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Voyager en voiture électrique

Il y a six mois notre vieille voiture a rendu l’âme. Après une première analyse du marché de l’occasion et du neuf, on a décidé d’acheter une voiture électrique. Nous n’avons qu’une voiture il faut donc un peu de polyvalence. Les possibilités pour notre budget et cahier des charges se rétrécissent alors assez vite. Après quelques essais, visites chez les concessionnaires et l’indispensable tableur pour estimer les coûts sur 5 ans, la conclusion est limpide : ça sera une Tesla. Notre choix s’est porté  pour une Model 3 Propulsion (le modèle de base). On peut discuter l’hésitation avec une Model Y mais c’est un peu futile.

L’expérience d’achat chez Tesla est spéciale mais efficace, le véhicule était disponible, nous saisissons une promo ponctuelle et il n’y a qu’à virer l’argent sur un compte bancaire et apporter la preuve d’une assurance pour venir chercher le véhicule. Je vais chercher la voiture dans un entrepôt à une dizaine de km de chez moi, j’y vais en courant bien sûr 🙂 Forrest Gump en short-tshirt c’est moi !

La prise en main est super facile même si on peut être impressionné par ce grand écran et la nouveauté. Il faut quand même se méfier de l’accélérateur, le couple donné très efficacement par le moteur électrique est surprenant, et je trouve personnellement que c’est un peu dingue. Je serais preneur d’un snail-mode automatique en ville notamment.

Arrive l’été et le baptême du feu avec l’usage sur de longs trajets. Je vous la fais courte : c’est hyper facile et la transition a été « naturelle ». L’objet de ce billet est plus de faire un témoignage que du prosélytisme. Je suis tout à fait convaincu que les déplacements en véhicule électrique sont une bonne chose et pleins d’articles sérieux peuvent vous l’expliquer.

Tout s’est donc bien passé : bornes fonctionnelles, pas d’attente spéciales, charge rapide vraiment rapide, pas de mauvaise surprise dans l’autonomie, fatigue bien moindre à l’arrivée, tout a été simple. La seule chose à laquelle j’ai fait attention sur le premier voyage c’est le pourcentage de batterie avec lequel je suis arrivé sur un lieu de vacances où je n’étais pas sûr de pouvoir charger. (En réalité on pouvait charger facilement)

Je crois que je fais ce billet surtout pour témoigner d’un détail qui m’a surpris et que je trouve tellement génial : l’efficacité chez Tesla de la recharge en descente ! En montagne, bien sûr ça coûte beaucoup d’énergie de grimper un col, mais en Tesla ce qui est magique c’est l’efficacité de la recharge à la descente, si vous avez une conduite souple le véhicule va significativement nourrir ses batteries, c’est génial !

En vert ce sont les moments où la batterie se recharge. Ici lors d’un trajet « ondulé » entre Morzine et Taninges.

Dernier point pour mon lectorat sportif, le transport du vélo. Après réflexion, j’ai opté pour le transport du vélo sur le toit avec un système de ventouses de la marque TreeFrog. Ca s’est révélé simple et économique. La consommation sur autoroute+montée en station a été de 15,5 kWh/100 km alors qu’en consommation mixte on tourne à 14, et autour de 14,8-15 sur autoroute, coffre chargé. Les points faibles à déplorer sont : l’absence de sécurisation du vélo lors d’un arrêt (on peut le piquer facilement), la vigilance à avoir lors du passage de portique, le coffre condamné une fois le vélo monté et l’attention à avoir sur la longueur du levier de l’attache-rapide de la roue avant qui peut toucher le toit en verre (préférer Thru-axle qui se visse avec une clé)

PS un article de mars 2023 sur VE vs thermique

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Digital Minimalism

Je viens de finir la lecture du livre Digital Minimalism de Cal Newport. Ça fait des années que j’observe l’impact des réseaux sociaux et des smartphones sur nos vies et surtout sur la mienne. On peut dire tout ce qu’on veut, ces trucs là ont changé la façon dont on fonctionne depuis 15 ans.

Un peu comme avec des optimisations alimentaires que je mets sur le tapis régulièrement, ma consommation de téléphone me préoccupe. Je ne pense pas psychose autour de ça, je ne réclame de digital détox, je ne me sens pas en burn-out à cause de mon abus de téléphone mais je sais que ça a un impact sur moi et que je peux m’organiser pour en tirer des bonnes choses et diminuer les excès. Je me souviens de l’arrivée de Facebook dans ma vie vers 2007, et comment on trouvait cool ce truc de pouvoir mettre autant de photos qu’on voulait en ligne GRATOS. C’était pour mon groupe de copains parachutistes un excellent moyen de prolonger le we de sauts et d’enchainer private jokes sur private jokes avec telle ou telle vidéo de saut foiré. C’était vraiment fun mais j’étais loin d’imaginer que je nourrissais une machine à marketing ultra ciblé… 

Cal Newport a mené l’enquête autour de ce sujet et il a mis en forme pas mal d’idées intéressantes et tout à fait accessible en anglais dans le texte. 

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conso freak

mes radineries

Je suis pétri de contradictions. Je suis capable d’acheter un truc très cher mais je cherche tout le temps à faire des petites économies. Je ne supporte pas de dépenser « dans le vent ». Je traque régulièrement mes charges et j’essaye d’optimiser ces dépenses récurrentes.

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Courte réflexion sur le quantified self

J’ai eu une discussion récente avec mon ami Greg au sujet des données fournies par nos montres. Il est clair que beaucoup de ces données nous noient dans des détails et ça génère de la frustration par rapport à la promesse marketing d’une montre qui vous aidera *au jour le jour* à prendre la bonne décision. Du style, votre sommeil est nickel, profitez en pour faire un entrainement difficile aujourd’hui. C’est déjà assez difficile de caser les entraînements dans un planning tout court, désormais il faut aussi parfois composer avec les pics de pollution, et maintenant nous sommes tentés de prendre en plus en compte les conseils de nos « wearables ». Hum.

Trop compliqué tout ça. Bien sur nous adorons bricoler, mettre du sens là où il n’y pas peut être que du hasard et avoir une sensation de contrôle. Mais la réalité est capricieuse. On peut lui tordre le bras régulièrement, ça nous revient souvent en pleine face.

Dans la série jouons à nous contraindre, j’ai essayé plusieurs fois de suivre la variabilité de mon rythme cardiaque. Grosso modo faut dormir à côté d’un spray d’eau, d’une bonne ceinture pectorale qui mesure la fréquence cardiaque et de son smartphone pour prendre deux minutes de mesures au réveil et trois minutes d’analyse du ressenti par des questions. Ma conclusion est que ça peut être intéressant mais que c’est trop lourd. Bien sûr dans le package marketing, on achète aussi la vie de petit pro cher à mon pote Daddy The Beat…

Mais j’aimerais voir quand même un peu de positif. Si tout ces datas sont peu « actionnables » au sens anglais, c’est parce qu’on reste avec le fantasme du micromanagement quotidien. Quand on les regarde très globalement (avec noyade des artefacts dans la masse des données) on peut voir des signaux intéressants. Pour moi, je retiens trois choses :

  • connaître sa FC au repos et ses fluctuations en fonctions de la fatigue
  • voir le volume global de sommeil sur de longues périodes
  • cristalliser l’impact de l’alcool m’a aider à ne plus boire une goutte

En 2019, j’ai vraiment pris conscience de l’importance de favoriser le sommeil, et sans même prendre en compte les siestes, ça se voit dans mes stats : S’il y a un autre appareil que j’aimerais bien essayer : c’est un Dexcom G5 pour analyser en continu la glycémie. J’aimerais bien savoir s’il y a des repas qui font plus ou moins exploser ma glycémie (même si je me doute que j’ai des muscles qui pompent bien vite plein de glucose). IMHO ce genre d’appareil permettrait plus de micro ajustements (sur le repas suivant par exemple) que les gadgets dont nous disposons actuellement. Malheureusement ça coûte une petite fortune, je ne sais pas si j’ai atteint ce cap de bricoleur pour m’acheter ça. (J’en suis pas loin mais quand même…) En passant, je vous signale ce Ted Talk sur un sujet connexe, l’idée est intéressante :

 

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J’ai acheté un capteur de puissance chinois

Il y a quelques années, j’avais découvert « vélochinois » sur onlinetri. Il racontait son aventure de construire un vélo à partir de zéro en commandant pièces par pièces sur des sites chinois comme Aliexpress. Je trouvais ça malin mais je n’avais ni confiance ni les compétences en mécanique pour ça. Alex/vélochinois a continué de développer sa présence sur les réseaux sociaux avec une chaîne You Tube. C’est un très bon athlète. Je ne suis pas toujours d’accord avec ses façons de faire mais ça c’est pas le sujet.

Toujours est-il que les algorithmes de YT ont fini par me pousser devant les yeux la chaîne China Cycling. L’auteur est un anglais vivant en Chine fan de vélo et adepte de bricolages à gogo. Il a fait des vidéos il y a quelques temps sur un salon du vélo en Chine, une des vidéos étaient dédiées aux capteurs de puissance chinois.