Catégories
course à pied

Se lancer pour un premier marathon

Un collègue m’a demandé mon avis pour se lancer sur son premier marathon. Voici quelques points que je pense utile pour cette aventure :

  • le principal c’est l’envie, si l’aventure vous tente, allez y ! 
  • Sauf contexte de surpoids vraiment gênant (IMC > 25) je pense qu’il n’est pas nécessaire de changer ses habitudes alimentaires pour préparer le marathon.
  • C’est bien d’avoir déjà un peu d’expérience de course à pied pour avoir trouvé les chaussures qui vont bien par exemple.
  • Pour la préparation, on peut choisir un plan (ou pas). Ma réflexion après avoir utilisé plusieurs fois des plans : c’est une arme à double tranchant. Ça cadre la prépa, mais pour les angoissés comme moi c’est aussi stressant de louper des séances. Les clefs qui ont fonctionné pour moi dans la prépa :
    • beaucoup d’endurance fondamentale genre à 10 km/h ou moins
    • savoir varier les allures, voir même faire des sprints courts en côtes
    • la régularité, c’est à dire courir une quarantaine de kilomètres par semaine les mois avant la course
    • éviter des trucs usants : les sorties de 20+ km pour se rassurer, et beaucoup courir à allure marathon
  • Selon votre état d’esprit, vous pouvez d’emblée fixer un objectif de temps pour motiver un peu la préparation. Néanmoins, je vous invite à la prudence, j’ai personnellement toujours trouvé dur de courir un marathon et ça serait con de se gâcher l’accomplissement de la course à cause d’un chrono. Je l’ai vécu plusieurs fois (3 sur 6 je dirais) et avec du recul je trouve ça un peu couillon.
  • J’avais acheté des bouquins en bon geek que je suis : laisser tomber, faut juste courir et lire mon blog (ahahaha) pour bien se préparer.
  • Reposez vous bien les 10-15 jours avant la course : diminuez le volume, gardez quelques rappels d’intensité, dormez +++ Vous ne perdrez pas en 10 jours les bénéfices de votre entraînement.
Catégories
course à pied nutrition sport

Hydratation et endurance

Plus je progresse dans ma pratique des sports d’endurance et plus je lis moins je sais ce qu’il faut faire en matière d’hydratation.  Pour le marathon de Chicago je suis parti avec une gourde dans chaque main, à Cancale je suis parti avec deux bidons de 750 ml sur les bretelles d’un sac à dos et à Berlin je n’avais qu’une gourde en main, j’ai bu 1 litre sur toute la course.

Je crois qu’il y a un problème avec l’hydratation dans les sports d’endurance et ma réflexion évolue… Je consomme de moins en moins d’eau sucrée sur une compétition courte.

Ce que je trouve problématique :

Catégories
course à pied freak sport

La semaine avant le marathon

La semaine avant le marathon est une épreuve en soi. Cherchant à mettre toutes les chances de mon côté, j’ai pris quelques jours de congés pour rattraper le sommeil manquant et soigner mon alimentation. Mais…

Mais le gamin que je reste a les nerfs à vif dans ces derniers jours précompétitif. On développe une sorte d’hyper vigilance propre aux sportifs pointilleux : « tiens ça me tiraille un peu par là… Aie aie je me sens un peu ballonné, etc » une vraie mamie hypocondriaque !
J’oscille entre attitude relax en me focalisant qu’il ne s’agit que d’un loisirs et une crispation de guerrier prêt à en découdre. Je bouillonne et je soupire. J’ai l’impression d’être en PCEM 1 et d’être dans la dernière ligne droite des exams. L’enjeu est ridicule et important à la fois : il ne s’agit après tout que de mettre en challenge ce que je suis !

Le train rentre en gare. A bientôt !

Catégories
course à pied

Marathon de New York 2012 : suite et fin

New York Road Runner a donné sa conclusion ce week-end quant aux solutions possibles pour les coureurs inscrits au marathon de New York en 2012 comme moi :

MARATHON RUNNERS
2012 Marathoners may choose one of the following options:

Catégories
course à pied voyage

Bounce

Sagittaire, je cultive l’ambivalence. J’appréhende le concept de la Voie du Milieu en zigzaguant entre les bandes d’arrêt d’urgence… Ainsi j’étais évidemment très enthousiaste en partant pour le marathon de New York mais je quittais la France avec un petit caillou dans ma chaussure, vous savez ce petit rien qui vous gêne mais pour lequel on ne fait rien.

D’abord, sur le plan sportif ma motivation est mollassonne depuis début octobre. Pardonnez moi si je joue les enfants gâtés mais j’avais l’impression d’arriver comme un cheveu sur la soupe à New-York. Mon entrainement de début 2012 a été chaotique, parfois à fond, parfois plus rien. Malgré ça, grâce à l’expérience qui s’accumule j’ai réussi trois jolies performances : mon record sur marathon à Paris en avril, mon record sur semi à Phalempin en mai et l’immense joie d’avoir survécu à ce que je considère comme un « vrai trail » dans les Aiguilles Rouges en septembre.

Catégories
course à pied voyage

Un rêve s’envole

et il va falloir courir derrière…

Bientôt 3 ans que je cours régulièrement. Régulièrement pour moi ça veut dire 3,8 fois par semaine, avec 45 km hebdomadaires. Finalement ça n’est pas grand chose au regard du volume d’entrainement des athlètes. Mais pour tout ce temps sur la route, combien de temps à y penser, à planifier et à essayer de respecter les entrainements dans l’agenda ? Beaucoup plus. Au final c’est ce qui finissait par user ma motivation dans les dernières semaines. J’avais donc pris la décision de lever le pied après ce dernier marathon. Pleins de nouveaux projets en tête, j’étais heureux de boucler un cycle et d’en commencer un autre. (Note : comprendre ici qu’en bon boulimique d’activités j’avais déjà casé plein de trucs dans l’agenda à la place de « courir »)

Mais tout ça c’était sans compter sur Sandy. Ah Sandy, que je l’aime quand elle admire les Ferrari rouges. Que la déteste quand elle se mesure en hectopascals. Sandy a dévasté la côte est des Etats-Unis et des dizaines de milliers de coureurs des 4 coins du monde : le marathon de New-York est annulé.

Billet rédigé dans la nuit du vendredi au samedi 3 novembre. La suite par ici.

Catégories
conso nutrition sport

Acides aminés ramifiés (BCAA) et boisson de l’effort

Les acides aminés ramifiés (AAR) sont à la mode. On commence à en voir apparaître de plus en plus dans les boissons de l’effort. Ces acides aminés doivent être apporté en quantités suffisantes pour en bénéficier. Je n’ai pas de données solides à vous présenter mais mon pifomètre dirait de l’ordre de 0,1 g/kg/jour.

Malheureusement la littérature scientifique n’arrive pas à nous expliquer s’il faut prendre ou non ces nutriments en complément de l’eau sucrée pendant un effort. De plus les AAR ont mauvais goût et sont difficilement miscible à l’eau ce qui pose problème pour créer sa boisson de l’effort soi-même à moindre coût.

Catégories
course à pied retex course sport top

J’ai couru mon premier marathon 2/2

Il est important pour moi de coucher par écrit mon vécu du marathon du Mont Saint Michel 2011. Ecrire clarifie souvent les pensées.

Catégories
course à pied retex course sport top

J’ai couru mon premier marathon 1/2

Voilà c’est fait. J’ai couru mon premier marathon. Le marathon de Chicago a été le premier, il restera sans doute le plus beau, mais je l’ai fait, je ne l’ai pas couru. J’ai « juste » découvert la distance à Chicago. Dans la Baie j’ai vraiment essayer de courir. Ainsi ce dimanche 29 mai 2011, grâce à de l’entrainement, du soutien et un peu de chance, j’ai fini le marathon du Mont Saint-Michel en 3h39 et 23 secondes.

A posteriori, cette épreuve a surtout été importante pour moi de part les enseignements que la préparation m’a apporté.

Catégories
conso course à pied médecine nutrition sport top

Le sport et les vitamines

Le sportif recherche la performance.

Tout ce qui peut l’aider à travers son entraînement, sa préparation mentale et son alimentation l’intéresse.

De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires plus ou moins dosés (parfois à des doses infinitésimales avec un but purement marketing comme dans les gels dits « Anti-Oxydant », laissez moi rire) à des prix souvent élevés surtout quand on calcule le ratio prix au mg de vitamine.

On imagine, que l’augmentation de l’activité physique implique une augmentation des besoins en vitamines et en oligo-éléments parce que l’on stresse son organisme.

De plus la dépense énergétique, l’oxydation massive de glucose génère une avalanche de radicaux libres, souvent montrés du doigt dans le vieillissement.

Je pensais ça, je me disais bon ok plein de sport mais damned ça me faire bouffer plus et me vieillir prématurément : je ne suis pas d’accord (je suis un grand angoissé et j’ai plein de trucs à faire donc je rêve d’une longue et active vie 😉 ) comme je vous l’ai écrit ce matin je prends donc régulièrement des compléments. (Les rats nous laissaient déjà suggérer le contraire).

Mais, aujourd’hui, je suis dans la confusion.

Une présentation à un congrès de la société européenne de nutrition entérale et parentérale a changé radicalement ma vision des choses et m’a ouvert à toute une nouvelle littérature en recherche fondamentale et clinique.

Une équipe allemande me donne envie de donner un grand coup de pied dans mes boîtes de gélules (sauf les oméga-3 bien sûr). Ces chercheurs spécialisés dans le vieillissement partent du constat bien expliqué dans la littérature que le sport est bénéfique car il prévient notamment le diabète et la résistance à l’insuline en général. Ceci non seulement en diminuant le surpoids mais en déclenchant des méchanismes spécifiques de sensibilisation à l’insuline.

Un article dans une revue tout ce qu’il y a de plus reconnu et de sérieux me bouleverse.

Ces chercheurs posent l’hypothèse que la sensibilisation à l’insuline (et donc l’effet bénéfique sur la santé) passe par la génération de radicaux libres, et qu’on contraire, un effet ponctuel/transitoire est donc bénéfique pour l’organisme. En donnant des antioxydants, on pourrait bloquer ces bénéfices.

Ainsi ils  ont travaillé avec deux groupes de jeunes sujets : des sujets non entraînés (20) et d’autres plus entraînés (20) (6+ heures de sport par semaine, VO2 max moyenne 54 ml/kg).  Ces sujets ont soit reçu de la vitamine C (500 mg) et de la vitamine E (400 UI) le matin, soit un placébo. Ils ont ensuite tous été entraînés : sur 4 semaines, 5 jours d’affilée, 20 minutes de vélo ou footing, 45 minutes de tours de pistes et 20 minutes de périodes de transition (échauffement et diminution de cadence à la fin), bref pas de la gnognotte.

Et bien la conclusion est que la prise d’antioxydants diminuent bien les marqueurs du stress oxydants mais aussi et surtout diminue la sensibilité à l’insuline qui est l’un des meilleurs effets bénéfiques de l’activité physique.

Les sagittaires aiment bien faire le grand écart dans leurs idées et comme il parait qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, je vous donne en scoop ma décision de diminuer certains compléments 😉 Par contre je conserve ma boisson avec mes acides aminés ramifiés 😉

take care.

PS, je vous conseille ce bouquin, il est très intéressant et sérieux (contrairement à ce que laisse suggérer sa couverture)

Catégories
course à pied livres pédagogie sport

Chirunning

Tous les coureurs vous le diront, ce qu’il y a de bien avec la course à pied c’est que c’est facile : baskets, t-shirt short et hop on peut aller courir.

Tous les coureurs ne vous le diront pas mais ce qu’il y a de difficile en course à pied c’est aussi le fait d’être livré à soi-même.

Catégories
course à pied retex course sport top voyage

Mon premier marathon

Ça y est, c’est fait ! Après approximativement 1200 km et 75000 kcal d’entrainement, un an après avoir pris la décision j’ai terminé un marathon.

J’ai choisi le Marathon de Chicago 2010. Un marathon de renom. J’ai compris bien tardivement que le 10/10/10 constituait une date amusante pour un grand évènement. J’ai choisi ce marathon car quitte à en faire un, autant vivre quelque chose de grandiose : eh bien je n’ai pas été déçu, une émotion incroyable !

Chicago

Je suis parti avec l’organisme Thomas Cook pour me simplifier la vie et surtout bénéficier d’un package avion+hôtel intéressant à cette période de rush où les prix flambent (45000 personnes qui débarquent à Chicago, même dans un patelin comme ça, ça se remarque.) Je dois dire que j’ai été content de leur organisation et de leur soutien, je n’ai pas eu particulièrement besoin de leurs services mais des compatriotes moins chanceux ont attesté de leur efficacité. Ils ont été de bon conseil en précisant de mettre ses baskets dans son bagage à main en cas de perte de valoche, j’avoue que je n’y aurai pas pensé (ma dernière valoche perdue aux US -avec mon parachute !!!- est arrivée 8 heures plus tard à l’hôtel, ce qui modère mon angoisse). Le seul bémol est la difficulté à la joindre par mail dans les préparatifs mais j’ai compris ensuite que le Marathon de New-York les accaparait énormément (2500 inscriptions je crois…). Cela a également été une excellente occasion de rencontrer de sympathiques coureurs, sportifs dans l’âme, se donnant avec plaisir dans l’effort sans culte irrationnel au Dieu Chronos, et ça c’était appréciable même si je cultive un petit côté compétiteur 😉

Alors cette course ?

Catégories
conso course à pied livres sport

4 mois pour courir un marathon en 4 heures.

Ce livre est un ouvrage synthétique à « l’américaine. » L’auteur est un journaliste sportif spécialisé dans la course à pied, lui même marathonien. Il se base sur l’exemple de son père qui a réussi à courir un marathon après une vie plutôt sédentaire. Je trouve l’ouvrage « très américain » dans le sens où l’auteur insiste sur la motivation à se donner pour atteindre un objectif en l’illustrant de ‘exemple de « Monsieur Tout le Monde qui peut y arriver ».

L’ouvrage se décompose en plusieurs parties courtes très faciles à lire, il n’y a pas de discours techinique déroutant en terme de VMA, VO2max ou autre.

La première partie d’introduction traite de l’organisation générale : équipement, alimentation. Puis l’auteur explique les différentes spécificités d’un entrainement : le fond, le fractionné, etc. Ensuite l’auteur décrit plusieurs programmes (j’ai l’impression que les plans proposent des séances moyennement intenses mais très fréquentes (plutôt 6 séances que 4 par semaine)) et aborde le marathon en soit et quelques mots sur la récupération pour terminer le bouquin.

En conclusion l’ouvrage est très abordable et constitue un ouvrage simple d’introduction. Les coureurs confirmés n’apprendront pas grande chose ici.

Les +

  • Le prix
  • Simple
  • Très pragmatique
  • Plusieurs plans d’entraînement

Les –

  • Partie sur l’alimentation peu développée
  • Quelques conseils un peu infantilisant : « comment attraper un verre d’eau »…