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Triathlon de Morzine 2023

Petit retex rapide sur le triathlon de Morzine 2023. Plus un mémo pour ma pomme qu’un texte emphatique…

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sport vélo

Endurance

45 min endurance haute, lactate 1,5 mmol/ à la fin
Evolution fréquence cardiaque durant cet exo de 45 min, pas de découplage. Traduit probablement bonne zone d’endurance pour bosser.
%HRR/%6MinP cher à Stephen Seiler

Le lendemain, même style d’exo mais je monte un peu la puissance pendant l’intervalle de 45 min :

Un peu plus de puissance pendant les 45 min, lactate 1,9 mmol/l
Apparition d’un *léger* découplage

Recherche de Z0 chère à Alan Couzens et balisage de l’endurance par la lactatémie
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sport vélo

Les émotions parlent #TDF23

https://youtu.be/pjTROQR9pHQ

^^A lire sur YouTube car l’intégration à d’autres sites web est désactivée par la chaine Tour de France.

 

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matériel sport vélo

Vélos Canyon : la débandade

Dans les derniers mois j’ai vécu beaucoup trop de mésaventures avec mon vélo de contre-la-montre. C’est un Canyon Speedmax CF SLX que j’ai acheté en 2017 pour me préparer à Challenge Roth.  

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sport triathlon vélo

test d’une séance courte au seuil

J’ai adoré ce podcast :

https://youtu.be/3XXIrY1gY64?t=2040

Vers 34 min, le coach et coureur David Jeker explique qu’il pense intéressant de créer un grand gradient de lactate entre une concentration de lactate dans les fibres musculaires et le sang. Si on a fait tourner la glycolyse longtemps à fond, forcément le compartiment sanguin s’est rempli et le gradient est moindre que si on garde une lactatémie en dessous de 2 mmol/l par exemple. Il peut donc être intéressant d’avoir de grandes plages de récupération pour que la lactatémie redescende.

Je me suis donc fait un petit exo sur intervals.icu pour le tester.

Par approximation avec pleins d’autres entraînements, je pense que mon deuxième seuil est à 155-160 bpm (pour 177-180 max). Une estimation grossière de mon FTP est 250 W (3,9 W/kg)

Ca a donné ça :

Cet exercice était très intéressant et surtout je l’ai trouvé très gérable. J’en sors avec de l’énergie pour aller nager et ça me plait bien !

I loved this podcast:

https://youtu.be/3XXIrY1gY64?t=2040

Around the 34th minute, coach and runner David Jeker explains that he finds it interesting to create a large lactate gradient between the concentration of lactate in the muscle fibers and the blood. If we have been running the glycolysis at full throttle for a long time, naturally, the blood compartment gets filled, and the gradient is less pronounced compared to keeping the lactate concentration below, for example, 2 mmol/l. Therefore, it can be beneficial to have longer recovery periods to allow the lactate levels to decrease.

So, I decided to do a little exercise on intervals.icu to test it out.

Based on approximation with many other workouts, I believe my second threshold is around 155-160 bpm (out of a maximum of 177-180 bpm). A rough estimation of my FTP is 250 W (3.9 W/kg).

Here are the results:

This exercise was very interesting, and most importantly, I found it very manageable. I come out of it with energy to go swimming, and I quite like that!

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sport vélo

Exemple de fatigue ?

Deux séances similaires très proches dans le temps mais dans des contextes de fatigue différents.

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freak matériel sport triathlon

Mes aventures merveilleuses avec Chronopost

Lors du dernier triathlon de Morzine, je me suis senti à l’étroit dans ma combi de natation Zone 3 Vanquish, j’ai pris un peu de masse et j’étais à la bordure de leur tableau de taille. J’ai fait mon travail de comparaison des combis et j’ai écouté les conseils de potes : j’ai choisi une Huub Varman. Je l’ai acheté chez Waat Shop qui est le distributeur français officiel de Huub.  

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sport triathlon

Compte-rendu technique Jesolo 70.3

Petit billet aide-mémoire pour les détails techniques du « half » de Jesolo 2023.

Poids 10 jours avant la course : 63,7 kg

Grosse baisse de l’entrainement avant la course (vacances en famille)

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montagne sport

Ski de rando à Peisey-Vallandry

J’aime la montagne. J’ai toujours aimé le dénivelé positif. Enfant, j’ai des supers souvenirs de classe de neige à Saint-Gervais. Et bizarrement, l’un des trucs dont je me souviens le mieux c’est la course qu’on faisait avec Cédric D. et Lionel K. dans la pente en dessous du télécabine pour arriver le premier à la douche.

En 2020, je me suis initié au ski de randonnée et j’ai aimé ça. Rien de foufou : des petites traces balisées dans la station ou des remontées le long des pistes. Je retrouvais un sentiment d’aventure, les petites galères à gérer des pentes un peu trop difficiles pour moi, rechausser dans la pente… A la fin de la semaine, je suis assez confiant pour aller sur le chemin le plus éloigné : Carroz-Blanc. C’est balisé et facile finalement. Je rencontre pleins de skieurs alpins qui descendent. Je comprends alors que c’est un hors-piste classique de basculer des Arcs au col de la Chal vers Nancroix par ce chemin. Je me dis que je le ferais en montée un jour !

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freak pédagogie sport vidéo

Les seuils selon IRONUMAN

Ce matin, YouTube m’a poussé devant les yeux la dernière vidéo de Tristan P. alias IRONUMAN (CAPS LOCK POWERED). Je m’apprêtais à faire mon échauffement avec quelques petits extraits d’Underscore_, à la cool,  mais là le thème était trop attirant. Click bait ! Et ben c’était super cool, la vidéo m’a tellement excité que ma séance est passée toute seule ahahah !

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freak sport

Lactatémie en natation

Mon Lactate Pro 2 m’a lâché en novembre à peu près en même temps que mon Canyon Speedmax, mais amor fati, j’en ai recommandé un illico presto pour continuer à m’amuser avec mes données physiologiques.

Depuis quelques mois, l’usage de l’analyseur de lactate de terrain (point of care device) s’est « démocratisé ». Mimétisme des champions, niveau global des amateurs qui monte et apparitions régulières sur les réseaux sociaux des pros sont probablement à la racine de cette épidémie de finger pricking !

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Bilan sportif 2022, analyse technique

Deux billets pour une année light sur le plan sportif ! wow wow wow !

Je veux écrire que la musculation m’a sauvé de douleurs chroniques en course à pied. Depuis des années, 5, 6 ans ? je trainais des douleurs de hanches sans explications médicales. Chaque sortie longue à pied me faisait boiter pendant plusieurs jours. J’ai essayé plein de choses pour corriger ça… l’objectif annuel numéro 1 : faire du sport sans blessure… A partir de mai 2022, à la recherche de nouveauté dans le sport, j’ai enfin réussi à faire de la musculation régulièrement. J’ai trouvé une salle proche de chez moi, avec un coach très pro qui personnalise très bien les exercices. J’ai ainsi réussi à créer une nouvelle routine autour de ça. Je ne fais pas de PPG dans le sens classique de mouvements au poids de corps comme des fentes, des « air-squats » ou ce genre de choses, non, je vais à la salle de sport pour bouger du lourd et faire des séries proches de ma force maximale (le fameux 1 RM). Et voilà, je ne sais pas comment ça a marché mais je cours enfin avec plaisir et sans avoir l’arrière pensée que je vais morfler les heures et les jours qui suivent. Mes hypothèses sont que les tendons se sont renforcés, des muscles mal utilisés ont pris de la force et peut-être que des sécrétions hormonales ont favorisé la disparition de mes douleurs en course à pied. J’y vais sans prise de tête, parfois je ne fais que 30 minutes, parfois j’y reste plus d’une heure. De temps en temps, je me pousse plus que d’autres fois, à l’instinct, j’essaye juste de faire régulièrement travailler tous les grands groupes musculaires. Si possible, sur des mouvements polyarticulaires classiques comme une traction ou un squat. Au fil de l’année, j’ai réussi à atteindre les objectifs que je m’étais fixé : soigner les douleurs, faire 10 tractions et construire une habitude. Le dernier point sera à surveiller sur le long terme mais je suis assez confiant. Je suis dans une logique d’entretien de la force pour la santé qui me donne envie de revenir. Pour ceux qui aiment les datas, je reste dans des charges de débutants 🙂 Je pousse 57 kg au développé couché environ sur une barre guidée et je squatte mon poids du corps environ 67 kg. La priorité reste aux sports d’endurance mais je me prends au jeu et retrouver un côté ludique aux séances de sport me plait ! Et un bénéfice secondaire auquel je ne m’attendais pas est la meilleure « proprioception » de certaines parties du corps comme l’épaule et je pense que ça m’aide en natation.

Ensuite, un autre grand apprentissage de l’année qui sommeillait en moi mais qui est plus évident aujourd’hui : je n’aime pas l’ultra-endurance. Je suis séduit par les récits, mais le travail et les risques qu’il faut prendre pour s’entraîner beaucoup à vélo ne me conviennent pas. J’ai été surpris de me sentir progresser en « endurance + » sur de longues sorties à vélo tout seul, mais je n’ai pas envie d’aller souffrir de longues heures sur le vélo. L’objectif de se confronter à l’inconnu et de traverser de la souffrance pour en sortir heureux m’est désagréable et le jeu n’en vaut pas la chandelle pour moi. En plus, ça contrevient à mes principes de « sport santé » par les risques très élevés que l’on prend en faisant du cyclisme sur route. Donc voilà, le fantasme du métabolisme super efficient en endurance s’évanouit et ce d’autant plus que je consacre du temps à la musculation et au développement (ou plutôt entretien !) des fibres rapides.

Troisième point, la compréhension de l’allocation de l’énergie et du stress. Je suis de plus ne plus conscient de ça. J’y suis arrivé en réfléchissant au carrefour entre ma stagnation, le stress personnel et professionnel des derniers mois et la lecture des propos de Killian Jornet ou du Train Norvégien. Pour progresser, il faut investir du temps et doser convenablement les entraînements. C’est déjà assez difficile dans le meilleur des mondes. Alors quand de nombreuses contraitnes externes s’empilent… Je perçois de plus en plus l’importance d’une tranquillité d’esprit pour que le corps ait de l’énergie à allouer au développement physique. Ainsi, lorsque je rumine de (bêtes) problèmes professionnels, surtout des relations interpersonnels et des problèmes de management plus que des vrais tracas médicaux, ça me bouffe de la ressource mentale et je suis persuadé que ça me fatigue. Il est compliqué pour moi de mitiger ça car pas mal de choses ne dépendent pas de moi, mais je prends pour objectif d’apprendre comment je réagis au stress et comment l’éviter en prenant de la hauteur. J’ai été marqué par le billet de blog de Kilian Jornet en lien ci-dessus ou par les interviews de Gustav Iden et Kristian Blummenfelt où ils expliquent leurs journées très simples d’entraînement. Ils cherchent à se simplifier la vie pour pouvoir se reposer correctement entre les entraînements. Ainsi, je vois un art subtile de gestion du temps pour vivre plus cool. Parfois il faut investir un peu de temps dans des choses un peu fastidieuses mais secondairement on peut y gagner beaucoup en tranquillité d’esprit. Par exemple, la préparation de repas à l’avance est l’exemple même de tâches qui peut faciliter la vie. De même dans la vie de couple, savoir s’organiser pour respecter les contraintes des deux personnes libère d’une forme de stress… J’ai des pistes pour mieux gérer mon stress, un peu comme avec la musculation, il faut que je me les approprie. Je pense notamment que sortir des réseaux sociaux est une bonne piste. Fuck FOMO, go forward !

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Bilan sportif 2022, fil chronologique

Un billet de plus dans la catégorie « Bilan annuel« . J’ai commencé par relire le précédent, et j’ai bien fait, j’évite de commencer par la même blague nulle.

Fil chronologique de l’année 2022

J’ai commencé l’année en ayant en tête de faire un focus sur l’endurance longue à vélo. Je cherchais un défi. Je me suis inscrit à la Race Accross France version bizuth sur le format 500 km. J’imaginais que ça ferait environ 24 heures de vélo d’affilée. En janvier et février, j’enchaine les séances en endurance haute, le fameux Z2. Beaucoup de home-trainer. Relâche à pied dès le début de l’année avec seulement de courtes « sorties » pour aller travailler en courant (5 km). En mars, la course à pied disparait de mes entrainements, j’essaye de faire un max de vélo avec des sorties très longues pour chasser les petits carreaux et de l’intensité sur home-trainer. C’est fastidieux mais je me sens progresser à vélo avec la possibilité de faire de longues sorties à un intensité plus élevée que d’habitude comme là par exemple. C’est bien sentir qu’on passe un cap mais c’est du boulot, c’est un peu fastidieux et je me fais régulièrement peur à vélo à cause de chauffards ; rouler en semaine expose à plus de risques. Avril démarre fort avec un grosse sortie sympa et punchy, 150 km à 28 de moyenne, c’est pour moi significativement plus élevé que d’habitude !

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Le train norvégien

Depuis 1 an, les triathlètes norvégiens sont en haut de l’affiche. Gustav Iden et Christian Blummenfelt prennent toute la lumière et les médailles. C’est marquant car ils s’entrainent à deux depuis des années et après les jeux olympiques de Rio, le coach Olav Alexander Bu a pris en main leurs entraînements en s’appuyant sur énormément de données physiologiques. Comme ils sont couronnés de succès et paraissent (aujourd’hui) invincibles, tout le monde du triathlon cherche à comprendre les clés de leurs succès. Du coup, comme en plus ils ne sont pas les derniers à s’engager dans le sport business, on les voit beaucoup dans les médias. Je me suis enchainé pas mal d’interviews pour essayer de comprendre et espérer trouver des choses applicables pour les amateurs comme moi.

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Compte-rendu du triathlon de Morzine-Montriond

Le samedi 27 août 2022, l’équipe de Buzz Performance a sauvé ma saison sportive grâce au triathlon de Morzine. Je les connais pour avoir  découvert Morzine grâce à eux en 2016. Je me souviens de ce dimanche de printemps où j’ai appris par mail la date de ce triathlon qui pouvait coller avec mes vacances. J’étais déprimé après avoir décider de ne pas participer à la RAF 500 et j’ai tout de suite vu une opportunité de me relancer. Je me suis donc inscrit et je retrouvais un cadre pour rester régulier dans les trois sports.

J’ai passé des vacances sportives les trois semaines précédents le triathlon ce qui m’a préparé convenablement (rien de foufou non plus, en 2019, je montais à 2000 de charge Garmin pendant les vacances ! là c’était plutôt 700-1000). La préparation était très « au feeling », pas de vrai tapering non plus, la montagne est trop belle pour m’empêcher de crapahuter les jours précédents… Il n’y a que la veille où je n’ai rien fait, j’en ai profité pour faire mes bagages (je quitterai Morzine juste après le triathlon, snif pas de place sur place, le championnat du monde de VTT aux Gets a saturé les logements) et préparer le matos pour le triathlon. Heureusement, le format M rend les choses assez simples niveau alimentation mais je suis quand même un peu rouillé dans l’organisation (pas de tri depuis septembre 2019 !)

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Petit commentaire sur charge d’entraînement et HRV

Julien Djozikian a publié un billet sur la charge d’entraînement sur son blog Mangeur de cailloux. Allez le lire 🙂 C’est un sujet qui me tient à cœur et j’ai souvent écrit dessus avec ces billets par exemple :

Si des pros utilisent l’analyse HRV avec souvent une équipe de soutien et de conseil à ce sujet (suivi médical ou coach) je pense que les pros n’utilisent pas les graphs de charge type PMC fitness/CTL. En tout cas, je n’ai pas entendu de tel témoignage., même de la part de Lionel Sanders qui est parfois parti dans des directions bizarres en auto-coaching…

Tous ces outils comportent un grand piège « d’angoisse de performance » avec un stress néfaste de se voir mal noté sa nuit de sommeil ou sa récupération. J’y vois le même phénomène que l’épargnant qui regarde tous les jours les fluctuations sur les marchés financiers. Il sera plus impacté émotionnellement par les mouvements négatifs que par les hausses. Ainsi, même si ça m’intéresse, je tends à masquer ces informations sur ma montre et je m’apprête à me relancer dans une période préparatoire « de base » en masquant le statut d’entrainement Garmin.

Quoiqu’il en soit, voici ce que j’ai répondu au billet de Julien :

« Salut Julien !

Le blogging n’est pas mort ! Merci de continuer à le faire vivre.

Nous arrivons aux mêmes conclusions à propos de la charge externe (nos entraînements) et de la façon dont on digère tout ça (HRV).

Après avoir fait des suivis de charges externes dans tous les sens, y compris avec une bonne pondération du RPE dans un fichier perso (sur mon site si tu cherches logbook ou CTL tu vas te marrer) je n’ai jamais vu de chiffre CTL/fitness clé ou TSB avant compétition. Si l’idée était intéressante sur le papier, je pense qu’aujourd’hui ça se résume à un joli graph d’appel marketing pour TP/Strava. Il reste peut être l’indicateur de pente de progression (ramp rate) mais je trouve que c’est plus a posteriori qu’a priori car il est très difficile de faire l’adéquation entre calcul d’une charge hebdo X pour faire un ramp rate de Y et de le réaliser concrètement. Il y a aussi un risque à en faire trop pour nourrir l’algo et faire monter Fitness/CTL sans que ça se révèle bénéfique en pratique.

Sur analyse HRV et équivalents (DFA1a), pour m’occuper tous les jours de signaux biologiques, je pense qu’il y a une grosse problématique d’artefacts à régler quelque soit les systèmes (Whoop a l’air d’être le pire). HRV4T en se focalisant sur une courte période de temps fait un choix intelligent à ce sujet. Peut être qu’on va bientôt nous ressortir le patch cutané pour analyse plus pr visé nocturne ?

Je me suis intéressé à tout ça y’a bientôt 10 ans et plusieurs utilisations récurrentes d’HRV4T et pour moi la contrainte n’en valait pas la chandelle au quotidien. Je dois quand même dire que ça a probablement participé à baisser drastiquement ma consommation d’alcool.

Sur Body Battery, je le trouve assez en ligne avec le ressenti. Néanmoins je trouve son utilisation quotidienne inutile. Je peux faire une compétition de sport bien que je me réveille en dessous de 100/100. De même je ne vais pas annuler un entraînement du soir parce que je suis à moins de 50. Probablement un peu plus utile sur la tendance 3-4 jours. Si on creuse jour après jour, on verra le chiffre du matin baisser ou stagner. Mais les sensations devraient être négatives aussi… donc pourquoi un chiffre ?

Pour avoir vécu une année pleine de hauts et de bas (merci l’immobilier ;)) je pense aussi que ces outils peinent à capter les grosses tendances de fond et l’état « neurologique » ou psychologique dans lequel on est. Pour avoir eu beaucoup de stress professionnel début 2022, je pense qu’il est illusoire dans un tel contexte de faire des progrès sportifs et il y a un risque à s’entêter et nourrir un cercle vicieux…

Je pense qu’il faut donc savoir écouter ses sensations, travailler son hygiène mentale et savoir écouter son corps (appétit, sommeil, libido, érection matinale, cycles menstruels, résilience au stress quotidien, etc)

Il faut une charge d’entraînement pour progresser mais gaffe à l’explosion quand on est trop gourmand, je pense qu’on bascule vite dans une zone de danger. Il faut y aller mais savoir ne pas y rester.

On cherche une forme de graal qui nous guiderait pour l’entraînement le plus optimal… mais je pense que c’est une sorte de chimère. Il n’y a pas un entraînement clef qui change la donne, c’est une illusion mentale.

Je peux parler de ça pendant des heures, mais les textes de plus de 200 mots rebutent 😉

PS dans la série site web de suivi, j’aime bcp intervals.icu qui fait beaucoup de belles choses pour un donationware. »

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histoire d’un pétage en règle

Cet été, je suis allé avec mon pote Patrick découvrir le plateau des Millevaches à travers la Creuse et la Corrèze. Je suis arrivé avec peu d’entrainement et peu de fatigue sportive, mais sans fraîcheur à cause de la chaleur des jours précédents avec des nuits médiocres.

Score de sommeil Garmin la veille de la sortie : 73/100, 6h20 de sommeil avec stress à 22. Quand je dors peu entre 22h et minuit, je sais que ça m’impacte… fréquence cardiaque au repos nominale à 42 ppm, body battery au réveil : 68, ça c’est pas normal pour moi. Mon poids est au plus haut ever, autour de 65 kg.

Je n’aime pas faire de la voiture, alors quand c’est de la Nationale une voie, c’est encore pire. Tant pis, je positive en étant content de la journée vélo qui s’annonce. Faut savoir parler à son cerveau dans les moments désagréables, ça module les circuits dopaminergiques 😉 J’écoute aussi de bons podcasts, notamment Andrew Huberman vis à vis duquel j’avais un a priori un peu négatif mais ça se révèle intéressant en prenant le temps d’écouter les épisodes et pas juste des extraits sur You Tube.

Un petit café au PMU de Chateauneuf-la-Forêt et c’est parti ! On part avec un petit vent de face et ça ondule d’emblée. Up & down non stop. Assez vite, je sens que ça va être difficile ! déjà parce que je ne sens pas le jus/la fraîcheur/la giclette pour placer facilement de petites accélérations sur les bosses, et puis je vois (piège de l’homo garminus) que mon Training Effect est déjà haut alors que la sortie démarre à peine. On ne monte pourtant qu’à 200 W mais je pense qu’il devait y avoir un « uncoupling » important avec ma FC du fait de la chaleur et de mon manque de fraîcheur. J’en fais part à mon explosif Patrick qui est facile. Je me rassure aussi en me disant qu’on prévoit une pause à mi-parcours, ça devrait faciliter la sortie. Par ailleurs, la crainte de la chaleur est mitigée par un parcours ombragé et agréable. Je prends un premier gel et je comprends que ça va être compliqué de manger les barres quand il fait si chaud. J’aurais du mettre du Maurteen dans mes deux bidons plutôt que de l’eau… Sur les graphes Garmin, je suis à -5 de condition physique avant 1h de vélo… ça je ne le vois qu’a posteriori mais c’est cohérent avec mon ressenti. Je suis à 170 watts de moyenne jusqu’au km 35 (NP 196), ce qui est franchement élevé pour moi, c’est plus que ce que je mettais sur des halfs de préparation quand j’étais très en forme en 2019.

Bon gré, mal gré, le paysage est joli, le lac de Vassivière donne envie de piquer une tête. Patrick fait les descentes, et mizot’ plus léger de 10 kg je peine à le rattraper et je dois en remettre une couche à chaque début de montée. Mon rythme ralentit dans les montées et sur le deuxième quart du parcours je suis plutôt à 150 W de moyenne. Notez que sur mes sorties cool du dimanche je suis d’habitude à 130 W de moyenne (ouais rigolez pas) Heureusement l’heure du ravito arrive. Les restos dans la pampa corrézienne sont blindés, il faut apitoyer un gentil serveur pour se restaurer à Bugeat (L’Etablissement, très bonne assiette et prix ok!)

Le redémarrage est un peu poussif. Effet de vol digestif. Néanmoins, je suis content que ça ralentisse un peu. Par contre, ça tabasse dans les descentes, je dois faire de beaux efforts pour m’accrocher. Je positive en me disant que ça me fait plein de temps en zone 2 et que c’est un bon test/entraînement mais je ne suis trop « en prise » pour profiter de la balade.

La température monte, Garmin Edge 530 indique plus de 35°C, peut-être un peu exagéré sur l’appareil mais pas loin de la réalité d’après la météo. On aborde les dernières longues côtes de notre parcours. Je sens que c’est difficile pour moi, je « débraye » dès le pied de la montée et je me méfie du coup de chaleur, je bois beaucoup mais c’est difficile sur l’estomac avec le magret qui n’est pas vraiment digéré… la côte du Puy des Fayes sonnera mon glas. Je monte désormais à 130 W les côtes… L’objectif est désormais de mettre un coup de pédale après l’autre… Pic de température à 38°C enregistré par Garmin, condition physique -9 : c’est le pétage en règle. Je ne me sens pas en surchauffe, mais les jambes ne répondent plus. Je le ressens particulièrement au niveau des ischios. Pour moi, c’était attendu avec les nombreux efforts du début et le manque de glucides ingérés depuis le début. Je suis de façon « grossière » ma consommation de glucides durant l’effort et c’est évident que mon glycogène est au ras des pâquerettes. J’ai absorbé autour de 20g/h alors que je devrais viser 60-80 g/h sur une sortie comme celle là. J’ai trop compté sur la pause repas, je me surprends dans cette mauvaise gestion parce que nonobstant la chaleur, j’ai l’habitude de beaucoup manger sur le vélo. Voici une estimation grossière de l’évolution de mon glycogène pendant cette sortie :

Si j’avais rempli deux bidons de Maurten et pris un gel de plus, le graphique aurait pu ressembler à ça :

De plus à pied dans la chaleur, j’avais lu qu’on pouvait facilement cibler une allure 15% plus lente pour tenir le rythme sur un marathon. Donc ici, avec mon relatif surrégime dès le départ, c’était un peu chronique d’un pétage annoncé…

Mais je positive, lorsque je tournais les jambes au ralenti, à compter mètre après mètre le dénivelé en moins sur le Mont Gargan je gardais le sourire, le moral était bon, c’était très dur physiquement mais j’ai découvert qu’on pouvait dissocier les deux. Je m’amusais presque du goudron qui fondait avec les gravillons qui faisaient un petit bruit de Frizzy Pazzy sous mes pneus… Ça restera à coup sûr une sortie mémorable !

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déprime

salut

je n’ai pas créé un blog pour me plaindre

mais j’ai traversé une période difficile

quand on a envie de rien, c’est compliqué de faire quelque chose de constructif pour sortir des noires ruminations

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Liège Bastogne Liège 2022

Cinq ans après mon abandon et 2 ans de COVID plus tard j’ai enfin fait Liège Bastogne Liège et grimpé les bosses mythiques. Je me suis inscrit en 2019 et je me souviens très bien du moment de février 2020 où on évoquait de façon tout à fait extraordinaire le fait que l’épreuve puisse être annulée avec toutes les incertitudes que le Sars-CoV2 déclenchait… et effectivement l’épreuve n’a pas eu lieu, ni en 2020, ni en 2021.

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Les petits carrés

salut ami lecteur qui pédale !

salut les autres !

Petit billet de blog sur les petits carrés de Veloviewer. Ça fait des années que j’utilise VeloViewer et je trouve cette web app fort sympathique. Je vous avais déjà parlé du score d’Eddington que je trouve fort marrant. J’ai enfin passé le 100 km symbolique il y a quelques temps et c’était cool d’avoir de temps en temps cette motivation d’aller chercher les sorties à 3 chiffres pour monter mon chiffres d’Eddington. Récemment,  j’ai redécouvert les petits carrés VeloViewer et je trouve ça assez ludique ! Je vous explique.

Dans Veloviewer, le monde a été quadrillé selon une projection « rectangulaire » avec des carrés qui font approximativement 1 mile de côté (1,6 km). La gamification autour de ces carrés/carreaux/tiles s’articule en trois volets :

  • parcourir un maximum de carreaux de part le monde
  • faire la plus grande surface contigüe (aka cluster) c’est à dire une zone où vous avez parcouru tous les carrés adjacents
  • faire le plus grand carré de petits carreaux (max square)
  • en bonus, le site RideEveryTile.com répertorie aussi le plus grand carré de petits carreaux parcouru en une seule sortie (c’est un peu le paroxysme du caractère forrestgumpien de la chasse aux petits carreaux)

Dans Veloviewer, sur la page d’accueil « Summary » vous pouvez voir le nombre max de petits carreaux que vous avez parcourus, votre plus grand cluster et la taille du plus grand carré de petits carreaux. Pour ma part, je suis passé dans 4842 carreaux différents, j’ai un cluster de 697 carreaux et un grand carré de 21×21. Sur cette carte vous pouvez voir les carreaux que j’ai parcouru près de chez moi (les traces rouges sont les traces GPS de mes activités) :

On peut déjà bien s’amuser en essayant de monter ses stats sur les carreaux traversés, mais le jeu dans le jeu, c’est de se comparer aux autres, et il y a une véritable compétition mondiale pour le haut du classement ! C’est ainsi que j’ai eu la surprise de découvrir que le champion du monde du plus grand carré de petits carreaux habitait tout près de chez moi et qu’il avait parcouru au fil des années, un carré de 114×114 ! Il est passé partout de Dunkerque à Reims ! C’est un truc de fou !!

Pour ma part, ce petit jeu constitue une motivation supplémentaire pour aller rouler un peu plus loin que les parcours habituels. Et puis, au fil du temps, j’aimerais bien être dans le premier décile en matière du nombre de carreaux traversés, pour le moment je suis dans le top 20%, je me place à 83,8% parmi toute la population des athlètes qui utilisent Veloviewer.

Si vous aimez explorer le territoire autour de chez vous, j’avais écrit une autre petite note plus philosophique . J’adore la connaissance améliorée du territoire que me procure le vélo, le fait de tracer des parcours à suivre, etc.