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My Canyon Speedmax CF SLX

This note is dedicated to my friend @grangeblanche who likes beautiful things. I like fancy stuff too and here is my Canyon Speedmax CF SLX 2016-2017.

I apologize for the somewhat average picture for a bike but this post is spontaneous after this evening ride.

I have customized my Speedmax with some nice gear :

  • Ceramic Speed pulleys
  • Dura-Ace chain prepared by Ceramic Speed
  • Hambini bottom bracket (expert craftmanship, one piece BB with top of the game *steel* bearings). I wonder if another crankset could improve a little bit the bike compared to the standard Ultegra one.
  • Titanium aero skewers
  • 3D printed box behind the Elite aero bottle
  • Rar Optimal Wheel with a powermeter hub (G3), craftmanship by a french guy in my area. This is maybe a weak point, but the ROI for Swiss Side wheels was really too high (+ buying a new powermeter). The next update would be to have a disc wheel.
  • Conti GP 5000 23 mm front with Panaracer butyflex clinchers, 25 mm rear with Michelin Latex clincher, roughly 85 psi
  • Julian Alaphilippe bottle caught in Brussels during Le Tour 🙂
  • 9° spacer to level up the aerobars
  • Good Snickers to fuel the engine lol
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Nouvelle expérience avec l’analyse de la variabilité du rythme cardiaque

J’ai récidivé. J’ai enregistré mon rythme cardiaque quasiment tous les matins au réveil ces dernières semaines via l’app iOS HRV4Training.

Long story short : je n’ai pas fait de changement du fait des mesures matinales. Par contre, c’est encore une démonstration du data waterboarding. Je reste donc sur le même genre de conclusion que mon précédent billet sur le sujet.

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Charge d’entrainement chez Garmin/Firstbeat

Vous l’avez lu avec mes derniers billets sur Stryd et Xert, j’ai été assez focalisé sur les gadgets sportifs lors de cette rentrée 2018. Là, je voudrais partager avec vous une courte réflexion sur la charge d’entrainement selon Garmin/Firstbeat. Je m’y suis un peu réintéressé notamment lorsqu’ils ont annoncé qu’ils synchroniseraient les données de charge d’entrainements entre différents appareils (TrueUp) et puis aussi la sortie de la dernière montre de Polar qui va essayer de quantifier tout votre stress global (via la FC 24/7 et les entrainements)

J’ai bien du mal à savoir comment Garmin/Firstbeat calculent leurs score de charge d’entrainement qu’ils affichent dans le widget « Performances sportives ». Ils parlent de dette d’oxygène, qui est un concept qui me chagrine… voir le site Firstbeat ici ou plus long là. Ce que j’ai remarqué empiriquement c’est qu’ils pondéraient très fort les entraînements très intenses comparés aux entrainements très longs. Ainsi, j’ai déjà observé une charge d’entrainement basse alors que me venais de m’enfiler 350 km de vélo dans le week-end. Par contre, en faisant des entraînements fréquents, avec un Training Effect à plus de 3, là ça score.

Après deux jours avec de très longues sorties vélo

Intuitivement, je suis d’accord que les entraînements les plus intenses peuvent marquer plus profondément l’organisme, mais « négliger » 8h de vélo sous prétexte que ma FC moyenne était aux environ de 105-110 je trouve ça à côté de la plaque.

En conclusion, j’ai l’impression d’avoir la mesure d’un bidule vraiment inutile pour moi. J’ai compris que l’analyse se basait entr’autres sur des progrès de VO2max. Peut-être que c’est pertinent lorsqu’on débute le sport, mais lorsqu’on pratique régulièrement, c’est compliqué de faire bouger les lignes…

Je cherche à simplifier mon rapport aux données sportives et je voudrais « confier » l’analyse à des sites webs qui gèreraient la chose sans que j’ai besoin de mettre les mains dans le cambouis, c’est pas Garmin qui va m’aider.

Voici mes entrainements des dernières semaines pour aider à lire la courbe de charge d’entrainement selon Garmin (on voit bien la charge en TSS qui grimpe progressivement) :

P.S. j’ai constaté juste après avoir écrit ce billet que l’algorithme de charge d’entrainement me voyait dans un potentiel pic de forme en même temps que l’analyse per effort sur le vélo notait ma condition physique comme moins bonne que d’habitude. LOL.

UPDATE J’ai écrit une nouvelle fois sur le sujet à la rentrée 2019. Aujourd’hui, en 2020, avec une fenix 6, je trouve l’algorithme bien plus en phase avec mon ressenti. Je pense qu’il y a eu du progrès de ce côté là.

UPDATE 2021 d’après les stats du site, beaucoup de gens s’intéresse au mystère des algorithmes Garmin, je vais regrouper mes billets sur le sujet sous le mot clé algo garmin, les dernières notes que je trouve les plus pertinentes sur le sujet sont :

 

 

 

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Stryd

Ça y est, j’ai acheté un capteur Stryd. Ca faisait longtemps que ça me trottait en tête, cf le pilote de Jogging Bonito. A l’arrivée de l’automne, cet achat est très stratégique à un moment où je lorgne sur du matériel beaucoup plus cher : j’ai choisi le plus petit gadget. La fonction de l’outil est d’avoir une estimation de la puissance à pied, ainsi que d’autres mesures pour la course à pied.

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A powermeter mystery

I’ve taken part in my first « Ironman » triathlon last sunday. I use and train with a Powertap G3 powermeter since I’ve started riding thanks to the advices of Alban Lorenzini from Cycles et forme coaching. I am highly convinced in the interest of powermeters. But, in the last year I have also learnt that I shall train my body to feel the way I ride.

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J’ai explosé mon Apple Watch

Non, je ne vais pas faire un article ouin-ouin. Je veux juste écrire cet article pour témoigner de la fragilité de l’Apple Watch.

La dernière Apple Watch, la Series 3 a été plutôt pensée et « marketée » pour le sport. Apple a beaucoup communiqué sur ce sujet et j’avoue qu’après quelques réticences je finissais par y croire.

La rencontre de la montre avec le carrelage de la piscine a mis fin à notre relation il y a environ deux mois. Ok, les montres ne sont pas pensés pour tomber par terre mais là j’ai été surpris de voir à quel point le verre « Ion-X » s’est fendu de toute part. Mes montres Garmin ont vécu beaucoup de cascades et s’en sont sorties avec quelques griffes.

Le prix de la réparation est élevé : environ 300 euros. Il n’y aucune solution de réparation par un tiers car les pièces détachées n’existent pas. Quelques personnes ont essayé d’utiliser des écrans de générations précédentes avec pas mal de couacs.

L’objet de mon article est de vous conseiller de prendre Apple Care+ si vous comptez faire du sport avec votre montre (je pense trail, vélo et natation). Avec cette (coûteuse) garantie, le changement d’écran est facturée environ 10% du prix de la réparation. Peut-être qu’il faut aussi envisager de poser un film de protection sur l’écran de la montre, voir utiliser une coque fine en silicone, je n’ai jamais eu en main une montre avec ces protections, je ne sais pas si les sensations sont fortement dégradées ou non.

Le message en filigrane est aussi le côté gadget de cette montre et des montres connectées en général. Avec des semaines d’utilisation, je n’ai pas vraiment regardé ce qui était tracké dans l’application Santé : fréquence cardiaque au repos, sommeil, pas, etc. Et si j’aimais bien utiliser quelques apps comme le bloc-note Bear et Siri pour des rappels « à la volée » je me rends compte que pendant deux mois *sans* la montre, il n’y a pas vraiment de moment où j’ai trouvé qu’elle me manquait.

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Une apple watch pour faire du sport

J’ai acheté une Apple Watch Series 3 (AWS3). Mon déclencheur d’achat a surtout été les évolutions de WatchOS et la possibilité d’écouter des podcasts sans avoir son téléphone sur soi (en bidouillant un peu). Je n’ai jamais mis de brassard à téléphone, je n’aime pas trop ça et juste une montre au poignet (enfin ptêt deux ;)) me séduit.

Vous me connaissez, je ne vais pas faire une présentation ou des tests exhaustifs. Nakan.ch et DCRainmaker font ça superbement. Il y a aussi le blog de Ian, triathlete, focalisé sur l’utilisation de l’Apple Watch Series 3 pour sa prépa Ironman

Lorsque l’Apple Watch est sortie en 2015, je me souviens avoir été super déçu des capacités de la montre. Je me disais que Garmin avait encore de beaux jours devant eux. Je ne comprenais le pari sur la montre comme accessoire de mode. En tout cas, je n’étais pas le coeur de cible et en bon fan boy, j’étais déçu qu’Apple ne semble pas vouloir de mon argent. Récemment, Apple a mis le paquet sur le côté fitness, et les progrès ont été substantiels. La firme de Cupertino (j’écris comme les sites de new Apple ;)) a monté un énorme labo pour rentrer pleinement dans le monde du fitness. Tout ça se sent dans l’AWS3.

Commençons par ce qui me plait vraiment dans l’AWS3 :

  • la configuration au déballage et au quotidien est facile (cf les difficultés de liaisons Bluetooth avec d’autres produits)
  • l’écran explose toute la concurrence
  • le combo Apple Watch + Airpods est top (ça arrive chez Garmin…)
  • la natation en piscine qui gère toute seule les pauses au bord du bassin
  • les données sont cohérentes (FC, allure, distance, VO2max dans l’app Santé)
  • l’ergonomie et légèreté de la montre
  • la batterie qui tient bien le coup pour ce que je fais de la montre
  • la connectivité avec le téléphone qui est solide, en eau libre, avec mon téléphone dans ma bouée, je pouvais envoyer des SMS avec Siri 🙂
  • Siri au poignet m’a vraiment fait passer l’envie de découvrir les enceintes-assistants personnels

Ce qui est un peu neutre mais intéressant :

  • Le suivi d’activité est performant
  • Les apps Activité/Santé ne sont pas à mon goût mais y’a un joli potentiel de croissance et d’amélioration
  • La visualisation de la FC en récupération
  • Les données de VO2max me paraissent cohérentes, au bémol près qu’elles fluctuent un peu trop vite
  • les bracelets se changent super facilement, s’ils étaient un peu moins chers, je me ferais une petite collection 🙂

Ce qui est un peu gênant :

  • l’écran tactile en nageant et la nécessité d’expulser l’eau
  • l’écran tactile impraticable avec des gants
  • pas de mode dédié « Musculation/Fitness/Crossfit » ! je suis vraiment étonné de ça. Ca va arriver pour sûr. (Il doit y avoir des apps tierces). Ceci dit le mode HIIT de la montre est censé répondre à cette activité.
  • pas d’utilisation « facile » des datas, exportation par app tierces, etc.
  • pas beaucoup de champs de données affichés, avantage sur la simplicité et l’affichage mais ça déroute un utilisateur avancé
  • pas de connexion ANT+ mais ça n’est pas étonnant
  • pas de possibilité de relier un capteur de puissance facilement (il faut passer par une app tierce et je pense qu’il faut avoir son téléphone avec soi mais je n’en suis pas sûr)
  • la batterie file quand même vite en activité

L’analyse des données recueillies sur l’AWS3 est un peu frustrante, pour retrouver vos données sur les autres plateformes, il y a aujourd’hui des solutions payants comme HealthFit ou RunGap.

En conclusion, je ne me vois pas faire un triathlon avec, mais sincèrement lorsque je lèverai le pied, je trouve que cette montre suffirait ! En l’utilisant plusieurs semaine d’affilée au quotidien, mon avis est bien plus solide et enthousiaste que lors de mon déballage pour aller à la piscine. Avec du recul, j’ai clairement précipité mon avis sur l’AW à la piscine. Garmin : brace yourself !

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Challenge Almere et l’organisation du matériel pour un triathlon

Le samedi 8 septembre 2017 j’ai participé au Challenge Almere moyenne distance. Almere est à côté d’Amsterdam. C’était une bonne destination pour le lillois que je suis : bien placée dans le calendrier et pas loin de chez nous simplifiant la logistique. (Pour des conseils sur les voyages en train avec un vélo, lisez le magazine 200 ou le billet de Pierre M.) La route a été un peu flippante : des trombes d’eau et des bouchons. Petit stress pour l’horaire de retrait des dossards et l’enchaînement vers la pasta-party. D’habitude, je déteste les pasta-parties, mais là c’était très bien organisé, la salle était à la bonne échelle et la nourriture variée. Puis dodo de veille de course dans un Airbnb original (les hollandais sont pleins de ressources décoratives).

Au réveil, la météo est tout bonnement dégueulasse. #good. Plus d’hésitation sur l’équipement à vélo : ça sera la Gabba manches longues.

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Nager avec l’Apple Watch Series 3

J’ai reçu mon Apple Watch Series 3 ce matin à 11h42. Je me suis empressé d’aller nager avec pour vous rapporter mes premières impressions quant à son utilisation pour la natation en piscine. La première synchronisation prend un peu de temps, je n’ai donc pas eu beaucoup de temps pour me familiariser avec la montre (mode d’emploi ici). C’est donc un premier retex très brut de décoffrage.

Tout de suite, il y a un truc qui me déplaît : le bracelet. J’ai choisi le bracelet sport justement dans l’optique de pouvoir mettre la montre au contact de l’eau sans arrière-pensée. Que ça soit pour clipser l’ergot ou pour enrouler le bracelet sur lui-même, ça ne me plait pas trop. Peut-être un apprentissage à avoir, mais avec ce genre de produit, il ne devrait pas y avoir le moindre froncement de sourcil au déballage. Bons points quand même : la montre est livrée avec deux tailles de bracelet lorsque vous prenez ce bracelet sport : S/M et M/L. Et ensuite, une fois que j’ai bataillé pour attacher ma montre, je trouve le port confortable

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Ranger, jeter, trier

Le ménage de printemps est passé par chez moi. Ça m’arrive par période. C’est un peu gnan-gnan ou cheesy pour sonner plus actuel mais je trouve le sujet du rangement dans la vie intéressant. Longtemps, je n’ai pas organisé ma vie. Et puis, à force de déconvenues et surtout en cherchant à perdre moins de temps (propos typique d’un angoissé) je me suis organisé (pour me rassurer ? 😉

Récemment, tout ça a été galvanisé par plusieurs choses : la découverte de vêtements que j’adore avec la marque Rapha, le sentiment de vie plus facile quand je me discipline sur le rangement et l’écoute d’un podcast de Tim Ferris avec Marie Kondo.

Marie Kondo pousse loin les curseurs et c’est difficile de transposer tout ce qu’elle raconte dans notre culture moins « animiste ». Néanmoins je suis sensible au discours esthétique qu’un environnement bien rangé est plus joli et agréable.

Ensuite, même si j’accumule les vélos et que je suis le champion du cocktail au bloc, j’aime la culture de la soustraction. Enlever pour simplifier me plait. (amis blogueur : chasse les adverbes poke qui-tu-sais)

Alors, faites l’essai chez vous, choisissez une pièce. Puis dans cette pièce, un meuble, peut-être juste un seul tiroir. Et dites moi si vous sous servez régulièrement de TOUT ce qu’il y a dedans ?

Dans la salle de bains, y’a toujours des conneries de crèmes de l’hôtel de chépasoù, dans la cuisine une aromate biscornue qui traine depuis 15 ans dans un placard, dans la chambre des tshirts affreux ou encore ce sextoy devenu vraiment trop petit avec le temps qui passe. Bref, faite du tri, vous verrez, ça vous allégera.

C’était le post Biba Santé du jour. Merci.

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La natation avec une montre de sport Garmin

Dans les derniers jours j’ai eu plusieurs conversations sur la précision des montres Garmin en natation. Pour moi, ça fonctionne très bien. Simplement, il y a juste quelques trucs auxquels se plier si vous voulez des données fiables :

  • montre au poignet, correctement serrée
  • vérifiez la longueur de la piscine dans votre montre
  • poussez au démarrage et lors des virages. Vous pouvez faire une culbute ou un virage ouvert, les deux fonctionnent bien (oui oui c’est pour ça que je vous fait c**** à toujours me faufiler jusqu’au mur)
  • si vous arrêtez au mur, appuyer sur LAP, réappuyez sur LAP quand vous redémarrez
  • essayez de rester régulier dans vos dépassements
  • évitez les collisions ! sic
  • si vous faites des exos particuliers, genre des battements de jambes (quelle idée…), c’est là qu’il faut absolument utiliser la fonction Journal d’entraînement (traduction hasardeuse de drill log je vous l’accorde) qui vous permettra de rentrer manuellement la distance que vous avez faites à la fin de cet « éduc »
  • ne changez pas de type de nage en cours de longueur, pour les exos du style 100 m quatre nages, il faut utiliser la fonction « Journal d’entraînement« 
  • Pour afficher la fonction Journal d’entraînement, il faut aller dans les paramètres de Natation en piscine, Ecrans de données, Ajouter l’écran Journal d’entraînement. Maintenant, lorsque vous vous apprêtez à repartir pour un éduc où votre mouvement sera très différent de d’habitude, basculez de votre écran de pause habituel vers le journal d’entraînement par un appui vers le bas pour afficher l’écran de données « Journal d’entraînement », commencez l’éduc par un appui sur LAP (comme à chaque vous que vous redémarrez). Lorsque vous vous arrêtez à la fin des longueurs en « éduc », lors de l’appui sur LAP la montre vous demandera la distance parcourue.

  • Si vous vous voulez corriger vos données a posteriori, le site http://www.swimmingwatchtools.com/ fait ça gratuitement. Il suffit de récupérer votre fichier original sur Garmin Connect en cliquant sur la roue dentée en haut à droite de la page  d’activité. Ensuite vous pouvez retélécharger chez Garmin le fichier corrigé (ou pas… moi je me contente de savoir quelle allure moyenne ça fait réellement après avoir corrigé la longueur en trop ou en moins)

Nagez bien !

Update, fin 2019/début 2020, une reconnaissance automatique des pauses au bord du bassin a été introduite avec la montre Garmin Swim 2 et cette fonctionnalité a été poussée vers les derniers modèles de montre multisport comme la Fenix 6. J’ai essayé, ça fonctionne plutôt bien. Mais je suis tellement habitué à appuyer sur LAP en arrivant au mur que je n’utilise pas cette fonction.

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Premières impressions sur la Forerunner 935

Après le billet sur le dandysme de passer d’une Fenix 2 à une Fenix 3, le billet « y’a que les cons qui ne changent pas d’avis » avec la découverte de la Forerunner 935 ! Sans doute le moyen pour moi de tromper ma conscience en posant sur le clavier des idées pseudo-rationnelles sur le sujet !

Autant j’avais été écoeuré par les tarifs de la Fenix 5 par rapport aux nouvelles valeurs ajoutées. Autant, lorsque j’ai vu l’annonce de la 935, je lui ai trouvé des choses séduisantes.

Ce qui m’a plus, c’est le form factor plus léger. J’apprécie le côté « costaud » de la F3 mais sur mon petit poignet ça sautait tout de suite aux yeux. Ensuite, avec une chemise, la montre gênait toujours la fermeture du poignet. Et dans le sport, en natation et en CAP, avoir une montre deux fois plus légère me paraît plus confortable. C’est vraiment ça l’argument numéro un pour moi.

L’argument numéro deux, c’est la batterie. Avec 12-13 heures, je serais juste pour un IM avec la Fenix 3. Quelle frustration ça serait si je n’avais pas la trace en souvenir un jour (#geek)

Enfin, quelques gadgets me plaisaient, j’avais envie de voir par moi même comme les nouvelles mesures Firstbeat.

 

En pratique, j’en pense quoi : je suis content !

Au déballage, la montre est jolie, ça fait moins light/jouet que les précédentes Forereunner (la 735 me déplaisait un peu sur ce point). Je trouve le bracelet plus confortable. A l’usage il se révèlera collecter les traces de sel de sudation un peu plus facilement que celui de ma F3.

L’appariement avec le téléphone est beaucoup mieux géré qu’avant, l’utilisateur est mieux guidé. Et je trouve la connexion beaucoup plus solide, je ne perds plus les données des widgets dès que je me l’éloigne de mon téléphone.

La navigation dans les menus est simplifiée et les raccourcis sont plus nombreux et le menu d’accès rapide à certaines fonctions par l’appui long sur light me plaît. Avec la simplification, j’ai eu du mal à retrouver le menu entraînement, faut aller le chercher dans les activités.

Les choses simples comme le chronomètre et le compte à rebours que j’utilise beaucoup sont un petit peu plus ergonomiques au bémol prêt que l’on ne peut plus lancer un chronomètre et revenir sur le cadran de montre avec l’heure (ou alors, expliquez moi 🙂 J’imagine que certaines fois l’oubli d’arrêt du chronomètre a consommé de la batterie inutilement en tâche de fond.

Évidement, j’étais intrigué par la fréquence cardiaque en lecture optique. Au repos, ça me semble à peu près ok, au départ elle me donnait une fréquence de repos un peu trop basse à mon avis et avec quelques jours d’utilisation ça va mieux (j’en suis à mon 3ème jour de port). Lors d’un footing avec accélération à la fin, les données m’ont semblé cohérentes. Après, je doute que ça suive sur du fractionné court comme j’en fais(ais) parfois. Je continuerai d’utiliser la ceinture, en vélo ça reste plus sûr de toute façon vu que la FC optique a beaucoup de mal à s’accomoder des vibrations.

Dans la série gadgets, Move IQ détecte bien mes déplacements de vélotaf. Il les trouve un peu plus longs que la réalité, sans doute parce que je marche vite vers mon bureau !

Dans la pratique du sport, rien de négatif, je trouve la montre mieux lisible, notamment sous l’eau grâce au contraste amélioré et à la police plus grasse. D’ailleurs, peut-être qu’à l’inverse pour les notifications, la police pourrait être plus discrète.

Bref, je suis satisfait de mon achat, j’espère vendre ma Fenix 3 pour obtenir un coût d’utilisation horaire moindre que celui d’une paire de pompes !

 

Update : après plusieurs jours d’utilisation et un triathlon L :

  • la montre joue bien son rôle
  • la batterie est ok
  • une fois un bug de passage en anglais et en heure par 12h après un branchement à Garmin Express
  • je joue moins avec l’affichage de la lecture cardiaque optique
  • le fait de ne pas pouvoir faire tourner un chrono en tâche de fond me manque un peu, j’utilise beaucoup ça, mais c’est un détail
  • Le suivi de la charge d’entraînement est cohérent. J’aimerais bien en savoir plus sur leurs unités de charge d’entrainement. Par contre les libellés ne sont pas toujours judicieux. Je suis en phase de récup’ après une compèt, et la montre indique « Peak » ou « Pic de forme » en français car le ration charge aigüe/chronique baisse mais ce qui aurait été performant ça aurait été de détecter la montée de la FC au repos associée à l’effort de dimanche pour « comprendre » qu’il s’agissait d’un gros évènement pour ma physiologie… bref ça manque d’intelligence ce truc (et encore je suis sûr que sans IA c’est possible de coder ça proprement)
  • j’apprécie sa légèreté au quotidien et je la porte parfois la nuit, chose que je ne faisais jamais avec la Fenix 3
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Fenix 5 ?

Hello,

je n’ai pas de Fenix 5, j’ai toujours une Fenix 3 achetée en mars 2015 à sa sortie.

Je ne suis pas séduit par la Fenix 5. Voici pourquoi :

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Retour à long terme sur du matos de sport

Il est rare de lire des retour d’expérience sur le long terme avec du matériel de sport sur les blogs. J’avais envie de revoir quelques produits dont j’ai parlé ici dans les dernières années. Je trouve en effet que c’est un vrai écueil de tous les tests de produits que peuvent vous fournir les magazines ou les sites/blogs : il n’y a quasiment jamais de vision à long terme. Ça sera un peu télégraphique pour aller droit au but.

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le blogging et moi

1995. Zidane n’a pas encore mis son coup de tête, les triathlètes courent en slip et moi j’écoute les Guns ‘n Roses. Internet commence à poindre le bout de son nez chez nous. Des disquettes sous le blister des magazines informatiques nous promettent la connexion à Internet. Grâce aux offres d’essai AOL, on va pouvoir enfin connaître la météo, accéder à des milliers de sites passionnants et même écrire un email au président des Etatzunis.

Je ne sais pas comment, j’arrive à convaincre mon père de prendre un abonnement chez Nordnet. Nous nous connectons avec un modem US Robotics 56k, c’est stylé ça ! Astavista est notre rampe d’accès à un monde mondial, Netscape notre vaisseau spatial.

Je découvre le truc, et rapidement, je me rends compte que nous préférons regarder ce que fait le gars du quartier d’à côté plutôt qu’un quidam au Bélouchistan (c)Dazjdm . C’est le grand démarrage des homepages. Plus y’a de Javascript et de gif animés plus ça en jette. Ainsi, vivre sa passion devient aussi parler de sa passion. Le club de tir à l’arc aura sa page sur le ouaibe et je ferai tout pour que Yahoo la répertorie correctement.

Je commence donc à bricoler des trucs. J’apprends les rudiments du langage HTML par mimétisme. Je pompe des jpeg de 12 ko à droite à gauche pour illustrer mon propos. Et j’essaye de faire un truc qui me plaise et qui puisse servir aux autres ou les divertir. J’ai déjà du mal à me concentrer sur un seul sujet et je parlais déjà de pleins de trucs différents sur mon premier site sobrement appelé “ATARAXIA”. J’étais jeune, ambitieux et je faisais le malin grâce à Universalis que j’avais à portée de main.

Des années plus tard, m’est venue comme une envie de pisser l’idée de démarrer un blog. Le leitmotiv est simple : partager ce que je trouve cool ou utile en espérant que Google vienne ramasser quelques trucs chez moi pour les redistribuer. De façon concomitante, je décide de courir mon premier marathon. Je découvre les premiers dogmes nutritionnels et d’autres trucs plus originaux comme le concept Chirunning. J’ai envie de partager là dessus. Je le fais. j’essaye de documenter un peu mes écrits. Ainsi j’apprends de nouvelles choses et c’est très enrichissant.

Les premiers commentaires arrivent, ils sont rares mais le petit pourcentage qui prend la peine de rédiger un commentaire ont des choses intéressantes à me dire. Ils me bousculent dans des certitudes et j’apprends à écouter d’autres points de vue. Les sujets me tiennent à coeur alors je prends le temps. De fil en aiguille, je finis par créer des liens avec certains visiteurs réguliers. Les réseaux sociaux amplifient le truc. Je rencontre même IRL, oui oui : dans la vraie vie, certaines personnes et ce sont toujours de belles rencontres. Voilà, l’un des trucs magiques promis par Internet se révèle enfin exact : je tisse des liens avec des gens aussi cinglés que moi, je ne suis pas seul !

Comme les gens me décrivent comme un “passionné”, ils savent qu’ils auront une réponse lorsqu’ils me poseront une question sur un sujet qui me tient à coeur. Comme je cours, les amis et collègues commencent à me demander : “tu me conseilles quoi comme baskets ?” ou “je prends quoi comme montre pour courir ?”. J’adore conclure une discussion en invitant les gens à aller lire sur le sujet pour entériner mon propos. Mais là, en matière de matos, je n’avais rien écrit jusqu’à présent. Alors, je commence à parler des trucs que j’ai pour courir et à donner mon avis là dessus. Ces billets marchent très forts. C’est pas vraiment le truc qui m’intéresse mais ça draine du public, la tentation est alors grande de creuser sur ce sujet.

Je me promène alors un peu plus sur le web communautaire du running et je me rends compte que le matos et le compte-rendu de course sont les deux piliers du blogging running. Finalement, je n’ai pas tellement envie de faire un énième blog comme ceux là alors je continue avec mon fourre-tout et viens qui veut, après tout, c’est pas ça qui me fait vivre. Je n’ai jamais aimé rapprocher mes loisirs d’une source de revenus potentiels d’ailleurs. J’aurais pu le faire à d’autres occasions mais j’ai toujours refusé. L’argent peut être une source de tracasseries que je n’aime pas. En plus, il y un problème éthique pour moi : j’ai envie d’écrire librement car je veux que mes lecteurs ne soient pas spoliés. En lisant des articles de blogs, je croie qu’ils cherchent l’avis documenté de gens comme eux ! Pas du publi-commercial !

En fait, les années passent, les visiteurs de blogs ne sont plus dupes. Ils savent désormais qu’il y a une part de business dans cet univers. Les blogueurs sont aussi plus clairs vis à vis de cette démarche. Certains prennent encore plus la lumière. Il y a moins d’ambiguïtés.

Ce monde là n’est pas le mien. J’ai une tendance naturelle à porter un jugement de valeur négatifs sur ces phénomènes commerciaux. Mais en vrai, OSEF un peu non ? Ainsi, en vieillissant, j’attache moins d’importance à ce que font les gens mais plus à ce qu’ils sont. C’est peut-être con, mais je crois que ça aussi c’est un truc que le blogging m’a appris.

Alors voilà, quand on me demande et même quand JE me demande pourquoi est-ce que je blogue, j’ai la même réponse que lorsqu’on me demande pourquoi est-ce que je cours : parce que j’aime ça et que ça me fait du bien 🙂

 

Chronique écrite pour Jogging Bonito #1

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Ayez confiance dans votre altimètre !

J’ai décidé de ne plus me prendre la tête avec le dénivelé récupéré par ma montre Fenix 3 et surtout de ne plus appliquer de correction de dénivelé dans des logiciels tiers.

Les outils de sport Garmin qui contiennent un baromètre (920 XT, Fenix 3 et Vivoactive) donnent une meilleure précision que l’interpolation entre des coordonnées GPS (imprécises) et des bases de données d’altimétrie (quadrillage tous les xx mètres, moins précis, la résolution est limitée). Ainsi, je pense qu’il faut calibrer la montre au départ et ne plus toucher à rien ! En France, pour connaître l’altitude, le mieux c’est Géoportail de l’IGN. En « dépannage », des widgets sur les montres donnent l’altitude en fonction des coordonnées GPS, parfois un chouilla plus précis que l’étalonnage dans le menu altimétrie de la montre.

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Gérer la batterie de sa Garmin Fenix 3

Récemment, j’ai vécu de désagréable problèmes de batterie avec ma Fenix 3. Je n’ai pas encore compris l’origine du problème. Néanmoins, la situation semble rentrer dans l’ordre. J’espère que le dernier firmware stable, le 7.5 viendra consolider tout ça.

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Retour sur des achats récents

Hello guys !

Voici un petit billet Topito-like sur des achats récents.

  • La veste d’hiver Castelli Gabba 2 version convertible

Je l’ai mise à chaque sortie vélo cet hiver. Cette veste est un must-have. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Je l’ai utilisée avec un tiche en mérinos-maille ou du polyester de fond de tiroir en première couche. Vraiment impeccable. Coupe Ok. Zips ok. Poches Ok. Recommandation d’achat : hell yeah !

sportograf-74432390

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L’équipe de la Fenix 3 joue le jeu

Depuis le mois de novembre, l’équipe en charge du développement de la Fenix 3 distribuent plus largement des versions béta de ses firmwares.

Ils ont compris qu’ils disposaient d’une grande communauté d’utilisateurs prêts à bidouiller pour avoir des nouvelles fonctionnalités.

J’ai installé la version 6.32 et y’a quelques trucs  chouettes :

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Rapha, un SAV impeccable

Le service commercial Rapha est probablement le meilleur service client que j’ai pu utiliser ces derniers temps.

J’ai déjà procédé à des retours de vêtements pour des problèmes de taille et tout s’est très bien déroulé. Même le remboursement des frais de retour a été simple.

La semaine dernière, mes surchaussures m’ont lâché. Voilà l’occasion d’une petite décompensation chez Rapha, et puis c’était mon anniversaire…

Je reçois le joli colis livré par DHL.

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Mais, hier, petite déception, je vois que ce que je viens d’acheter est soldé dans le cadre du Black Friday. Je commence à réfléchir sur le fait de réexpédier le produit pour le racheter moins cher… et puis je me dis que c’est quand même un peu con et je me décide à appeler le service commercial.

Le problème a été géré en deux secondes par un anglais au français impeccable : « pas de problème, nous avons une price match policy de 14 jours, je vous envoie un avoir ».

J’espère que le modèle Rapha est étudié dans les écoles de commerce… Certes, c’est luxueux et cher, mais quelle fiabilité ! Merci Rapha.

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