéressent aux sujets du changement.
Bonjour ,
Un ouvrage très intéressant sur le « cerveau droit », et la place que celui ci prend dans le monde d’aujourd’hui (merveilleusement bien illustré par le visuel ci dessus.)
A Whole New Mind: Why Right-Brainers Will Rule the Future de Daniel H Pink
3 réponses sur « Faîtes confiance à l’inconscient »
Heu… source indirecte, hein ! Suis pas l’auteur de la magnifique illustration (juste trouvée au hasard des recoins du net), ni de la pensée profonde.
Je suis en tout cas bien d’accord. Et lorsqu’un truc marche (comme le « paléo » ou le « low carb » en alimentation) ça devient vite dangereux si on en tire un « pourquoi » erroné. en l’occurrence, le low-carb ne marche pas « parce que les glucides sont toxiques », et le paléo ne marche pas « parce que ce qui est néolithique est toxique »… mais ça marche. Souvent. Plus ou moins. Et c’est ce qui est dangereux : le fait que ça marche, et qu’on en tire des conclusions fausses à cause de notre tendance aux raccourcis faciles (que les gourous de la nutrition, comme les autres, exploitent habilement).
Merci pour cette belle illustration. Un peu compétent dans l’aide aux fumeurs pour cesser leur tabagisme, j’ai fini par comprendre – et accepter – que ce qui autorise l’arrêt, c’est l’inconscient. Il faut qu’il soit au moins consentant. Sinon on perd son temps et son énergie. J’ai d’ailleurs mis au point un petit test prédictif de l’échec (malheureusement pas de la réusssite !) sur cette conclusion.
Un effet secondaire notable de cette découverte est que les méthodes médicales basées sur le seule science et refusant toute intervention explicite sur l’inconscient sont d’effet très limité, limité à la puissance de suggestion du thérapeute dans le cadre d’une prestation d’aide. L’Evidence Based Medicine est bien pauvre, et les traitements par la pharmacopée une illusion : le problème n’est pas d’arrêter quelques jours ou quelques semaines mais de ne pas rechuter lors d’un événement de la vie impactant les émotions de façon particulièrement vive. Contre ça, il est prouvé que les traitements pharmaceutiques à la nicotine sont sans utilité…
Il faut donc faire confiance à et utiliser son inconscient pour cesser son tabagisme. La volonté (la décision d’arrêter) n’est même pas nécessaire : il a été prouvé (au UK) que les arrêts « spontanés » sont plus efficaces que les tentatives aidées avec de la nicotine pharmaceutique.
Concernant le conseil « il est souvent plus intéressant de chercher le comment du pourquoi », tout à fait d’accord. C’est ce qu’expliquait magnifiquement Paul Watzlawick (du groupe de Palo Alto) dès 1988 dans Münchhausens Zopf, traduit en français « Le cheveux de baron de Münchausen » (Seuil, 1991). Lecture hautement recommandée à tous ceux qui s’intéressent aux sujets du changement.
Bonjour ,
Un ouvrage très intéressant sur le « cerveau droit », et la place que celui ci prend dans le monde d’aujourd’hui (merveilleusement bien illustré par le visuel ci dessus.)
A Whole New Mind: Why Right-Brainers Will Rule the Future de Daniel H Pink