Récemment, j’ai été assez irrité par un collègue médecin généraliste qui a relayé la fluindione d’une patiente par du fondaparinux (sic). La patiente avait également de l’aspirine, avait déjà fait un AIT, une insuffisance rénale chronique entre 30 et 40 de clairance et un degré de compréhension médiocre de la situation. Fort heureusement elle devait bénéficier d’une coloscopie diagnostique non urgente. Je l’ai renvoyé chez elle.
Le médecin qui a fait ce relais n’est pas son médecin traitant. J’ai demandé à la patiente s’il avait pris en considération notre « petit courrier » : « oui il a dit que ça se faisait plus ! » Hum.
Cette situation m’a interpellé vis à vis de deux problèmatiques : celui de la pratique médicale du relais AVK-héparine en tant que telle, et notre pratique d’anesthésistes qui communiquons peu (ou en tout cas de façon très hétérogène) avec les médecins traitants.