Pendant l’hiver 2020-2021, alors que la deuxième vague de covid nous a bien tabassé en octobre je perdais toute illusion de faire des compétitions facilement durant le printemps été 2021. Il fallait que je trouve quelque chose qui me servirait d’objectif sous peine de déprimer. J’ai un moment nourri le projet de faire un équivalent d’Ironman en montagne. L’idée me plaisait vraiment, mais la logistique était vraiment compliquée (voiture à poser à T2 à l’avance…) et je n’ai pas réussi à trouver des copains pour m’accompagner (que ça soit pour le fun mais surtout pour la sécurité sur la partie nocturne trail en montagne). You Tube m’a poussé devant les yeux le reportage de France TV Sport sur le BikingMan Corsica.
Étiquette : vélo
J’ai acheté une Apple Watch Series 3 (AWS3). Mon déclencheur d’achat a surtout été les évolutions de WatchOS et la possibilité d’écouter des podcasts sans avoir son téléphone sur soi (en bidouillant un peu). Je n’ai jamais mis de brassard à téléphone, je n’aime pas trop ça et juste une montre au poignet (enfin ptêt deux ;)) me séduit.
Vous me connaissez, je ne vais pas faire une présentation ou des tests exhaustifs. Nakan.ch et DCRainmaker font ça superbement. Il y a aussi le blog de Ian, triathlete, focalisé sur l’utilisation de l’Apple Watch Series 3 pour sa prépa Ironman
Lorsque l’Apple Watch est sortie en 2015, je me souviens avoir été super déçu des capacités de la montre. Je me disais que Garmin avait encore de beaux jours devant eux. Je ne comprenais le pari sur la montre comme accessoire de mode. En tout cas, je n’étais pas le coeur de cible et en bon fan boy, j’étais déçu qu’Apple ne semble pas vouloir de mon argent. Récemment, Apple a mis le paquet sur le côté fitness, et les progrès ont été substantiels. La firme de Cupertino (j’écris comme les sites de new Apple ;)) a monté un énorme labo pour rentrer pleinement dans le monde du fitness. Tout ça se sent dans l’AWS3.
Commençons par ce qui me plait vraiment dans l’AWS3 :
- la configuration au déballage et au quotidien est facile (cf les difficultés de liaisons Bluetooth avec d’autres produits)
- l’écran explose toute la concurrence
- le combo Apple Watch + Airpods est top (ça arrive chez Garmin…)
- la natation en piscine qui gère toute seule les pauses au bord du bassin
- les données sont cohérentes (FC, allure, distance, VO2max dans l’app Santé)
- l’ergonomie et légèreté de la montre
- la batterie qui tient bien le coup pour ce que je fais de la montre
- la connectivité avec le téléphone qui est solide, en eau libre, avec mon téléphone dans ma bouée, je pouvais envoyer des SMS avec Siri 🙂
- Siri au poignet m’a vraiment fait passer l’envie de découvrir les enceintes-assistants personnels
Ce qui est un peu neutre mais intéressant :
- Le suivi d’activité est performant
- Les apps Activité/Santé ne sont pas à mon goût mais y’a un joli potentiel de croissance et d’amélioration
- La visualisation de la FC en récupération
- Les données de VO2max me paraissent cohérentes, au bémol près qu’elles fluctuent un peu trop vite
- les bracelets se changent super facilement, s’ils étaient un peu moins chers, je me ferais une petite collection 🙂
Ce qui est un peu gênant :
- l’écran tactile en nageant et la nécessité d’expulser l’eau
- l’écran tactile impraticable avec des gants
- pas de mode dédié « Musculation/Fitness/Crossfit » ! je suis vraiment étonné de ça. Ca va arriver pour sûr. (Il doit y avoir des apps tierces). Ceci dit le mode HIIT de la montre est censé répondre à cette activité.
- pas d’utilisation « facile » des datas, exportation par app tierces, etc.
- pas beaucoup de champs de données affichés, avantage sur la simplicité et l’affichage mais ça déroute un utilisateur avancé
- pas de connexion ANT+ mais ça n’est pas étonnant
- pas de possibilité de relier un capteur de puissance facilement (il faut passer par une app tierce et je pense qu’il faut avoir son téléphone avec soi mais je n’en suis pas sûr)
- la batterie file quand même vite en activité
L’analyse des données recueillies sur l’AWS3 est un peu frustrante, pour retrouver vos données sur les autres plateformes, il y a aujourd’hui des solutions payants comme HealthFit ou RunGap.
En conclusion, je ne me vois pas faire un triathlon avec, mais sincèrement lorsque je lèverai le pied, je trouve que cette montre suffirait ! En l’utilisant plusieurs semaine d’affilée au quotidien, mon avis est bien plus solide et enthousiaste que lors de mon déballage pour aller à la piscine. Avec du recul, j’ai clairement précipité mon avis sur l’AW à la piscine. Garmin : brace yourself !
Faire du vélo autour de Lille
Ok. A l’est c’est possible par le canal de Roubaix de filer en Belgique entre Courtrai et Tournai (que je mélange allègrement), mais les chemins de halages sont défoncés par les racines et le gel. A l’ouest, y’a quelques routes sympa dans les Weppes (dont un parcours cyclo flêché) mais je trouve personnellement les départementales un peu trop roulantes pour les véhicules motorisés. Au sud, bof, j’ai testé pour vous, c’est jouable mais pas sexy.
Le mieux pour faire du vélo autour de Lille c’est de filer vers le nord et la Belgique et c’est ce que font la majorité des clubs cyclos du coin.
Si j’écris grosso modo le cap, ça donne :
25 août, 8h04, mon réveil sonne pour la troisième fois. Je suis dans la moiteur d’une chambre de garde défraîchie. Je me lève pour faire les transmissions. J’aimerais vraiment pouvoir y aller en calbut pour marquer ma lassitude mais la convention veut que je remettre mon pyjama de bloc pour traverser le service. Bla bla bla, ils savent ce qui faut savoir. Retour dans la chambre et je me rendors comme un con pour 40 minutes.
Affamé, sec et déglingué je mets le cap vers chez moi. J’ai du mal à tourner les jambes sur le vélo. Je rumine l’idée d’aller à la mer en vélo mais mon biofeedback interne refuse cette idée.
J’arrive chez moi. C’est décidé, entre la torpeur et le 48×17, j’ai fait mon choix, j’irai rouler. Ne pas s’asseoir. Ne pas ouvrir les réseaux sociaux. Ne pas faire quoi que ce soit qui m’écarterait de ma mission.