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Coaching nage en eau libre avec Julian Nagi

J’ai commencé à vouloir nager le crawl en 2014. J’ai participé sur un coup de tête à l’Aquathlon de Lille en mars de cette année. J’ai brassé pendant 950 mètres sur les 1000 je pense ! C’était marrant d’être dans les derniers (j’étais à 5-7 minutes des premiers je pense), il y a plus d’encouragements !

J’ai persévéré en augmentant ma fréquence de visite à la piscine. Je ne nageais pas vraiment bien mais j’essayais de faire de plus en plus de longueurs en crawl. Ca relevait autant du défi pyschologique que physique d’ailleurs.

Peu après, j’ai acheté par hasard un livre sur la méthode Total Immersion, et je me suis organisé pour prendre un cours avec un enseignant de cette méthode. Cela a été une réussite pour moi car j’ai gagné mes premières sensations de glisse et plus de sérénité dans l’eau.

Au début, j’ai continué à faire les exercices comme des gammes, et puis j’ai enfin trouvé un truc que je cherchais : juste l’aisance qui me permettait de ne plus me battre dans l’eau. Je prenais du plaisir. J’étais lent mais ça me plaisait.

En 2015, j’ai nagé comme j’ai pu. Dans la deuxième partie de l’année, J’ai rejoins un club de natation local pour profiter d’une séance à des horaires qui me convenait. Les exos ciblés « club de nat » ne m’ont pas plus (et vazy les battements de jambes…) mais en passant du temps dans l’eau des petits progrès se font.

Après, si je regarde les choses en face il faut quand même bien constater que je stagnais.

J’ai pris rendez-vous avec Julian Nagi, un coach anglais que j’ai trouvé via le web. Le parachutisme m’a appris qu’il faut savoir se bouger pour aller voir le bon coach, quitte à faire quelques kilomètres.

Me voilà donc un jeudi matin dans le chouette quartier d’East Acton à Londres. IMG_5821Le cadre change drastiquement de ma piscine municipale défraîchie.

Après une petite discussion sur mon passé sportif et mes objectifs, me voilà dans le bain pour quelques longueurs à 8:30 am

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Un test de 400 m plus tard, Julian m’explique les bons points de ma nage. J’ai été agréablement surpris, du positif ?! je prends 🙂 Ensuite, ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’il est clairement orienté nage en eau libre et triathlon. Le discours est enfin différent de celui des nageurs pur souche. Julian prône l’efficacité à l’entraînement pour répéter la même chose en course. It makes sense !

Une longueur punchy avec les optimisations :

Ce que je retiens c’est qu’il n’y a pas besoin de chercher à avoir un style académique pour nager efficacement, la respiration d’un seul côté va m’aider à aller plus vite et l’utilisation régulière du pull-buoy va renforcer mon plaisir.

Dans les suites de ce coaching, je repars boosté comme jamais pour aller m’exercer à la piscine. J’ai été convaincu par le discours de Julian car j’ai immédiatement perçu une différence en efficacité, mesurable sur le chrono. En conclusion, un verrou mental vient de sauter pour me permettre de viser les très longues épreuves, et ça c’était peut-être le plus important !

Update : Quelques semaines plus tard :

 

et j’ai sensiblement amélioré mon chrono sur distance 70.3, presque 10% de mieux !

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Update 2018 :

 

4 réponses sur « Coaching nage en eau libre avec Julian Nagi »

Et bien, tu ne laisses rien au hasard, j’adore ca.

Tu peux nous en dire plus sur les modifications? A vue de nez je dirais fréquence des bras, battement plus rapide pour stabiliser le tout, et du coup une main qui plonge moins sous l’eau lors de l’allonge?

En tous les cas, tu as une belle horizontalité, meme avant correction je trouve. Et avec le PB, tu as plus de roulis non, c’est le but?

Ca me rappelle qu’il faut que je fasse acheter une go pro au club 😉

Full analysis https://www.youtube.com/watch?v=rgVtFl7gmCk&feature=youtu.be si tu as le courage de regarder ça !

Les trois modifications : respirer uniquement à droite pour moi, revenir avec de l’amplitude de bras serait plus adapté en eau libre et ça me permet de faire rentrer la main plus loin dans l’eau, et enfin le catch n’pull : loin devant et hop je replie un peu le coude vers moi pour attraper plein d’eau.

Et le truc sympa : PB à gogo, tout le temps même !

Nous n’avons pas parlé spécifiquement de roulis ou pas. Le message était globalement qu’il n’y a pas besoin de ressembler à un nageur parfait de piscine pour bien nager en eau libre et surtout pour aller plus vite dans l’eau et globalement sur le triathlon.

Et tu as bien raison la vidéo est un vrai plus car les sensations et la réalités sont parfois décalés (du bon et du mauvais ignorés)

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