Depuis 1 an, les triathlètes norvégiens sont en haut de l’affiche. Gustav Iden et Christian Blummenfelt prennent toute la lumière et les médailles. C’est marquant car ils s’entrainent à deux depuis des années et après les jeux olympiques de Rio, le coach Olav Alexander Bu a pris en main leurs entraînements en s’appuyant sur énormément de données physiologiques. Comme ils sont couronnés de succès et paraissent (aujourd’hui) invincibles, tout le monde du triathlon cherche à comprendre les clés de leurs succès. Du coup, comme en plus ils ne sont pas les derniers à s’engager dans le sport business, on les voit beaucoup dans les médias. Je me suis enchainé pas mal d’interviews pour essayer de comprendre et espérer trouver des choses applicables pour les amateurs comme moi.
Auteur/autrice : nfkb
En ce moment, j’ai envie d’écrire sur pleins de sujets. J’espère que le blogging a encore un peu de souffle pour propager des messages et des idées…
Pas drôle mais préoccupant : les ressources humaines à l’hôpital public. Je pense être conscient qu’il y des problèmes sérieux dans tous les secteurs du soins mais je veux juste m’épancher sur ce que je vois.
Je suis anesthésiste dans un CHU. On fait toutes sortes de chirurgie intéressantes mais l’activité « lourde » c’est la cancérologie.
Curation twiterrale
Récemment, j’ai retweeté ça :
twitter might be a waste of time like 95% of the time, but the other 5% it’s useful af and makes you life changing money/friendships etc
whereas instagram is a 100% time drain with 0 redeeming qualities or useful content… it’s literally just endless content for 80 iq brainlets
— gainzy (@gainzy222) September 17, 2022
Bon, je me suis fait chambrer mais je trouve ça bien vu ce tweet. J’ai beaucoup moins suivi Twitter au mois d’août et ça ne m’a pas tellement manqué. Disons que je suis d’accord que l’on s’expose à beaucoup d’agressivité pour peu de trucs positifs/intéressants. Pour la santé mentale la question de la consommation des réseaux sociaux se pose vraiment à mon humble avis.
En contrepoint, j’ai remonté un peu le fil des signets de 2022 pour repérer si des tweets étaient particulièrement intéressants. Let’s go !
Saw this on Instagram, good visual aid to show what a volume of 500ml look like inside a BVM (average BVM =1500ml) Consider this when ventilating patients. Estimate weight then consider 6-8ml/kg. *Individual cases will vary as will clinical presentation
Credit: ems.pac (insta) pic.twitter.com/FJR5jhbKWd
— Ash Brownett (@AshBrownett) July 2, 2022
Tirzepatide arriva et la chirurgie bariatrique déclina avant de disparaître des résultats incroyables pour un médicament de l'obésité. Nous rentrons dans une nouvelle ère. https://t.co/zYcBVTT0H1
— Stéphane Burtey (@SBurtey) June 6, 2022
Apparently mild saline hemodilution is actually pro-coagulant. Furthers my suspicion that we apply a very limited understanding of physiology to clinical practice and, not understanding the limits of knowledge, create dogma in the process.https://t.co/qr3yFAoYYN
— Ivor Popovich (@InternSupp) July 17, 2021
Pourquoi il n'y a rarement des métastases musculaires? le stress oxydatif est la clef, passionnant article. https://t.co/TMYlAdu5in
— Stéphane Burtey (@SBurtey) April 12, 2022
My @Globe_Health column (subscribers only):
What looks like "overtraining" may be "undereating" in many cases, thanks to unintended caloric deficits during heavy training, according to this review of overtraining research:https://t.co/WpHbCRUeNXhttps://t.co/49JXR2SCcU
— Alex Hutchinson (@sweatscience) February 28, 2022
Two workouts might produce similar external results (VO2max, time trial) through different internal adaptations. Some interesting new evidence suggests longer intervals/runs target the heart (O2 delivery) while shorter ones target the muscles (O2 uptake).https://t.co/csp2QBPXVm
— Alex Hutchinson (@sweatscience) January 19, 2022
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Le samedi 27 août 2022, l’équipe de Buzz Performance a sauvé ma saison sportive grâce au triathlon de Morzine. Je les connais pour avoir découvert Morzine grâce à eux en 2016. Je me souviens de ce dimanche de printemps où j’ai appris par mail la date de ce triathlon qui pouvait coller avec mes vacances. J’étais déprimé après avoir décider de ne pas participer à la RAF 500 et j’ai tout de suite vu une opportunité de me relancer. Je me suis donc inscrit et je retrouvais un cadre pour rester régulier dans les trois sports.
J’ai passé des vacances sportives les trois semaines précédents le triathlon ce qui m’a préparé convenablement (rien de foufou non plus, en 2019, je montais à 2000 de charge Garmin pendant les vacances ! là c’était plutôt 700-1000). La préparation était très « au feeling », pas de vrai tapering non plus, la montagne est trop belle pour m’empêcher de crapahuter les jours précédents… Il n’y a que la veille où je n’ai rien fait, j’en ai profité pour faire mes bagages (je quitterai Morzine juste après le triathlon, snif pas de place sur place, le championnat du monde de VTT aux Gets a saturé les logements) et préparer le matos pour le triathlon. Heureusement, le format M rend les choses assez simples niveau alimentation mais je suis quand même un peu rouillé dans l’organisation (pas de tri depuis septembre 2019 !)
Julien Djozikian a publié un billet sur la charge d’entraînement sur son blog Mangeur de cailloux. Allez le lire 🙂 C’est un sujet qui me tient à cœur et j’ai souvent écrit dessus avec ces billets par exemple :
- calcul de la charge d’un entrainement
- tenir un carnet d’entrainement
- expérience HRV
- Fin monitoring CTL
Si des pros utilisent l’analyse HRV avec souvent une équipe de soutien et de conseil à ce sujet (suivi médical ou coach) je pense que les pros n’utilisent pas les graphs de charge type PMC fitness/CTL. En tout cas, je n’ai pas entendu de tel témoignage., même de la part de Lionel Sanders qui est parfois parti dans des directions bizarres en auto-coaching…
Tous ces outils comportent un grand piège « d’angoisse de performance » avec un stress néfaste de se voir mal noté sa nuit de sommeil ou sa récupération. J’y vois le même phénomène que l’épargnant qui regarde tous les jours les fluctuations sur les marchés financiers. Il sera plus impacté émotionnellement par les mouvements négatifs que par les hausses. Ainsi, même si ça m’intéresse, je tends à masquer ces informations sur ma montre et je m’apprête à me relancer dans une période préparatoire « de base » en masquant le statut d’entrainement Garmin.
Quoiqu’il en soit, voici ce que j’ai répondu au billet de Julien :
« Salut Julien !
Le blogging n’est pas mort ! Merci de continuer à le faire vivre.
Nous arrivons aux mêmes conclusions à propos de la charge externe (nos entraînements) et de la façon dont on digère tout ça (HRV).
Après avoir fait des suivis de charges externes dans tous les sens, y compris avec une bonne pondération du RPE dans un fichier perso (sur mon site si tu cherches logbook ou CTL tu vas te marrer) je n’ai jamais vu de chiffre CTL/fitness clé ou TSB avant compétition. Si l’idée était intéressante sur le papier, je pense qu’aujourd’hui ça se résume à un joli graph d’appel marketing pour TP/Strava. Il reste peut être l’indicateur de pente de progression (ramp rate) mais je trouve que c’est plus a posteriori qu’a priori car il est très difficile de faire l’adéquation entre calcul d’une charge hebdo X pour faire un ramp rate de Y et de le réaliser concrètement. Il y a aussi un risque à en faire trop pour nourrir l’algo et faire monter Fitness/CTL sans que ça se révèle bénéfique en pratique.
Sur analyse HRV et équivalents (DFA1a), pour m’occuper tous les jours de signaux biologiques, je pense qu’il y a une grosse problématique d’artefacts à régler quelque soit les systèmes (Whoop a l’air d’être le pire). HRV4T en se focalisant sur une courte période de temps fait un choix intelligent à ce sujet. Peut être qu’on va bientôt nous ressortir le patch cutané pour analyse plus pr visé nocturne ?
Je me suis intéressé à tout ça y’a bientôt 10 ans et plusieurs utilisations récurrentes d’HRV4T et pour moi la contrainte n’en valait pas la chandelle au quotidien. Je dois quand même dire que ça a probablement participé à baisser drastiquement ma consommation d’alcool.
Sur Body Battery, je le trouve assez en ligne avec le ressenti. Néanmoins je trouve son utilisation quotidienne inutile. Je peux faire une compétition de sport bien que je me réveille en dessous de 100/100. De même je ne vais pas annuler un entraînement du soir parce que je suis à moins de 50. Probablement un peu plus utile sur la tendance 3-4 jours. Si on creuse jour après jour, on verra le chiffre du matin baisser ou stagner. Mais les sensations devraient être négatives aussi… donc pourquoi un chiffre ?
Pour avoir vécu une année pleine de hauts et de bas (merci l’immobilier ;)) je pense aussi que ces outils peinent à capter les grosses tendances de fond et l’état « neurologique » ou psychologique dans lequel on est. Pour avoir eu beaucoup de stress professionnel début 2022, je pense qu’il est illusoire dans un tel contexte de faire des progrès sportifs et il y a un risque à s’entêter et nourrir un cercle vicieux…
Je pense qu’il faut donc savoir écouter ses sensations, travailler son hygiène mentale et savoir écouter son corps (appétit, sommeil, libido, érection matinale, cycles menstruels, résilience au stress quotidien, etc)
Il faut une charge d’entraînement pour progresser mais gaffe à l’explosion quand on est trop gourmand, je pense qu’on bascule vite dans une zone de danger. Il faut y aller mais savoir ne pas y rester.
On cherche une forme de graal qui nous guiderait pour l’entraînement le plus optimal… mais je pense que c’est une sorte de chimère. Il n’y a pas un entraînement clef qui change la donne, c’est une illusion mentale.
Je peux parler de ça pendant des heures, mais les textes de plus de 200 mots rebutent 😉
PS dans la série site web de suivi, j’aime bcp intervals.icu qui fait beaucoup de belles choses pour un donationware. »
Cet été, je suis allé avec mon pote Patrick découvrir le plateau des Millevaches à travers la Creuse et la Corrèze. Je suis arrivé avec peu d’entrainement et peu de fatigue sportive, mais sans fraîcheur à cause de la chaleur des jours précédents avec des nuits médiocres.
Score de sommeil Garmin la veille de la sortie : 73/100, 6h20 de sommeil avec stress à 22. Quand je dors peu entre 22h et minuit, je sais que ça m’impacte… fréquence cardiaque au repos nominale à 42 ppm, body battery au réveil : 68, ça c’est pas normal pour moi. Mon poids est au plus haut ever, autour de 65 kg.
Je n’aime pas faire de la voiture, alors quand c’est de la Nationale une voie, c’est encore pire. Tant pis, je positive en étant content de la journée vélo qui s’annonce. Faut savoir parler à son cerveau dans les moments désagréables, ça module les circuits dopaminergiques 😉 J’écoute aussi de bons podcasts, notamment Andrew Huberman vis à vis duquel j’avais un a priori un peu négatif mais ça se révèle intéressant en prenant le temps d’écouter les épisodes et pas juste des extraits sur You Tube.
Un petit café au PMU de Chateauneuf-la-Forêt et c’est parti ! On part avec un petit vent de face et ça ondule d’emblée. Up & down non stop. Assez vite, je sens que ça va être difficile ! déjà parce que je ne sens pas le jus/la fraîcheur/la giclette pour placer facilement de petites accélérations sur les bosses, et puis je vois (piège de l’homo garminus) que mon Training Effect est déjà haut alors que la sortie démarre à peine. On ne monte pourtant qu’à 200 W mais je pense qu’il devait y avoir un « uncoupling » important avec ma FC du fait de la chaleur et de mon manque de fraîcheur. J’en fais part à mon explosif Patrick qui est facile. Je me rassure aussi en me disant qu’on prévoit une pause à mi-parcours, ça devrait faciliter la sortie. Par ailleurs, la crainte de la chaleur est mitigée par un parcours ombragé et agréable. Je prends un premier gel et je comprends que ça va être compliqué de manger les barres quand il fait si chaud. J’aurais du mettre du Maurteen dans mes deux bidons plutôt que de l’eau… Sur les graphes Garmin, je suis à -5 de condition physique avant 1h de vélo… ça je ne le vois qu’a posteriori mais c’est cohérent avec mon ressenti. Je suis à 170 watts de moyenne jusqu’au km 35 (NP 196), ce qui est franchement élevé pour moi, c’est plus que ce que je mettais sur des halfs de préparation quand j’étais très en forme en 2019.
Bon gré, mal gré, le paysage est joli, le lac de Vassivière donne envie de piquer une tête. Patrick fait les descentes, et mizot’ plus léger de 10 kg je peine à le rattraper et je dois en remettre une couche à chaque début de montée. Mon rythme ralentit dans les montées et sur le deuxième quart du parcours je suis plutôt à 150 W de moyenne. Notez que sur mes sorties cool du dimanche je suis d’habitude à 130 W de moyenne (ouais rigolez pas) Heureusement l’heure du ravito arrive. Les restos dans la pampa corrézienne sont blindés, il faut apitoyer un gentil serveur pour se restaurer à Bugeat (L’Etablissement, très bonne assiette et prix ok!)
Le redémarrage est un peu poussif. Effet de vol digestif. Néanmoins, je suis content que ça ralentisse un peu. Par contre, ça tabasse dans les descentes, je dois faire de beaux efforts pour m’accrocher. Je positive en me disant que ça me fait plein de temps en zone 2 et que c’est un bon test/entraînement mais je ne suis trop « en prise » pour profiter de la balade.
La température monte, Garmin Edge 530 indique plus de 35°C, peut-être un peu exagéré sur l’appareil mais pas loin de la réalité d’après la météo. On aborde les dernières longues côtes de notre parcours. Je sens que c’est difficile pour moi, je « débraye » dès le pied de la montée et je me méfie du coup de chaleur, je bois beaucoup mais c’est difficile sur l’estomac avec le magret qui n’est pas vraiment digéré… la côte du Puy des Fayes sonnera mon glas. Je monte désormais à 130 W les côtes… L’objectif est désormais de mettre un coup de pédale après l’autre… Pic de température à 38°C enregistré par Garmin, condition physique -9 : c’est le pétage en règle. Je ne me sens pas en surchauffe, mais les jambes ne répondent plus. Je le ressens particulièrement au niveau des ischios. Pour moi, c’était attendu avec les nombreux efforts du début et le manque de glucides ingérés depuis le début. Je suis de façon « grossière » ma consommation de glucides durant l’effort et c’est évident que mon glycogène est au ras des pâquerettes. J’ai absorbé autour de 20g/h alors que je devrais viser 60-80 g/h sur une sortie comme celle là. J’ai trop compté sur la pause repas, je me surprends dans cette mauvaise gestion parce que nonobstant la chaleur, j’ai l’habitude de beaucoup manger sur le vélo. Voici une estimation grossière de l’évolution de mon glycogène pendant cette sortie :
Si j’avais rempli deux bidons de Maurten et pris un gel de plus, le graphique aurait pu ressembler à ça :
De plus à pied dans la chaleur, j’avais lu qu’on pouvait facilement cibler une allure 15% plus lente pour tenir le rythme sur un marathon. Donc ici, avec mon relatif surrégime dès le départ, c’était un peu chronique d’un pétage annoncé…
Mais je positive, lorsque je tournais les jambes au ralenti, à compter mètre après mètre le dénivelé en moins sur le Mont Gargan je gardais le sourire, le moral était bon, c’était très dur physiquement mais j’ai découvert qu’on pouvait dissocier les deux. Je m’amusais presque du goudron qui fondait avec les gravillons qui faisaient un petit bruit de Frizzy Pazzy sous mes pneus… Ça restera à coup sûr une sortie mémorable !
j’ai déplacé ce billet sur mon blog substack https://nfkb.substack.com
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salut
je n’ai pas créé un blog pour me plaindre
mais j’ai traversé une période difficile
quand on a envie de rien, c’est compliqué de faire quelque chose de constructif pour sortir des noires ruminations
Cinq ans après mon abandon et 2 ans de COVID plus tard j’ai enfin fait Liège Bastogne Liège et grimpé les bosses mythiques. Je me suis inscrit en 2019 et je me souviens très bien du moment de février 2020 où on évoquait de façon tout à fait extraordinaire le fait que l’épreuve puisse être annulée avec toutes les incertitudes que le Sars-CoV2 déclenchait… et effectivement l’épreuve n’a pas eu lieu, ni en 2020, ni en 2021.
salut ami lecteur qui pédale !
salut les autres !
Petit billet de blog sur les petits carrés de Veloviewer. Ça fait des années que j’utilise VeloViewer et je trouve cette web app fort sympathique. Je vous avais déjà parlé du score d’Eddington que je trouve fort marrant. J’ai enfin passé le 100 km symbolique il y a quelques temps et c’était cool d’avoir de temps en temps cette motivation d’aller chercher les sorties à 3 chiffres pour monter mon chiffres d’Eddington. Récemment, j’ai redécouvert les petits carrés VeloViewer et je trouve ça assez ludique ! Je vous explique.
Dans Veloviewer, le monde a été quadrillé selon une projection « rectangulaire » avec des carrés qui font approximativement 1 mile de côté (1,6 km). La gamification autour de ces carrés/carreaux/tiles s’articule en trois volets :
- parcourir un maximum de carreaux de part le monde
- faire la plus grande surface contigüe (aka cluster) c’est à dire une zone où vous avez parcouru tous les carrés adjacents
- faire le plus grand carré de petits carreaux (max square)
- en bonus, le site RideEveryTile.com répertorie aussi le plus grand carré de petits carreaux parcouru en une seule sortie (c’est un peu le paroxysme du caractère forrestgumpien de la chasse aux petits carreaux)
Dans Veloviewer, sur la page d’accueil « Summary » vous pouvez voir le nombre max de petits carreaux que vous avez parcourus, votre plus grand cluster et la taille du plus grand carré de petits carreaux. Pour ma part, je suis passé dans 4842 carreaux différents, j’ai un cluster de 697 carreaux et un grand carré de 21×21. Sur cette carte vous pouvez voir les carreaux que j’ai parcouru près de chez moi (les traces rouges sont les traces GPS de mes activités) :
On peut déjà bien s’amuser en essayant de monter ses stats sur les carreaux traversés, mais le jeu dans le jeu, c’est de se comparer aux autres, et il y a une véritable compétition mondiale pour le haut du classement ! C’est ainsi que j’ai eu la surprise de découvrir que le champion du monde du plus grand carré de petits carreaux habitait tout près de chez moi et qu’il avait parcouru au fil des années, un carré de 114×114 ! Il est passé partout de Dunkerque à Reims ! C’est un truc de fou !!
Pour ma part, ce petit jeu constitue une motivation supplémentaire pour aller rouler un peu plus loin que les parcours habituels. Et puis, au fil du temps, j’aimerais bien être dans le premier décile en matière du nombre de carreaux traversés, pour le moment je suis dans le top 20%, je me place à 83,8% parmi toute la population des athlètes qui utilisent Veloviewer.
Si vous aimez explorer le territoire autour de chez vous, j’avais écrit une autre petite note plus philosophique là. J’adore la connaissance améliorée du territoire que me procure le vélo, le fait de tracer des parcours à suivre, etc.
J’essaye de travailler plus en endurance haute comme je l’ai écrit précédemment. Voici un comparatif 2018 vs 2022 au 1er mars.
Toutes les activités :
Mais mon focus, c’est surtout le vélo :
On voit que je travaille plus l’endurance haute mais proportionnellement moins de « très haute intensité ». Je pense que je vais réintroduire ça parce qu’au fil des années j’ai la sensation que ça me convient bien.
S’accrocher en Z2
Après une période pleine de secousses dans ma vie personnelle, je retrouve du plaisir à l’entraînement. J’ai pu expérimenté le fait que le stress impacte beaucoup la progression sportive. Ainsi, des entraînements difficiles sans un environnement favorable ne produisent pas de progrès soutenable. Aujourd’hui, j’espère que tout ça est derrière moi ! c’est avec des hauts et des bas qu’on apprécie mieux les hauts pour voir le chemin parcouru !
Bilan sportif 2021
Vu le rythme de publication de ce blog, le prochain billet sera peut-être bilan sportif 2022 ahaha ! C’est Daddy The Beat qui va être content de voir le blogging s’effondrer (au profit des vendeurs de BS sur Tik Tok 😉
2021 n’a pas été un super cru sportif, j’ai vécu pas mal de stress lié à un déménagement sur la deuxième partie de l’année et ça a beaucoup impacté ma récupération et les progrès. S’il y a un apprentissage cette année, c’est la fragilité des adaptations quand je suis stressé et/ou que je dors mal. De ce fait, la deuxième prise de conscience est de comprendre comme j’étais bien sur une année comme 2018 où j’ai pu sereinement me préparer à Roth.
J’ai fait deux bons blocs de 7 semaines de 4×8 dans l’année, définitivement un exo qui marche pour moi sur le court terme. La polarisation entre le très intense et le cool me convient bien, tant en terme de ressenti physique que de bien être. Peut-être que je vais faire du « HIIT » avec l’arrière-pensée d’être bien moralement plutôt que de chercher des gains cardio-métaboliques… intriguant ! Le premier bloc de 4×8 min m’a emmené en forme pour le Tour de Corse avec les copains. Je n’ai pas vraiment axé sur l’endurance comme il aurait été logique par facilité logistique. Je note que si je récupère bien du bloc 4×8 je n’ai pas besoin d’un tapering, voire même je perds vite ces adaptations « rapides ». Je pense vraiment que j’ai naturellement une bonne proportion de fibres musculaires rapides et c’est pour ça que ce genre d’exos me convient bien.
En cette fin d’année, je tente quand même de faire beaucoup de Z2 à-la-Inigo (San Millan), je me dis que j’ai le temps de voir venir… il faut que je persiste un peu pour avoir des idées plus claires sur ce concept. Ça fait, 15 jours/3 semaines que j’insiste sur ce point et si je ne suis pas assez serein dans ma vie pour progresser, je pense ressentir plus de facilité en Z2. Une endurance haute qui correspond pour moi à peu près à 185-210 W soit une allure d’endurance IM/half-IM quand je faisais du triathlon (#rolling-eyes). Si le cardio ne baisse pas à ces allures, le RPE lui oui, surtout si je tombe sur une bonne vidéo à regarder, parce qu’il faut bien le dire, l’endurance sur home-trainer c’est pas marrant. Je trouve plus facile de faire des séances courtes et intenses où le cerveau n’est plus assez irrigué pour s’ennuyer !
J’ai encore essayé de faire plus de PPG, notamment des KB swings pour mieux encaisser la course à pied, sans réussir à trouver la discipline de maintenir les exos dans le temps… vais-je devoir me résoudre à suer en groupe pour créer une routine de musculation ? (on verra en post-Covid !)
Courbe de puissance de l’année, on voit bien que je ne me suis pas donnée à fond sur des intervalles longs…
En matière de volume, j’ai quand même franchi la barre des 500 heures, je sais que j’ai eu des bons résultats avec ce volume, par contre on voit que l’allocation vers plus ou moins d’intensité donne des résultats différents… mais pour ça faut avoir un environnement propice car j’ai bien vu que c’était à la fois difficile de sortir de bonnes séances quand on n’a pas la tête à ça et puis ça n’apporte pas les bénéfices escomptés non plus…
J’aimerais bien retrouver la discipline pour retourner nager plus régulièrement aussi… 2 heures par semaine en 2021 vs 4h par semaine en 2018, y’a pas photo.
Bref, focus 2022 maintenant ! Je vais reconstruire mes routines pour nager plus et bien conserver mon focus sur le vélo pour faire les épreuves d’endurance auxquelles je prétends. Je ne suis probablement pas doué naturellement pour l’endurance longue mais ça me plait d’autant plus de m’aligner sur des trucs difficiles pour moi.
Salut, c’est le mois de novembre, il y a une petite bruine froide qui cingle mon visage mais je suis content. Je suis content parce que j’aime vraiment faire mes trajets quotidiens à vélo. Certes, la cohabitation avec les véhicules motorisés est difficile, mais tant que je ne me fais pas rouler dessus par un automobiliste qui n’aura pas regardé à gauche en sortant de son parking, je pense que ça ira.
J’ai déjà écrit de façon plus ou moins enjouée sur le sujet mais je suis vraiment persuadé que le transport à vélo peut apporter tellement à l’humanité. Le vélo est l’exemple d’un objet qui n’apporte que du bien ! Même si la pollution augmente, en roulant tranquillement des études françaises montrent que vous êtes moins exposés que dans votre voiture individuelle.
En matière de bénéfice sanitaire, si quasi tout le monde sait qu’il faudrait se bouger pour bien vieillir, le moyen de transport pourrait être plus choisi pour joindre l’utile à l’agréable. Surtout pour les enfants, il est recommandé qu’ils fassent une heure d’activité physique par jour, pas sûr que la récré suffise… regardez ces images d’une caravane cycliste en ville, une ville apaisée, ça fait rêver non ? et bien c’est possible !
Something special is happening in Barcelona. It started last month when some parents organized a bike ride to school for just five kids. Now entire neighborhoods are joining. They call it Bicibús – or Bike Bus. pic.twitter.com/qIxsQEervG
— Zach Klein (@zachklein) October 18, 2021
En terme pratique, le vélo est imbattable en ville pour la durée des trajets. On m’a rappelé récemment la précision de l’app Géovélo dans une grande ville comme Paris.
Enfin, je vais quand même resouligner l’un des trucs qui me plaît le plus avec mes trajets vélotaf : la concentration. Je me laisse trop distraire par mon téléphone dans la vie de tous les jours, et le trajet en vélo est clairement un moment où je suis focus sur ce que je fais et ça fait beaucoup de bien à ma cervelle d’avoir ces moments de précision mentale où les sens sont en alerte pour arriver à bon port.
Essayez, changer vos habitudes une fois de temps en temps, vous verrez, vous pourriez y prendre goût !
Un exemple de désentrainement
Avant mon tout de Corse à vélo, je me suis bien préparé avec mes séances de 4×8 min. J’ai fini le bloc mi-mai ce qui était probablement un peu tôt vis à vis de la semaine en Corse. Ceci dit, vers mi-juin je me suis amouraché d’un nouvel exo, ce coup ci il faut faire 4x2min quatre fois, en gros un 4×8 avec beaucoup plus de récupération. L’objectif est de faire l’intervalle au seuil ou un peu au dessus si possible.
Sur cet exo de mi juin, je faisais 275 W pendant 2 min à une FC d’environ 145-150. Soit un EF de 1.75 grosso modo.
Après ça j’ai un peu décroché de l’entrainement, je suis allé marcher un peu sur le GR 10 (c’était super !) et je se me suis remotivé pour un exo similaire mi juillet :
L’intensité n’est plus que de 240 watts (poids similaire of course), et ma FC est entre 150 et 155, EF 1,48-1,5 ! Soupir. Et les sensations étaient bonnes !
Voilà, c’était juste pour illustrer qu’on pouvait perdre très vite des gains physiologiques. C’est le jeu. Il faut l’accepter. Essayer de lutter pour toujours maintenir un gain expose à un gros risque de surentrainement à mon avis.
J’en profite pour vous redire que la webapp intervals.icu est super ! On peut récupérer des activités de Garmin Connect, Strava, etc. C’est un super outil que je recommande chaudement ! S’il vous plait, soutenez l’auteur du site, il propose un soutient à 1 euro par semaine (mais vous pouvez utiliser le site totalement gratuitement).
Pendant l’hiver 2020-2021, alors que la deuxième vague de covid nous a bien tabassé en octobre je perdais toute illusion de faire des compétitions facilement durant le printemps été 2021. Il fallait que je trouve quelque chose qui me servirait d’objectif sous peine de déprimer. J’ai un moment nourri le projet de faire un équivalent d’Ironman en montagne. L’idée me plaisait vraiment, mais la logistique était vraiment compliquée (voiture à poser à T2 à l’avance…) et je n’ai pas réussi à trouver des copains pour m’accompagner (que ça soit pour le fun mais surtout pour la sécurité sur la partie nocturne trail en montagne). You Tube m’a poussé devant les yeux le reportage de France TV Sport sur le BikingMan Corsica.