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sub 40′ 10k #check !

C’est avec un mélange d’appréhension et d’envie que j’ai abordé le 10 km de Fleurbaix ce 2 mars 2014. Appréhension parce que je ne connais pas la distance en compétition et d’envie parce que cette course est l’aboutissement d’une belle préparation.

Je suis arrivé confiant grâce à l’entrainement concocté par Jean-Pierre Monciaux de VO2 Optimum Training. Son plan avait formidablement bien marché pour moi à Berlin. Aujourd’hui le capital confiance se renforce avec ce chouette 38’40 » Le travail de PPG à haute intensité guidé par Valérie et Barbara de FD Studio a également payé : mes jambes ont tourné à plein régime sans coup de mou 🙂 Bref je suis vraiment content de la préparation et ma réflexion autour de la récup’ je suis arrivé frais, sans bobo au moment de la course.

Schématisation de la charge d'entrainement (bleu=chronique, rose=aigüe) selon Training Peaks
Schématisation de la charge d’entrainement (bleu=chronique, rose=aigüe) selon Training Peaks

L’environnement était super, un joli village, une belle campagne toute plate, du monde et un joli combo ciel bleu-soleil. Le départ a été rapide mais le groupe est vraiment dense sur les petites routes, dur de se frayer un chemin ! J’ai joué le jeu de partir derrière pour laisser les plus rapides foncer mais c’était un peu une stratégie de bizuth parce qu’il a vraiment fallu jouer des coudes et rebondir entre les trottoirs pour rejoindre des coureurs à la même allure.

Les trois premiers kilos se passent dans le rythme, 3’44 », 3’51 et 3’50 ». Je visais moins de 40′ et je me suis dit que je pouvais pousser jusqu’à 3’50 », j’avais réglé le Virtual Partner à ce rythme pour analyse d’un coup d’oeil si j’étais dans les temps. Les sensations sont très bonnes, je cours intensément mais presque « facile »

Après on rejoint une autre flopée de coureurs qui ont pris un autre départ pour faciliter les flux. Bon en fait ça embouteille un peu quand même hein… Le rythme ralentit, je me faufile comme je peux…

A partir du cinquième on sent que la masse ralentit, je m’efforce d’accélérer pour juste rester au même rythme. Tous ces petits gruppetti sont très piégeux, ma course a ressemblé à un yoyo entre des grappes de coureurs. Il ne fallait pas se laisser aller à calquer le rythme des autres, j’ai une mission : la mienne.

Au sixième j’ai la patate. Au septième je suis dans les choux. Bizarre ce format de course 😉  la banderole 8 je pense que ma mission est gagnée et l’essoufflement devient plus intense. Mon cerveau ne veut pas me faire accélérer. C’est un point qu’il va falloir que je travaille.

Au neuf, c’est dur, j’essaye de regarder loin devant moins mais je ne vois pas de banderole. Je n’ai pas assez de vista pour faire un vrai long sprint. Ma respiration commence à être chaotique. A la vue de la banderole, j’accélère mais il ne reste vraiment pas grand chose. Je suis déçu par mon finish, j’aurais du plus me mettre dans le rouge sur la fin. Fallait tout tenter !

Je passe la ligne en 38’40 » je pense.  Yeah ! Mission Accomplished.

En conclusion :

  • bonne préparation (VO2OT+FDStudio+Alimentation+Sommeil+Foam roller=OK 🙂
  • belle intensité dans le coeur de la course
  • ma respiration est vraiment chaotique sur la fin… avec mes mauvaises EFR je me demande si je ne vais pas devoir chercher un jour ce qui se passe
  • finish franchement améliorable
  • je reviendrai sur course courte, c’est difficile mais intéressant (mais je préfère le long)