Salut ! le sujet des finances personnelles m’intéresse. Je n’ai aucune expertise dans le sujet mais je trouve ça intéressant de réfléchir aux différentes façons de dépenser ou d’économiser l’argent.
Internet a facilité les transactions financières, des apps mobiles ont rendu les transactions ludiques avec des moments historiques comme l’affaire Gamestop $GME.
J’ai eu envie aujourd’hui de faire un court billet impulsif (pas bon du tout les impulsions en finance personnelle) sur le sujet du stock picking.
Le stock picking, c’est choisir d’acheter (investir ?) une ou des actions d’une entreprise en particulier. Ce que j’en comprends c’est que des particuliers achètent des actions Tesla par exemple parce qu’ils croient très fort au potentiel de l’entreprise ou parce qu’ils ont bien analysé les bilans comptables de l’entreprise (non.)
Sur un choix instinctif très basique, j’ai acheté un petit nombre d’actions ALIBABA en 2019 et en 2020. Le raisonnement faiblard du moment était : « Ok Amazon cartonne (top 5 mondial valorisations boursières), alors un géant chinois équivalent devrait (j’aurais du écrire pourrait) bien se comporter aussi. Ce pays s’enrichit, les gens vont acheter sur leur Amazon local ». Voilà, je ne suis pas fier de ça, mais j’ai la franchise de vous montrer la faiblesse de mon raisonnement. Sur la même idée, vous pouvez regarder le cours de Coupang (l’Amazon coréen qui semble fonctionner d’enfer là bas).
Voici le cours de l’action ALIBABA (NYSE) dans les cinq dernières années versus indice MSCI World représenté par un ETF (CW8) d’Amundi :
le back-trading est aussi une billevesée, mais si je mets 1000 euros dans CW8 en avril 2020 plutôt que dans ALIBABA, la différence est de plus de 100% aujourd’hui !
Amusez vous à créer des portefeuilles virtuels chez des intermédiaires financiers (on peut le faire chez Boursorama par ex, besoin de parrainage ? go contact me ahaha #influvoleur) et choisissez quelques actions d’entreprises auxquelles vous avez spontanément envie de *croire*. Laisser tourner le portefeuille quelques années et comparer la performance aux indices de référence comme MSCI World. C’est pédagogiquement intéressant.
L’idée de fond de ce billet, c’est que j’ai eu la chance d’avoir les explications quant au fait qu’il n’existait qu’un très faible nombre d’entreprises (et donc d’actions) sur le marché mondial qui mène l’essentiel de la croissance mondiale. Si vous faites vos propres recherches (wink wink) vous trouverez que moins de 5% des titres drivent la croissance mondiale (et même moins de 3% en pratique).
Ainsi, choisir les bons titres parmi des dizaines de milliers dans une optique d’investissement à long terme parait relever de la sorcellerie non ?