Catégories
freak

Time management for mortals d’Oliver Burkeman

J’ai commencé la lecture de 4000 weeks : time management for mortals. Je n’en suis qu’au début mais je trouve ce livre assez puissant. Pour le moment, ce que j’en retiens c’est qu’on vit mieux en acceptant que notre temps n’est pas parfaitement maitrisable contrairement à ce que tout le productivisme tech et cie veut nous vendre comme idées. Ça parait être une évidence mais c’est assez sioux comme on peut s’emmêler les pinceaux avec la gestion des tâches… slow is fast… less is more… via negativa… encore une fois !

Je vous glisse un petit exemple connexe que j’ai observé ce mois ci, j’ai reçu un peu plus de 720 mails dans ma boîte mail perso en juin 2023. Ceci alors que je me désabonne très régulièrement des mails de pubs et cie. Je pense que moins de 1% m’était adressé par une personne physique et avait un contenu intéressant pour moi. Des devis pour des travaux notamment ! Plus personne dans mes contacts ne dialogue par mail sur des sujets de la vie de tous les jours… si vous consacrez 30s par mail de sollicitation publicitaire, ça fait 12 minutes d’envolées par jour…

bref, désabonnez vous ! et keep it easy, c’est normal que l’on cherche à vous vendre des trucs et à vous prendre du temps, faut juste esquiver proprement !

Catégories
freak

stock picking is risky stuff

ce billet de blog a été déménagé vers mon substack https://nfkb.substack.com/p/le-danger-dacheter-une-action-en

Catégories
freak matériel sport triathlon

Mes aventures merveilleuses avec Chronopost

Lors du dernier triathlon de Morzine, je me suis senti à l’étroit dans ma combi de natation Zone 3 Vanquish, j’ai pris un peu de masse et j’étais à la bordure de leur tableau de taille. J’ai fait mon travail de comparaison des combis et j’ai écouté les conseils de potes : j’ai choisi une Huub Varman. Je l’ai acheté chez Waat Shop qui est le distributeur français officiel de Huub.  

Catégories
freak pédagogie sport vidéo

Les seuils selon IRONUMAN

Ce matin, YouTube m’a poussé devant les yeux la dernière vidéo de Tristan P. alias IRONUMAN (CAPS LOCK POWERED). Je m’apprêtais à faire mon échauffement avec quelques petits extraits d’Underscore_, à la cool,  mais là le thème était trop attirant. Click bait ! Et ben c’était super cool, la vidéo m’a tellement excité que ma séance est passée toute seule ahahah !

Catégories
freak sport

Lactatémie en natation

Mon Lactate Pro 2 m’a lâché en novembre à peu près en même temps que mon Canyon Speedmax, mais amor fati, j’en ai recommandé un illico presto pour continuer à m’amuser avec mes données physiologiques.

Depuis quelques mois, l’usage de l’analyseur de lactate de terrain (point of care device) s’est « démocratisé ». Mimétisme des champions, niveau global des amateurs qui monte et apparitions régulières sur les réseaux sociaux des pros sont probablement à la racine de cette épidémie de finger pricking !

Catégories
freak

Question à mon ami Greg

Salut Greg,

je profite de quelques jours de congés pour lire pour me divertir plutôt que de m’abrutir en scrollant les suggestions de You Tube. (J’ai l’impression que ces boucles infinies d’images ont un mauvais impact sur ma cervelle.) J’ai donc réouvert le livre d’économie de Gilles Mitteau de la chaîne You Tube Heu-reka. Comme tu le sais, mon éducation économique est nulle. La filière S à la fin des années 1990 a curieusement gommé tout intérêt pour l’économie alors que ça concerne tout le monde. On devrait tous avoir une éducation économique comme on reçoit une éducation historique. Je m’intéresse à l’économie ces dernières années pour mieux comprendre le monde et appréhender sa complexité. De façon provocatrice j’ai eu mes premières lectures économiques en m’intéressant aux cryptomonnaies. C’est un peu comme si je m’intéressais à la parentalité en me jetant dans la passion du B.A.S.E. jump mais ceux qui me connaissent reconnaitront un peu de mon style… Au fond tu sais que je mets en avant certaines tocades tout en gardant du pragmatisme.

Catégories
freak réseaux sociaux

Curation twiterrale

Récemment, j’ai retweeté ça :

Bon, je me suis fait chambrer mais je trouve ça bien vu ce tweet. J’ai beaucoup moins suivi Twitter au mois d’août et ça ne m’a pas tellement manqué. Disons que je suis d’accord que l’on s’expose à beaucoup d’agressivité pour peu de trucs positifs/intéressants. Pour la santé mentale la question de la consommation des réseaux sociaux se pose vraiment à mon humble avis.

En contrepoint, j’ai remonté un peu le fil des signets de 2022 pour repérer si des tweets étaient particulièrement intéressants. Let’s go !

 

 

 

Catégories
freak voyage

Stage avec Wim Hof en Pologne, part 4

Les alternances de haut et de bas vont se poursuivre en ce troisième jour. Le matin commence très fort. On sort marcher dans la neige en maillot de bain, pieds nus. On se tient tous par la main. Comme s’il fallait entrainer son voisin dans ce truc débile. On se rend à quelques pas de l’hôtel au bord de la rivière. Et évidemment, chacun saute dans l’eau à tour de rôle. Le principe mission commando ne m’effraie pas mais la morsure du froid sur mes pieds est vraiment très forte. Et manque de bol, je suis dans les derniers de la queue-leu-leu.

Heureusement, à l’époque je n’avais pas encore lu les excellents articles d’Alex Hutchinson sur le sport dans des conditions froides parce que j’aurais trouvé encore plus débile ce que nous étions en train de faire. Il semble que le froid intense peut laisser des blessures tissulaires très difficiles à régénérer et que la notion d’entrainement au froid ou d’adaptation au froid est assez fumeuse.

Je saute dans l’eau, les copains sont contents, moi je me dirige vite vers la sortie parce que je me sens en danger. Mon cerveau médical est peut-être trop allumé et je ne profite pas de la débilité de groupe mais c’est ainsi… lorsqu’on rentrera à l’hôtel je me calfeutrerai dans mon gros sac de couchage et je frissonnerai de longues minutes avant de récupérer… Il devrait y a voir un cut-off en matière de masse grasse corporelle pour participer ou non à un stage chez Wim Hof…

Je ne me souviens pas trop si après ça en fin de matinée on a fait du « breathing ». Je crois que oui, genre encore grande séance collective ou on tient la main de ses voisins. Pour moi ça ressemble à de l’auto-hypnose, je pars dans mes rêveries, dans des endroits que j’aime bien… je me souviens avoir pensé à la montagne de Ressachaux… je remix un peu le truc à ma sauce… sans hyperventiler comme un fou. La fin d’après-midi sera plus joyeuse parce qu’on repart se balader dans la neige. Toujours en petite tenue mais on a le droit aux chaussures, gants et bonnet, ce qui change tout en matière de régulation thermique. Là, on se marre bien, on fait les cons en mode carnaval de Dunkerque. Cette promenade est sensé nous préparer au grand objectif du séjour : monter le long du flanc du mont Sniejka dans la même tenue. L’un des premiers exploits de Wim avec des petits groupes de stagiaires. Un reportage là dessus est le premier souvenir que j’ai de Wim Hof d’ailleurs.

Je ne sais plus si c’est ce soir là ou le lendemain mais on enchaine sauna et petite fête et on rigole plutôt bien. Je suis moins crispé quand on s’expose au froid modérement. J’ai moins l’impression qu’un drame médical va survenir. Le 15 janvier, c’est la fameuse ascension. Franchement, c’était pas grand chose, on a marché une heure et demie dans le froid, c’était gérable. Quand je regarde le plan aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on a juste marché jusqu’à un resto ! J’ai un peu l’impression d’être un gamin qu’on a emmené chasser le dahu mais peut importe, c’était fun. Lors de cette balade, j’ai remarqué que Wim portait un sac « seek discomfort » Il s’avère qu’il s’agit d’un groupe de créateurs You tube qui sont venus en stage chez Wim juste avant nous, leur vidéo peut vous donner un témoignage des lieux et des personnes tels que je les ai connus lors de mon séjour. (16 millions de vues !!)

Le lendemain, le truc dont je me souvienne c’est ce cercle que notre groupe a formé immergé dans la rivière glacée. C’était dur physiquement mais un bon moment de cohésion. J’ai l’impression qu’on a lissé nos peurs et nos attentes du séjour et qu’une petite joie simple s’est installée. De même quand on a fait une balade nocturne silencieuse qui se terminait dans un grand feu de joie. J’ai l’impression que ces moments collectifs « primitifs » font résonner des trucs en nous. Peut-être juste que ça parle à notre imaginaire, peut-être que ça parle à notre biologie… Immédiatement après le séjour, je flottais chez moi et au boulot avec cet agréable sensation d’avoir été vraiment dépaysé et transformé par ce séjour. J’ai un tout petit peu continué à me tremper le cul dans un bac d’eau froide puis j’ai délaissé cette pratique… Je n’ai pas l’impression d’avoir été arnaqué mais je reste avec l’idée que ces pratiques sont dangereuses. Il n’y a pas trop de gags car il y a finalement peu de stagiaires, assez jeunes et solides. Mais franchement, je peine à croire que le rush d’adrénaline soit formidable pour le coeur quinquagénaire d’un coronarien qui s’ignore par exemple… de même les discours anti-société qui éloigne des soins médicaux scientifiques, on sait où ça mène… (d’ailleurs un jeune instructeur hollandais du stage a fait une vidéo de son séjour à l’hôpital pour covid, avec O2 et cie, merci la super immunité !)

Je pense que ce genre de voyage est intéressant, je suis plus sorti de ma zone de confort mentale que physique (quoique ?) et j’ai ressenti (temporairement) un truc très positif en moi mais ils ne m’ont pas converti. Je pense avoir enfin écrit ce que je voulais écrire sur Wim Hof, je ne veux pas faire de diatribe, j’ai aimé des choses, je n’en aime pas d’autres. Comme d’habitude, je pense être fidèle à mes valeurs en questionnant les choses. J’espère vraiment que ces écrits pourront servir à quelqu’un. Moi j’ai été un peu traumatisé par des écrits diabolisant Wim Hof (par un mec assez bizarre qui fait de l’hypnose de rue… tout ce que j’aime…) et j’ai voulu avoir ma propre opinion. C’est fait.

Catégories
freak sport vélo

histoire d’un pétage en règle

Cet été, je suis allé avec mon pote Patrick découvrir le plateau des Millevaches à travers la Creuse et la Corrèze. Je suis arrivé avec peu d’entrainement et peu de fatigue sportive, mais sans fraîcheur à cause de la chaleur des jours précédents avec des nuits médiocres.

Score de sommeil Garmin la veille de la sortie : 73/100, 6h20 de sommeil avec stress à 22. Quand je dors peu entre 22h et minuit, je sais que ça m’impacte… fréquence cardiaque au repos nominale à 42 ppm, body battery au réveil : 68, ça c’est pas normal pour moi. Mon poids est au plus haut ever, autour de 65 kg.

Je n’aime pas faire de la voiture, alors quand c’est de la Nationale une voie, c’est encore pire. Tant pis, je positive en étant content de la journée vélo qui s’annonce. Faut savoir parler à son cerveau dans les moments désagréables, ça module les circuits dopaminergiques 😉 J’écoute aussi de bons podcasts, notamment Andrew Huberman vis à vis duquel j’avais un a priori un peu négatif mais ça se révèle intéressant en prenant le temps d’écouter les épisodes et pas juste des extraits sur You Tube.

Un petit café au PMU de Chateauneuf-la-Forêt et c’est parti ! On part avec un petit vent de face et ça ondule d’emblée. Up & down non stop. Assez vite, je sens que ça va être difficile ! déjà parce que je ne sens pas le jus/la fraîcheur/la giclette pour placer facilement de petites accélérations sur les bosses, et puis je vois (piège de l’homo garminus) que mon Training Effect est déjà haut alors que la sortie démarre à peine. On ne monte pourtant qu’à 200 W mais je pense qu’il devait y avoir un « uncoupling » important avec ma FC du fait de la chaleur et de mon manque de fraîcheur. J’en fais part à mon explosif Patrick qui est facile. Je me rassure aussi en me disant qu’on prévoit une pause à mi-parcours, ça devrait faciliter la sortie. Par ailleurs, la crainte de la chaleur est mitigée par un parcours ombragé et agréable. Je prends un premier gel et je comprends que ça va être compliqué de manger les barres quand il fait si chaud. J’aurais du mettre du Maurteen dans mes deux bidons plutôt que de l’eau… Sur les graphes Garmin, je suis à -5 de condition physique avant 1h de vélo… ça je ne le vois qu’a posteriori mais c’est cohérent avec mon ressenti. Je suis à 170 watts de moyenne jusqu’au km 35 (NP 196), ce qui est franchement élevé pour moi, c’est plus que ce que je mettais sur des halfs de préparation quand j’étais très en forme en 2019.

Bon gré, mal gré, le paysage est joli, le lac de Vassivière donne envie de piquer une tête. Patrick fait les descentes, et mizot’ plus léger de 10 kg je peine à le rattraper et je dois en remettre une couche à chaque début de montée. Mon rythme ralentit dans les montées et sur le deuxième quart du parcours je suis plutôt à 150 W de moyenne. Notez que sur mes sorties cool du dimanche je suis d’habitude à 130 W de moyenne (ouais rigolez pas) Heureusement l’heure du ravito arrive. Les restos dans la pampa corrézienne sont blindés, il faut apitoyer un gentil serveur pour se restaurer à Bugeat (L’Etablissement, très bonne assiette et prix ok!)

Le redémarrage est un peu poussif. Effet de vol digestif. Néanmoins, je suis content que ça ralentisse un peu. Par contre, ça tabasse dans les descentes, je dois faire de beaux efforts pour m’accrocher. Je positive en me disant que ça me fait plein de temps en zone 2 et que c’est un bon test/entraînement mais je ne suis trop « en prise » pour profiter de la balade.

La température monte, Garmin Edge 530 indique plus de 35°C, peut-être un peu exagéré sur l’appareil mais pas loin de la réalité d’après la météo. On aborde les dernières longues côtes de notre parcours. Je sens que c’est difficile pour moi, je « débraye » dès le pied de la montée et je me méfie du coup de chaleur, je bois beaucoup mais c’est difficile sur l’estomac avec le magret qui n’est pas vraiment digéré… la côte du Puy des Fayes sonnera mon glas. Je monte désormais à 130 W les côtes… L’objectif est désormais de mettre un coup de pédale après l’autre… Pic de température à 38°C enregistré par Garmin, condition physique -9 : c’est le pétage en règle. Je ne me sens pas en surchauffe, mais les jambes ne répondent plus. Je le ressens particulièrement au niveau des ischios. Pour moi, c’était attendu avec les nombreux efforts du début et le manque de glucides ingérés depuis le début. Je suis de façon « grossière » ma consommation de glucides durant l’effort et c’est évident que mon glycogène est au ras des pâquerettes. J’ai absorbé autour de 20g/h alors que je devrais viser 60-80 g/h sur une sortie comme celle là. J’ai trop compté sur la pause repas, je me surprends dans cette mauvaise gestion parce que nonobstant la chaleur, j’ai l’habitude de beaucoup manger sur le vélo. Voici une estimation grossière de l’évolution de mon glycogène pendant cette sortie :

Si j’avais rempli deux bidons de Maurten et pris un gel de plus, le graphique aurait pu ressembler à ça :

De plus à pied dans la chaleur, j’avais lu qu’on pouvait facilement cibler une allure 15% plus lente pour tenir le rythme sur un marathon. Donc ici, avec mon relatif surrégime dès le départ, c’était un peu chronique d’un pétage annoncé…

Mais je positive, lorsque je tournais les jambes au ralenti, à compter mètre après mètre le dénivelé en moins sur le Mont Gargan je gardais le sourire, le moral était bon, c’était très dur physiquement mais j’ai découvert qu’on pouvait dissocier les deux. Je m’amusais presque du goudron qui fondait avec les gravillons qui faisaient un petit bruit de Frizzy Pazzy sous mes pneus… Ça restera à coup sûr une sortie mémorable !

Catégories
freak voyage

Stage avec Wim Hof en Pologne, part 3

Le lendemain en fin de matinée, c’est balade en direction de Wim’s House. Je papote avec A, américano-russe sportif. On a quelques passions communes. On suit les mêmes débats stériles sur le Net sur telle ou telle façon de s’alimenter. A l’époque, j’étais très enclin à m’entrainer quotidiennement, cette petite coupure est bizarre pour moi. A est sportif régulier aussi, ça nous démange tous les deux de faire du sport. On va quand même avoir notre dose de stress cardio-vasculaire dans quelques minutes…

Catégories
freak voyage

Stage avec Wim Hof en Pologne, part 2

Voilà plus de 3 ans que je dois écrire ces billets. Je ne sais pas ce qui a émoussé mon intérêt pour le blogging. Peut-être que c’est le manque de lecteurs ?

Replongeons-nous en janvier 2019, monde pré-covid où l’on fait de grandes réunions sans aucune arrière-pensées. Je nous replace au premier jour de mon séjour en Pologne. Nous venons d’avoir une réunion de groupe où tout à chacun se présente où j’ai réussi à faire pleurer ma voisine avec une question.

Après le déjeuner, marche digestive et première rencontre avec l’eau froide. Je pense me souvenir qu’il y a une forme d’appréhension. Je marche aux côtés d’américains mastodontes. N. est dans le meat business, Wim est amazing and he is looking forward meeting cold water. On marche dans un décor de feuillus enneigés, le bruit de l’eau nous rappelle notre objectif.

On arrive à un bras où la rivière s’élargit en aval d’une cascade qu’on entend vrombir au dessus. Faut se foutre en maillot de bain pour aller progresser dans l’eau. Mon pote JF y avance franco et je me souviens l’avoir interrogé du regard. J’ai lu une réponse du genre « ça va c’est OK ». J’y vais comme au saute d’un avion en bon état de marche. « 1,2,3 go ! » comme une formule magique qui rend les choses inéluctables. Pour moi ça marche. C’est très saisissant. Le cold shock est bien là mais en restant très peu de temps, c’est gérable.

On sort de l’eau et là c’est l’euphorie collective. On fait tous des grands mouvements de bras en chantant le mantra enseigné pour se réchauffer. C’est une expérience de groupe que je trouve quasi guerrière. On est tous remplis d’adrénaline, on fait un truc dingo avec des gens qu’on connaît à peine dans un environnement paumé et on est content. J’ai trouvé ce moment puissant. Je me suis déjà mis dans ce mode de combat pour passer des épreuves sportives et c’est fort comme sentiment. Alors quand c’est vécu en parallèle par plusieurs humains simultanément, je pense que ça donne quelque chose qui manquent dans nos sociétés et renouer avec ça a probablement des vertus.

Après de bons gros frissons, enfin surtout pour moi le maigrichon, on rentre tranquillement à l’hôtel où ça sera la mini fiesta le soir. Menés par notre DJ Bart aux cheveux sculptés, on échange sur notre vécu et on s’enthousiasme sur notre expérience. La mayonnaise prend.

Catégories
covid19 freak pensées sport

déprime

salut

je n’ai pas créé un blog pour me plaindre

mais j’ai traversé une période difficile

quand on a envie de rien, c’est compliqué de faire quelque chose de constructif pour sortir des noires ruminations

Catégories
freak vélo

Les petits carrés

salut ami lecteur qui pédale !

salut les autres !

Petit billet de blog sur les petits carrés de Veloviewer. Ça fait des années que j’utilise VeloViewer et je trouve cette web app fort sympathique. Je vous avais déjà parlé du score d’Eddington que je trouve fort marrant. J’ai enfin passé le 100 km symbolique il y a quelques temps et c’était cool d’avoir de temps en temps cette motivation d’aller chercher les sorties à 3 chiffres pour monter mon chiffres d’Eddington. Récemment,  j’ai redécouvert les petits carrés VeloViewer et je trouve ça assez ludique ! Je vous explique.

Dans Veloviewer, le monde a été quadrillé selon une projection « rectangulaire » avec des carrés qui font approximativement 1 mile de côté (1,6 km). La gamification autour de ces carrés/carreaux/tiles s’articule en trois volets :

  • parcourir un maximum de carreaux de part le monde
  • faire la plus grande surface contigüe (aka cluster) c’est à dire une zone où vous avez parcouru tous les carrés adjacents
  • faire le plus grand carré de petits carreaux (max square)
  • en bonus, le site RideEveryTile.com répertorie aussi le plus grand carré de petits carreaux parcouru en une seule sortie (c’est un peu le paroxysme du caractère forrestgumpien de la chasse aux petits carreaux)

Dans Veloviewer, sur la page d’accueil « Summary » vous pouvez voir le nombre max de petits carreaux que vous avez parcourus, votre plus grand cluster et la taille du plus grand carré de petits carreaux. Pour ma part, je suis passé dans 4842 carreaux différents, j’ai un cluster de 697 carreaux et un grand carré de 21×21. Sur cette carte vous pouvez voir les carreaux que j’ai parcouru près de chez moi (les traces rouges sont les traces GPS de mes activités) :

On peut déjà bien s’amuser en essayant de monter ses stats sur les carreaux traversés, mais le jeu dans le jeu, c’est de se comparer aux autres, et il y a une véritable compétition mondiale pour le haut du classement ! C’est ainsi que j’ai eu la surprise de découvrir que le champion du monde du plus grand carré de petits carreaux habitait tout près de chez moi et qu’il avait parcouru au fil des années, un carré de 114×114 ! Il est passé partout de Dunkerque à Reims ! C’est un truc de fou !!

Pour ma part, ce petit jeu constitue une motivation supplémentaire pour aller rouler un peu plus loin que les parcours habituels. Et puis, au fil du temps, j’aimerais bien être dans le premier décile en matière du nombre de carreaux traversés, pour le moment je suis dans le top 20%, je me place à 83,8% parmi toute la population des athlètes qui utilisent Veloviewer.

Si vous aimez explorer le territoire autour de chez vous, j’avais écrit une autre petite note plus philosophique . J’adore la connaissance améliorée du territoire que me procure le vélo, le fait de tracer des parcours à suivre, etc.

Catégories
freak vidéo web

NFT LULZ

Catégories
freak vélotaf

le vélotaf c’est cool

Salut, c’est le mois de novembre, il y a une petite bruine froide qui cingle mon visage mais je suis content. Je suis content parce que j’aime vraiment faire mes trajets quotidiens à vélo. Certes, la cohabitation avec les véhicules motorisés est difficile, mais tant que je ne me fais pas rouler dessus par un automobiliste qui n’aura pas regardé à gauche en sortant de son parking, je pense que ça ira.

J’ai déjà écrit de façon plus ou moins enjouée sur le sujet mais je suis vraiment persuadé que le transport à vélo peut apporter tellement à l’humanité. Le vélo est l’exemple d’un objet qui n’apporte que du bien ! Même si la pollution augmente, en roulant tranquillement des études françaises montrent que vous êtes moins exposés que dans votre voiture individuelle.

En matière de bénéfice sanitaire, si quasi tout le monde sait qu’il faudrait se bouger pour bien vieillir, le moyen de transport pourrait être plus choisi pour joindre l’utile à l’agréable. Surtout pour les enfants, il est recommandé qu’ils fassent une heure d’activité physique par jour, pas sûr que la récré suffise… regardez ces images d’une caravane cycliste en ville, une ville apaisée, ça fait rêver non ? et bien c’est possible !

En terme pratique, le vélo est imbattable en ville pour la durée des trajets. On m’a rappelé récemment la précision de l’app Géovélo dans une grande ville comme Paris.

Enfin, je vais quand même resouligner l’un des trucs qui me plaît le plus avec mes trajets vélotaf : la concentration. Je me laisse trop distraire par mon téléphone dans la vie de tous les jours, et le trajet en vélo est clairement un moment où je suis focus sur ce que je fais et ça fait beaucoup de bien à ma cervelle d’avoir ces moments de précision mentale où les sens sont en alerte pour arriver à bon port.

Essayez, changer vos habitudes une fois de temps en temps, vous verrez, vous pourriez y prendre goût !

Catégories
freak pensées réseaux sociaux web

Intimité numérique

Salut ! Depuis quelques temps je fais plus gaffe à l’intimité numérique. Le terme privacy est un peu délicat à traduire je trouve. Je veux parler de la gestion de nos données personnelles que nous laissons partout sur l’espace numérique en nous baladant.

Ma première utilisation de Facebook vers 2007 a été le partage de photos en ligne, j’étais trop content de pouvoir stocker gratis en lignes des images que je pouvais facilement partager de surcroit. Dans mon groupe d’amis parachutistes, ça a tout de suite marché pour le partage des vidéos des sauts et prolonger le week-end autour de petites blagues bien senties.

Aujourd’hui, nous sommes bien conscients que nos données personnelles sont accumulées et servent à du marketing ciblée.

Quand on évoque le sujet, on a bien sûr le droit au couplet « j’ai rien à cacher », « je sais bien que si c’est gratuit c’est moi le produit », « je m’en tape », etc.

Mais si on accepte d’être le produit de publicité ciblée, je comprends mal qu’on accepte les influences politiques massives qui ont eu lieues dans certaines campagnes si on en croit les documentaires autour de Cambridge Analytica. Et sans tomber dans le complotisme (que j’abhorre) on peut faire un juste un pas de côté, éviter la naïveté ou de s’en foutre et regarder a réalité en face : les réseaux sociaux sont un moyen extrêmement puissant pour faire circuler idées, memes et opinions. L’effet bulle filtrante et groupe de pairs est extrêmement important. Il devient tellement puissant que les polarisations sont de plus en plus renforcées et qu’on en vient même à faire sauter des noyaux humains forts comme la famille au profit d’un mimétisme idéologique.

Je pense important de résister à tout ça.

Si vous avez Facebook, faites cette petite expérience :

  • sur la version web, la petite flèche vers le bas en haut à droite
  • Paramètres et confidentialité
  • Paramètres
  • Accéder à vos informations
  • Informations sur vous
  • Publicités et entreprises
  • Centre d’intérêt publicitaires ou Activité en dehors de Facebook

Explorez tout ça… c’est intéressant non ?

 

Catégories
freak voyage

Stage avec Wim Hof en Pologne, part 1

12 janvier 2019, huit heures du matin. J’ai mis mon pantalon de jogging le plus classe (je n’en ai qu’un). Je suis dans une grande salle à manger d’un hôtel quelque part en Pologne. L’endroit ressemble à un réfectoire de colonie de vacances avec ses deux longues tablées parallèles. Les grands gamins en vacances sont majoritairement des « WASP » des quatre coins de la planète venus rencontrer Wim Hof et sa méthode. Et il est là, au fond de la pièce, en short, pieds nus avec un t-shirt jaune délavé sale et une sorte de poncho-couverture. Il danse sur du Michael Jackson devant des hipsters assis en lotus sur des tapis de yoga. Derrière lui, d’immenses baies vitrées dévoilent un panorama de collines enneigées. Je respire profondément. C’est vraiment lui que je suis venu rencontrer ? Je ne connais rien de la méthode, je ne m’y suis même pas initié, un concours de circonstances m’a emmené là. Le blogging n’est pas innocent dans l’affaire. Avant d’arriver là, je me suis juste fait des noeuds au cerveau en lisant des trucs sur la méthode Wim Hof sur des blogs d’individus particulièrement bizarres. Et je dois bien dire que tout ça m’a fait peur. Je suis donc dans une forme d’hypervigilance.

Wim gueule comme une rock-star : « HELLO EVERYBODY ! HOW ARE YOU DOING ? LET’S DANCE ! » Et là 80 gogos à jeun dansent à 8h03 dans un réfectoire en Pologne. C’est un peu le premier effet Kiss Cool. Trois minutes après ce petit dérouillage musculaire : « – HOW DO YOU FEEL ?! GOOD ?! LET’S GO OUTSIDE ! – YEAAHHHH !! »

Nous voilà pieds nus dans la neige, en t-shirt, à faire les guignols. Wim fait un trépied dans la neige, tout le monde essaye de l’imiter. C’est mi inquiétant mi amusant. Ça pince sévère au niveau des pieds. C’est fou comme cette partie du corps qui nous soutient peut être sensible au froid ! Au bout de quelques minutes, la troupe repasse à l’intérieur. La plupart des faces sont hilares, quelques uns ont des visages plus préoccupés, crispés par la morsure du froid. J’alterne à haute fréquence entre ces deux états.

Tout le monde s’installe sur des tapis de yoga et Wim entame un discours de gourou sur le fonctionnement du monde, l’impact de l’argent, Big Pharma, la santé… il veut redonner le pouvoir à chacun de s’auto-guérir. Je suis très mal à l’aise avec ce discours. Wim Hof est un vrai tribun, l’audience est captivée. En transe. Nous sommes alors guidé dans des exercices de respiration. La musique tribale favorise la dissociation. L’hyperventilation appelle l’hyperventilation, c’est très bizarre. Nous voilà une centaine de spasmophiles réunis. Une part de moi reste en alerte, une autre part de moi m’encourage à jouer le jeu après tous ces kilomètres faits. « FULLY IN ! LET IT GO ! » Je me sens bizarre. Les fourmillements dans les doigts apparaissent. J’ai l’impression que quelqu’un fait un malaise dans un coin. Wim gère ça en mode Crocodile Dundee.

Comme on est saisi en rentrant dans l’eau froide, on est saisi par la méthode Wim Hof. Je sors un peu sonné par cette entrée en matière et je me demande sincèrement ce que je vais faire là pendant une semaine, surtout s’il faut se coller en alcalose profonde avec un bataillon de zombies !

Dans la deuxième partie de cette première matinée, des groupes sont formés et nous voilà associés à un instructeur. Le nôtre sera Bart. Un des plus anciens lieutenants de Wim. Contact avenant, déconneur, on l’imagine plus au bar d’une boîte belge à la mode qu’en expert en quoi que ce soit. Mais ma condescendance est vraiment mal placée car je ne suis rien du tout ici. Notre groupe s’appellera les « Artic Outlaws ». Comme dans un séminaire de team building, nous voilà tous assis en cercle à se présenter succintement et on apprend les prénoms de chacun.  Chacun doit refaire tout le cercle jusqu’à soi tous ceux qui le précédaient. C’est con mais j’ai trouvé ce truc efficace, d’ailleurs, je pense me souvenir assez bien de la configuration du cercle et des prénoms des gens plus de deux ans après.

On essaye ensuite d’en savoir un peu plus sur les motivations de tout à chacun pour ce stage. Pas (encore) de grands épanchements psychologiques, on entend « curiosité », « mon pote m’a trainé ici », « je suis la méthode depuis longtemps et je veux devenir instructeur », « je veux diminuer des douleurs articulaires », « j’ai lu tel bouquin et ça m’a fasciné », « j’ai vu Wim guider des gens dans la montagne en short », etc. Il faut ensuite apprendre à connaître encore un peu plus son voisin de gauche par le jeu d’une mini-interview.

Repli égocentrique ou sympathie mal placée, je demande à ma voisine ce que j’aurais aimé qu’on me demande. Histoire de crever un peu l’abcès sur mon malaise. Ca fait moins de 24 heures que je suis dans cet hôtel mais je ne me sens pas bien, surtout à cause du discours de gourou de Wim Hof. Je demande alors à ma voisine « L » ce qu’elle ressent précisément en ce moment. Hic et nunc. Elle éclate en sanglots et part se réfugier je ne sais où. J’ai l’air bien con. Une instructrice en devenir part immédiatement la rassurer. « L » revient après de longues minutes. On a fini tout le tour des interviews des autres. Va falloir que je me débrouille avec ça. Je bricole une solution valorisante pour « L », une touche d’empathie et la crise semble éloignée. Nous avons besoin d’une pause. Chacun regagne ses quartiers.

Déjeuner en grandes tablées, buffet simple et bon, les gens papotent en anglais. Tous super excités, ils n’ont que les mots « cold », « breathing », « wim » et « amazing » à la bouche. Hum. Je suis dans l’inconfort, pas vraiment celui que je suis venu chercher, mais dans l’inconfort c’est certain. 

to be continued

Catégories
freak nutrition sport vélo

One long ride with Super Sapiens

One good reason to buy and use Super Sapiens, the CGM dedicated to athletes, is to fuel correctly during long sports events. I could not squeeze a long ride in my 14 days using the Abbott Freestyle Libre for the first time : bad weather or on calls impede me from going long on my bike… but thanks to my trusted TacX Neo, I did a long workout indoor. Not as fun, and as « stochastic » as outdoors but still, it’s an experience.

So, one day I just had two fried eggs for breakfast (no carb) and hoped on the trainer for a long workout. My goal was to reach some fatigue I could relate to a decline in energy.

Catégories
conso freak livres réseaux sociaux

Digital Minimalism

Je viens de finir la lecture du livre Digital Minimalism de Cal Newport. Ça fait des années que j’observe l’impact des réseaux sociaux et des smartphones sur nos vies et surtout sur la mienne. On peut dire tout ce qu’on veut, ces trucs là ont changé la façon dont on fonctionne depuis 15 ans.

Un peu comme avec des optimisations alimentaires que je mets sur le tapis régulièrement, ma consommation de téléphone me préoccupe. Je ne pense pas psychose autour de ça, je ne réclame de digital détox, je ne me sens pas en burn-out à cause de mon abus de téléphone mais je sais que ça a un impact sur moi et que je peux m’organiser pour en tirer des bonnes choses et diminuer les excès. Je me souviens de l’arrivée de Facebook dans ma vie vers 2007, et comment on trouvait cool ce truc de pouvoir mettre autant de photos qu’on voulait en ligne GRATOS. C’était pour mon groupe de copains parachutistes un excellent moyen de prolonger le we de sauts et d’enchainer private jokes sur private jokes avec telle ou telle vidéo de saut foiré. C’était vraiment fun mais j’étais loin d’imaginer que je nourrissais une machine à marketing ultra ciblé… 

Cal Newport a mené l’enquête autour de ce sujet et il a mis en forme pas mal d’idées intéressantes et tout à fait accessible en anglais dans le texte. 

Catégories
freak sport vélo

blood and tears

I have always said that I appreciate more the path than the destination. Races give me a goal but I enjoy the process to get fit for the races. I enjoy training.

Today, I had a great training moment. The kind of key workouts that gives confidence, joy and fun. I had the idea to test my 1 min all out power to feed my power-duration curve, then do the classic 4×8 min. Hard program.