La période des fêtes est l’occasion d’ouvrir de bonnes bouteilles. J’aime bien faire plaisir à mes papilles et j’adhère (avec modération !) au principe populaire franco-français des bienfaits d’un verre de vin occasionnel.
L’épidémiologie nous enseigne que la consommation d’alcool est parfois associée à un meilleur pronostic cardio-vasculaire mais aussi que le risque de cancer augmente avec la consommation d’alcool. Il n’y a donc aucune possibilité de recommander de boire de l’alcool pour obtenir un quelconque bénéfice en terme de santé. Pourtant, certains auteurs s’y essayent notamment en exacerbant les effets bénéfiques du vin et en cultivant le french paradox. Le NO sauvera-t-il nos artères ?
J’ai voulu savoir quelle était ma consommation d’alcool. Ainsi j’ai noté quotidiennement ma consommation d’alcool pendant l’année 2011. J’aime bien rendre visites à mes amis, je ne rechigne pas à prendre un verre de vin et/ou une bière et en même temps j’ai une tendance à analyser facilement mes comportements alimentaires ce qui peut biaiser le recueil. Disons, que je pense rentrer dans la catégorie des patients qui répondraient volontiers avoir une consommation occasionnelle d’alcool si la question leur était posée.
Verdict : 8,35 g d’alcool par jour en moyenne. Je n’aurais jamais imaginé être si proche que ça d’un verre par jour, surtout avec mes préoccupations sportives… La consommation ponctuelle de 3-4 verres par jour rythmée par les week-ends, est quelque chose qui est classiquement retrouvé dans les modalités de consommation d’alcool des populations les plus jeunes, c’est là que le bât blesse.
Je n’ai pas de conclusion à tirer de cette observation. Ca ne vaut pas grand chose, mais j’ai trouvé ça intéressant à partager.