Billet d’humeur après une conférence difficile.
Les rédacteurs des dossiers des ECN ne font pas des dossiers comme dans les « 50 dossiers ».
Oui il y a parfois des questions tordues.
Habituez vous à elle, ne laissez pas tomber un dossier sous prétexte que vous « n’êtes pas d’accord » avec une question.
Intéressez vous à elle, allez plus loin que ce que vous avez déjà acquis…
La médecine est complexe, il n’y pas toujours de réponse universelle. Parfois les médecins partagent une attitude thérapeutique, parfois pas. Les patients sont différents, raison pour laquelle il faut discuter des cas (cf réunions type RCP).
Parfois les dossiers réflètent plus la vraie vie que des recettes recopiées dans les grimoires d’Estem, VG et consorts. Les PU qui rédigent les dossiers voient plus de patients que de livres de préparation des ECN.
Se souvenir de ce principe lorsque l’on rédige une question ambigüe peut être d’un grand secours plutôt que de pousser les hauts cris et de lever les yeux au ciel…
A bon entendeur, bon courage.
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L’angoisse de l’inconnu, c’est un intérêt d’aller à l’hopital pour voir la réalité du terrain.
Si on a vu quelques patients quand on est externe on ne doit pas être surpris par la question bizarre car dieu sait que les patients sont des questions bizarres parfois. Ilfaut juste arriver à faire la connexion entre clinique et théorie.
Ne pas prendre l’hopital du matin comme un hobby mais comme un élément à part entière de sa formation qui sera le futur métier.
Enfin, c’est le correcteur qui a toujours raison à la fin, comme le patient saura toujours mieux que vous ce qui est bon pour lui…
Il vaut mieux s’y préparer tôt.