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patterns come through repetition

Tout a commencé en septembre 2013, à la gare TGV de l’aéroport Charles de Gaulle, alors que je lisais un article de Sport & Vie sur la polarisation. Je venais de battre mon record sur marathon avec 3h08, mes jambes refusaient de descendre les escaliers mais j’étais heureux. L’article parlait des travaux sur la polarisation de l’entraînement. Le thème a excité mes neurones et j’ai commencé à lire des papiers de sciences du sport et à réfléchir sur le sujet.

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Coaching nage en eau libre avec Julian Nagi

J’ai commencé à vouloir nager le crawl en 2014. J’ai participé sur un coup de tête à l’Aquathlon de Lille en mars de cette année. J’ai brassé pendant 950 mètres sur les 1000 je pense ! C’était marrant d’être dans les derniers (j’étais à 5-7 minutes des premiers je pense), il y a plus d’encouragements !

J’ai persévéré en augmentant ma fréquence de visite à la piscine. Je ne nageais pas vraiment bien mais j’essayais de faire de plus en plus de longueurs en crawl. Ca relevait autant du défi pyschologique que physique d’ailleurs.

Peu après, j’ai acheté par hasard un livre sur la méthode Total Immersion, et je me suis organisé pour prendre un cours avec un enseignant de cette méthode. Cela a été une réussite pour moi car j’ai gagné mes premières sensations de glisse et plus de sérénité dans l’eau.

Au début, j’ai continué à faire les exercices comme des gammes, et puis j’ai enfin trouvé un truc que je cherchais : juste l’aisance qui me permettait de ne plus me battre dans l’eau. Je prenais du plaisir. J’étais lent mais ça me plaisait.

En 2015, j’ai nagé comme j’ai pu. Dans la deuxième partie de l’année, J’ai rejoins un club de natation local pour profiter d’une séance à des horaires qui me convenait. Les exos ciblés « club de nat » ne m’ont pas plus (et vazy les battements de jambes…) mais en passant du temps dans l’eau des petits progrès se font.

Après, si je regarde les choses en face il faut quand même bien constater que je stagnais.

J’ai pris rendez-vous avec Julian Nagi, un coach anglais que j’ai trouvé via le web. Le parachutisme m’a appris qu’il faut savoir se bouger pour aller voir le bon coach, quitte à faire quelques kilomètres.

Me voilà donc un jeudi matin dans le chouette quartier d’East Acton à Londres. IMG_5821Le cadre change drastiquement de ma piscine municipale défraîchie.

Après une petite discussion sur mon passé sportif et mes objectifs, me voilà dans le bain pour quelques longueurs à 8:30 am

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Un test de 400 m plus tard, Julian m’explique les bons points de ma nage. J’ai été agréablement surpris, du positif ?! je prends 🙂 Ensuite, ce que j’ai particulièrement apprécié c’est qu’il est clairement orienté nage en eau libre et triathlon. Le discours est enfin différent de celui des nageurs pur souche. Julian prône l’efficacité à l’entraînement pour répéter la même chose en course. It makes sense !

Une longueur punchy avec les optimisations :

Ce que je retiens c’est qu’il n’y a pas besoin de chercher à avoir un style académique pour nager efficacement, la respiration d’un seul côté va m’aider à aller plus vite et l’utilisation régulière du pull-buoy va renforcer mon plaisir.

Dans les suites de ce coaching, je repars boosté comme jamais pour aller m’exercer à la piscine. J’ai été convaincu par le discours de Julian car j’ai immédiatement perçu une différence en efficacité, mesurable sur le chrono. En conclusion, un verrou mental vient de sauter pour me permettre de viser les très longues épreuves, et ça c’était peut-être le plus important !

Update : Quelques semaines plus tard :

 

et j’ai sensiblement amélioré mon chrono sur distance 70.3, presque 10% de mieux !

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Update 2018 :

 

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sub 40′ 10k #check !

C’est avec un mélange d’appréhension et d’envie que j’ai abordé le 10 km de Fleurbaix ce 2 mars 2014. Appréhension parce que je ne connais pas la distance en compétition et d’envie parce que cette course est l’aboutissement d’une belle préparation.

Je suis arrivé confiant grâce à l’entrainement concocté par Jean-Pierre Monciaux de VO2 Optimum Training. Son plan avait formidablement bien marché pour moi à Berlin. Aujourd’hui le capital confiance se renforce avec ce chouette 38’40 » Le travail de PPG à haute intensité guidé par Valérie et Barbara de FD Studio a également payé : mes jambes ont tourné à plein régime sans coup de mou 🙂 Bref je suis vraiment content de la préparation et ma réflexion autour de la récup’ je suis arrivé frais, sans bobo au moment de la course.

Schématisation de la charge d'entrainement (bleu=chronique, rose=aigüe) selon Training Peaks
Schématisation de la charge d’entrainement (bleu=chronique, rose=aigüe) selon Training Peaks

L’environnement était super, un joli village, une belle campagne toute plate, du monde et un joli combo ciel bleu-soleil. Le départ a été rapide mais le groupe est vraiment dense sur les petites routes, dur de se frayer un chemin ! J’ai joué le jeu de partir derrière pour laisser les plus rapides foncer mais c’était un peu une stratégie de bizuth parce qu’il a vraiment fallu jouer des coudes et rebondir entre les trottoirs pour rejoindre des coureurs à la même allure.

Les trois premiers kilos se passent dans le rythme, 3’44 », 3’51 et 3’50 ». Je visais moins de 40′ et je me suis dit que je pouvais pousser jusqu’à 3’50 », j’avais réglé le Virtual Partner à ce rythme pour analyse d’un coup d’oeil si j’étais dans les temps. Les sensations sont très bonnes, je cours intensément mais presque « facile »

Après on rejoint une autre flopée de coureurs qui ont pris un autre départ pour faciliter les flux. Bon en fait ça embouteille un peu quand même hein… Le rythme ralentit, je me faufile comme je peux…

A partir du cinquième on sent que la masse ralentit, je m’efforce d’accélérer pour juste rester au même rythme. Tous ces petits gruppetti sont très piégeux, ma course a ressemblé à un yoyo entre des grappes de coureurs. Il ne fallait pas se laisser aller à calquer le rythme des autres, j’ai une mission : la mienne.

Au sixième j’ai la patate. Au septième je suis dans les choux. Bizarre ce format de course 😉  la banderole 8 je pense que ma mission est gagnée et l’essoufflement devient plus intense. Mon cerveau ne veut pas me faire accélérer. C’est un point qu’il va falloir que je travaille.

Au neuf, c’est dur, j’essaye de regarder loin devant moins mais je ne vois pas de banderole. Je n’ai pas assez de vista pour faire un vrai long sprint. Ma respiration commence à être chaotique. A la vue de la banderole, j’accélère mais il ne reste vraiment pas grand chose. Je suis déçu par mon finish, j’aurais du plus me mettre dans le rouge sur la fin. Fallait tout tenter !

Je passe la ligne en 38’40 » je pense.  Yeah ! Mission Accomplished.

En conclusion :

  • bonne préparation (VO2OT+FDStudio+Alimentation+Sommeil+Foam roller=OK 🙂
  • belle intensité dans le coeur de la course
  • ma respiration est vraiment chaotique sur la fin… avec mes mauvaises EFR je me demande si je ne vais pas devoir chercher un jour ce qui se passe
  • finish franchement améliorable
  • je reviendrai sur course courte, c’est difficile mais intéressant (mais je préfère le long)