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Bilan sportif 2022, fil chronologique

Un billet de plus dans la catégorie « Bilan annuel« . J’ai commencé par relire le précédent, et j’ai bien fait, j’évite de commencer par la même blague nulle.

Fil chronologique de l’année 2022

J’ai commencé l’année en ayant en tête de faire un focus sur l’endurance longue à vélo. Je cherchais un défi. Je me suis inscrit à la Race Accross France version bizuth sur le format 500 km. J’imaginais que ça ferait environ 24 heures de vélo d’affilée. En janvier et février, j’enchaine les séances en endurance haute, le fameux Z2. Beaucoup de home-trainer. Relâche à pied dès le début de l’année avec seulement de courtes « sorties » pour aller travailler en courant (5 km). En mars, la course à pied disparait de mes entrainements, j’essaye de faire un max de vélo avec des sorties très longues pour chasser les petits carreaux et de l’intensité sur home-trainer. C’est fastidieux mais je me sens progresser à vélo avec la possibilité de faire de longues sorties à un intensité plus élevée que d’habitude comme là par exemple. C’est bien sentir qu’on passe un cap mais c’est du boulot, c’est un peu fastidieux et je me fais régulièrement peur à vélo à cause de chauffards ; rouler en semaine expose à plus de risques. Avril démarre fort avec un grosse sortie sympa et punchy, 150 km à 28 de moyenne, c’est pour moi significativement plus élevé que d’habitude !

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freak

Question à mon ami Greg

Salut Greg,

je profite de quelques jours de congés pour lire pour me divertir plutôt que de m’abrutir en scrollant les suggestions de You Tube. (J’ai l’impression que ces boucles infinies d’images ont un mauvais impact sur ma cervelle.) J’ai donc réouvert le livre d’économie de Gilles Mitteau de la chaîne You Tube Heu-reka. Comme tu le sais, mon éducation économique est nulle. La filière S à la fin des années 1990 a curieusement gommé tout intérêt pour l’économie alors que ça concerne tout le monde. On devrait tous avoir une éducation économique comme on reçoit une éducation historique. Je m’intéresse à l’économie ces dernières années pour mieux comprendre le monde et appréhender sa complexité. De façon provocatrice j’ai eu mes premières lectures économiques en m’intéressant aux cryptomonnaies. C’est un peu comme si je m’intéressais à la parentalité en me jetant dans la passion du B.A.S.E. jump mais ceux qui me connaissent reconnaitront un peu de mon style… Au fond tu sais que je mets en avant certaines tocades tout en gardant du pragmatisme.

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sport triathlon

Le train norvégien

Depuis 1 an, les triathlètes norvégiens sont en haut de l’affiche. Gustav Iden et Christian Blummenfelt prennent toute la lumière et les médailles. C’est marquant car ils s’entrainent à deux depuis des années et après les jeux olympiques de Rio, le coach Olav Alexander Bu a pris en main leurs entraînements en s’appuyant sur énormément de données physiologiques. Comme ils sont couronnés de succès et paraissent (aujourd’hui) invincibles, tout le monde du triathlon cherche à comprendre les clés de leurs succès. Du coup, comme en plus ils ne sont pas les derniers à s’engager dans le sport business, on les voit beaucoup dans les médias. Je me suis enchainé pas mal d’interviews pour essayer de comprendre et espérer trouver des choses applicables pour les amateurs comme moi.

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médecine

Le drame des ressources humaines en 2022 à l’hôpital

En ce moment, j’ai envie d’écrire sur pleins de sujets. J’espère que le blogging a encore un peu de souffle pour propager des messages et des idées…

Pas drôle mais préoccupant : les ressources humaines à l’hôpital public. Je pense être conscient qu’il y des problèmes sérieux dans tous les secteurs du soins mais je veux juste m’épancher sur ce que je vois.
Je suis anesthésiste dans un CHU. On fait toutes sortes de chirurgie intéressantes mais l’activité « lourde » c’est la cancérologie.

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freak réseaux sociaux

Curation twiterrale

Récemment, j’ai retweeté ça :

Bon, je me suis fait chambrer mais je trouve ça bien vu ce tweet. J’ai beaucoup moins suivi Twitter au mois d’août et ça ne m’a pas tellement manqué. Disons que je suis d’accord que l’on s’expose à beaucoup d’agressivité pour peu de trucs positifs/intéressants. Pour la santé mentale la question de la consommation des réseaux sociaux se pose vraiment à mon humble avis.

En contrepoint, j’ai remonté un peu le fil des signets de 2022 pour repérer si des tweets étaient particulièrement intéressants. Let’s go !

 

 

 

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Stage avec Wim Hof en Pologne, part 4

Les alternances de haut et de bas vont se poursuivre en ce troisième jour. Le matin commence très fort. On sort marcher dans la neige en maillot de bain, pieds nus. On se tient tous par la main. Comme s’il fallait entrainer son voisin dans ce truc débile. On se rend à quelques pas de l’hôtel au bord de la rivière. Et évidemment, chacun saute dans l’eau à tour de rôle. Le principe mission commando ne m’effraie pas mais la morsure du froid sur mes pieds est vraiment très forte. Et manque de bol, je suis dans les derniers de la queue-leu-leu.

Heureusement, à l’époque je n’avais pas encore lu les excellents articles d’Alex Hutchinson sur le sport dans des conditions froides parce que j’aurais trouvé encore plus débile ce que nous étions en train de faire. Il semble que le froid intense peut laisser des blessures tissulaires très difficiles à régénérer et que la notion d’entrainement au froid ou d’adaptation au froid est assez fumeuse.

Je saute dans l’eau, les copains sont contents, moi je me dirige vite vers la sortie parce que je me sens en danger. Mon cerveau médical est peut-être trop allumé et je ne profite pas de la débilité de groupe mais c’est ainsi… lorsqu’on rentrera à l’hôtel je me calfeutrerai dans mon gros sac de couchage et je frissonnerai de longues minutes avant de récupérer… Il devrait y a voir un cut-off en matière de masse grasse corporelle pour participer ou non à un stage chez Wim Hof…

Je ne me souviens pas trop si après ça en fin de matinée on a fait du « breathing ». Je crois que oui, genre encore grande séance collective ou on tient la main de ses voisins. Pour moi ça ressemble à de l’auto-hypnose, je pars dans mes rêveries, dans des endroits que j’aime bien… je me souviens avoir pensé à la montagne de Ressachaux… je remix un peu le truc à ma sauce… sans hyperventiler comme un fou. La fin d’après-midi sera plus joyeuse parce qu’on repart se balader dans la neige. Toujours en petite tenue mais on a le droit aux chaussures, gants et bonnet, ce qui change tout en matière de régulation thermique. Là, on se marre bien, on fait les cons en mode carnaval de Dunkerque. Cette promenade est sensé nous préparer au grand objectif du séjour : monter le long du flanc du mont Sniejka dans la même tenue. L’un des premiers exploits de Wim avec des petits groupes de stagiaires. Un reportage là dessus est le premier souvenir que j’ai de Wim Hof d’ailleurs.

Je ne sais plus si c’est ce soir là ou le lendemain mais on enchaine sauna et petite fête et on rigole plutôt bien. Je suis moins crispé quand on s’expose au froid modérement. J’ai moins l’impression qu’un drame médical va survenir. Le 15 janvier, c’est la fameuse ascension. Franchement, c’était pas grand chose, on a marché une heure et demie dans le froid, c’était gérable. Quand je regarde le plan aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on a juste marché jusqu’à un resto ! J’ai un peu l’impression d’être un gamin qu’on a emmené chasser le dahu mais peut importe, c’était fun. Lors de cette balade, j’ai remarqué que Wim portait un sac « seek discomfort » Il s’avère qu’il s’agit d’un groupe de créateurs You tube qui sont venus en stage chez Wim juste avant nous, leur vidéo peut vous donner un témoignage des lieux et des personnes tels que je les ai connus lors de mon séjour. (16 millions de vues !!)

Le lendemain, le truc dont je me souvienne c’est ce cercle que notre groupe a formé immergé dans la rivière glacée. C’était dur physiquement mais un bon moment de cohésion. J’ai l’impression qu’on a lissé nos peurs et nos attentes du séjour et qu’une petite joie simple s’est installée. De même quand on a fait une balade nocturne silencieuse qui se terminait dans un grand feu de joie. J’ai l’impression que ces moments collectifs « primitifs » font résonner des trucs en nous. Peut-être juste que ça parle à notre imaginaire, peut-être que ça parle à notre biologie… Immédiatement après le séjour, je flottais chez moi et au boulot avec cet agréable sensation d’avoir été vraiment dépaysé et transformé par ce séjour. J’ai un tout petit peu continué à me tremper le cul dans un bac d’eau froide puis j’ai délaissé cette pratique… Je n’ai pas l’impression d’avoir été arnaqué mais je reste avec l’idée que ces pratiques sont dangereuses. Il n’y a pas trop de gags car il y a finalement peu de stagiaires, assez jeunes et solides. Mais franchement, je peine à croire que le rush d’adrénaline soit formidable pour le coeur quinquagénaire d’un coronarien qui s’ignore par exemple… de même les discours anti-société qui éloigne des soins médicaux scientifiques, on sait où ça mène… (d’ailleurs un jeune instructeur hollandais du stage a fait une vidéo de son séjour à l’hôpital pour covid, avec O2 et cie, merci la super immunité !)

Je pense que ce genre de voyage est intéressant, je suis plus sorti de ma zone de confort mentale que physique (quoique ?) et j’ai ressenti (temporairement) un truc très positif en moi mais ils ne m’ont pas converti. Je pense avoir enfin écrit ce que je voulais écrire sur Wim Hof, je ne veux pas faire de diatribe, j’ai aimé des choses, je n’en aime pas d’autres. Comme d’habitude, je pense être fidèle à mes valeurs en questionnant les choses. J’espère vraiment que ces écrits pourront servir à quelqu’un. Moi j’ai été un peu traumatisé par des écrits diabolisant Wim Hof (par un mec assez bizarre qui fait de l’hypnose de rue… tout ce que j’aime…) et j’ai voulu avoir ma propre opinion. C’est fait.

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Compte-rendu du triathlon de Morzine-Montriond

Le samedi 27 août 2022, l’équipe de Buzz Performance a sauvé ma saison sportive grâce au triathlon de Morzine. Je les connais pour avoir  découvert Morzine grâce à eux en 2016. Je me souviens de ce dimanche de printemps où j’ai appris par mail la date de ce triathlon qui pouvait coller avec mes vacances. J’étais déprimé après avoir décider de ne pas participer à la RAF 500 et j’ai tout de suite vu une opportunité de me relancer. Je me suis donc inscrit et je retrouvais un cadre pour rester régulier dans les trois sports.

J’ai passé des vacances sportives les trois semaines précédents le triathlon ce qui m’a préparé convenablement (rien de foufou non plus, en 2019, je montais à 2000 de charge Garmin pendant les vacances ! là c’était plutôt 700-1000). La préparation était très « au feeling », pas de vrai tapering non plus, la montagne est trop belle pour m’empêcher de crapahuter les jours précédents… Il n’y a que la veille où je n’ai rien fait, j’en ai profité pour faire mes bagages (je quitterai Morzine juste après le triathlon, snif pas de place sur place, le championnat du monde de VTT aux Gets a saturé les logements) et préparer le matos pour le triathlon. Heureusement, le format M rend les choses assez simples niveau alimentation mais je suis quand même un peu rouillé dans l’organisation (pas de tri depuis septembre 2019 !)

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Petit commentaire sur charge d’entraînement et HRV

Julien Djozikian a publié un billet sur la charge d’entraînement sur son blog Mangeur de cailloux. Allez le lire 🙂 C’est un sujet qui me tient à cœur et j’ai souvent écrit dessus avec ces billets par exemple :

Si des pros utilisent l’analyse HRV avec souvent une équipe de soutien et de conseil à ce sujet (suivi médical ou coach) je pense que les pros n’utilisent pas les graphs de charge type PMC fitness/CTL. En tout cas, je n’ai pas entendu de tel témoignage., même de la part de Lionel Sanders qui est parfois parti dans des directions bizarres en auto-coaching…

Tous ces outils comportent un grand piège « d’angoisse de performance » avec un stress néfaste de se voir mal noté sa nuit de sommeil ou sa récupération. J’y vois le même phénomène que l’épargnant qui regarde tous les jours les fluctuations sur les marchés financiers. Il sera plus impacté émotionnellement par les mouvements négatifs que par les hausses. Ainsi, même si ça m’intéresse, je tends à masquer ces informations sur ma montre et je m’apprête à me relancer dans une période préparatoire « de base » en masquant le statut d’entrainement Garmin.

Quoiqu’il en soit, voici ce que j’ai répondu au billet de Julien :

« Salut Julien !

Le blogging n’est pas mort ! Merci de continuer à le faire vivre.

Nous arrivons aux mêmes conclusions à propos de la charge externe (nos entraînements) et de la façon dont on digère tout ça (HRV).

Après avoir fait des suivis de charges externes dans tous les sens, y compris avec une bonne pondération du RPE dans un fichier perso (sur mon site si tu cherches logbook ou CTL tu vas te marrer) je n’ai jamais vu de chiffre CTL/fitness clé ou TSB avant compétition. Si l’idée était intéressante sur le papier, je pense qu’aujourd’hui ça se résume à un joli graph d’appel marketing pour TP/Strava. Il reste peut être l’indicateur de pente de progression (ramp rate) mais je trouve que c’est plus a posteriori qu’a priori car il est très difficile de faire l’adéquation entre calcul d’une charge hebdo X pour faire un ramp rate de Y et de le réaliser concrètement. Il y a aussi un risque à en faire trop pour nourrir l’algo et faire monter Fitness/CTL sans que ça se révèle bénéfique en pratique.

Sur analyse HRV et équivalents (DFA1a), pour m’occuper tous les jours de signaux biologiques, je pense qu’il y a une grosse problématique d’artefacts à régler quelque soit les systèmes (Whoop a l’air d’être le pire). HRV4T en se focalisant sur une courte période de temps fait un choix intelligent à ce sujet. Peut être qu’on va bientôt nous ressortir le patch cutané pour analyse plus pr visé nocturne ?

Je me suis intéressé à tout ça y’a bientôt 10 ans et plusieurs utilisations récurrentes d’HRV4T et pour moi la contrainte n’en valait pas la chandelle au quotidien. Je dois quand même dire que ça a probablement participé à baisser drastiquement ma consommation d’alcool.

Sur Body Battery, je le trouve assez en ligne avec le ressenti. Néanmoins je trouve son utilisation quotidienne inutile. Je peux faire une compétition de sport bien que je me réveille en dessous de 100/100. De même je ne vais pas annuler un entraînement du soir parce que je suis à moins de 50. Probablement un peu plus utile sur la tendance 3-4 jours. Si on creuse jour après jour, on verra le chiffre du matin baisser ou stagner. Mais les sensations devraient être négatives aussi… donc pourquoi un chiffre ?

Pour avoir vécu une année pleine de hauts et de bas (merci l’immobilier ;)) je pense aussi que ces outils peinent à capter les grosses tendances de fond et l’état « neurologique » ou psychologique dans lequel on est. Pour avoir eu beaucoup de stress professionnel début 2022, je pense qu’il est illusoire dans un tel contexte de faire des progrès sportifs et il y a un risque à s’entêter et nourrir un cercle vicieux…

Je pense qu’il faut donc savoir écouter ses sensations, travailler son hygiène mentale et savoir écouter son corps (appétit, sommeil, libido, érection matinale, cycles menstruels, résilience au stress quotidien, etc)

Il faut une charge d’entraînement pour progresser mais gaffe à l’explosion quand on est trop gourmand, je pense qu’on bascule vite dans une zone de danger. Il faut y aller mais savoir ne pas y rester.

On cherche une forme de graal qui nous guiderait pour l’entraînement le plus optimal… mais je pense que c’est une sorte de chimère. Il n’y a pas un entraînement clef qui change la donne, c’est une illusion mentale.

Je peux parler de ça pendant des heures, mais les textes de plus de 200 mots rebutent 😉

PS dans la série site web de suivi, j’aime bcp intervals.icu qui fait beaucoup de belles choses pour un donationware. »

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histoire d’un pétage en règle

Cet été, je suis allé avec mon pote Patrick découvrir le plateau des Millevaches à travers la Creuse et la Corrèze. Je suis arrivé avec peu d’entrainement et peu de fatigue sportive, mais sans fraîcheur à cause de la chaleur des jours précédents avec des nuits médiocres.

Score de sommeil Garmin la veille de la sortie : 73/100, 6h20 de sommeil avec stress à 22. Quand je dors peu entre 22h et minuit, je sais que ça m’impacte… fréquence cardiaque au repos nominale à 42 ppm, body battery au réveil : 68, ça c’est pas normal pour moi. Mon poids est au plus haut ever, autour de 65 kg.

Je n’aime pas faire de la voiture, alors quand c’est de la Nationale une voie, c’est encore pire. Tant pis, je positive en étant content de la journée vélo qui s’annonce. Faut savoir parler à son cerveau dans les moments désagréables, ça module les circuits dopaminergiques 😉 J’écoute aussi de bons podcasts, notamment Andrew Huberman vis à vis duquel j’avais un a priori un peu négatif mais ça se révèle intéressant en prenant le temps d’écouter les épisodes et pas juste des extraits sur You Tube.

Un petit café au PMU de Chateauneuf-la-Forêt et c’est parti ! On part avec un petit vent de face et ça ondule d’emblée. Up & down non stop. Assez vite, je sens que ça va être difficile ! déjà parce que je ne sens pas le jus/la fraîcheur/la giclette pour placer facilement de petites accélérations sur les bosses, et puis je vois (piège de l’homo garminus) que mon Training Effect est déjà haut alors que la sortie démarre à peine. On ne monte pourtant qu’à 200 W mais je pense qu’il devait y avoir un « uncoupling » important avec ma FC du fait de la chaleur et de mon manque de fraîcheur. J’en fais part à mon explosif Patrick qui est facile. Je me rassure aussi en me disant qu’on prévoit une pause à mi-parcours, ça devrait faciliter la sortie. Par ailleurs, la crainte de la chaleur est mitigée par un parcours ombragé et agréable. Je prends un premier gel et je comprends que ça va être compliqué de manger les barres quand il fait si chaud. J’aurais du mettre du Maurteen dans mes deux bidons plutôt que de l’eau… Sur les graphes Garmin, je suis à -5 de condition physique avant 1h de vélo… ça je ne le vois qu’a posteriori mais c’est cohérent avec mon ressenti. Je suis à 170 watts de moyenne jusqu’au km 35 (NP 196), ce qui est franchement élevé pour moi, c’est plus que ce que je mettais sur des halfs de préparation quand j’étais très en forme en 2019.

Bon gré, mal gré, le paysage est joli, le lac de Vassivière donne envie de piquer une tête. Patrick fait les descentes, et mizot’ plus léger de 10 kg je peine à le rattraper et je dois en remettre une couche à chaque début de montée. Mon rythme ralentit dans les montées et sur le deuxième quart du parcours je suis plutôt à 150 W de moyenne. Notez que sur mes sorties cool du dimanche je suis d’habitude à 130 W de moyenne (ouais rigolez pas) Heureusement l’heure du ravito arrive. Les restos dans la pampa corrézienne sont blindés, il faut apitoyer un gentil serveur pour se restaurer à Bugeat (L’Etablissement, très bonne assiette et prix ok!)

Le redémarrage est un peu poussif. Effet de vol digestif. Néanmoins, je suis content que ça ralentisse un peu. Par contre, ça tabasse dans les descentes, je dois faire de beaux efforts pour m’accrocher. Je positive en me disant que ça me fait plein de temps en zone 2 et que c’est un bon test/entraînement mais je ne suis trop « en prise » pour profiter de la balade.

La température monte, Garmin Edge 530 indique plus de 35°C, peut-être un peu exagéré sur l’appareil mais pas loin de la réalité d’après la météo. On aborde les dernières longues côtes de notre parcours. Je sens que c’est difficile pour moi, je « débraye » dès le pied de la montée et je me méfie du coup de chaleur, je bois beaucoup mais c’est difficile sur l’estomac avec le magret qui n’est pas vraiment digéré… la côte du Puy des Fayes sonnera mon glas. Je monte désormais à 130 W les côtes… L’objectif est désormais de mettre un coup de pédale après l’autre… Pic de température à 38°C enregistré par Garmin, condition physique -9 : c’est le pétage en règle. Je ne me sens pas en surchauffe, mais les jambes ne répondent plus. Je le ressens particulièrement au niveau des ischios. Pour moi, c’était attendu avec les nombreux efforts du début et le manque de glucides ingérés depuis le début. Je suis de façon « grossière » ma consommation de glucides durant l’effort et c’est évident que mon glycogène est au ras des pâquerettes. J’ai absorbé autour de 20g/h alors que je devrais viser 60-80 g/h sur une sortie comme celle là. J’ai trop compté sur la pause repas, je me surprends dans cette mauvaise gestion parce que nonobstant la chaleur, j’ai l’habitude de beaucoup manger sur le vélo. Voici une estimation grossière de l’évolution de mon glycogène pendant cette sortie :

Si j’avais rempli deux bidons de Maurten et pris un gel de plus, le graphique aurait pu ressembler à ça :

De plus à pied dans la chaleur, j’avais lu qu’on pouvait facilement cibler une allure 15% plus lente pour tenir le rythme sur un marathon. Donc ici, avec mon relatif surrégime dès le départ, c’était un peu chronique d’un pétage annoncé…

Mais je positive, lorsque je tournais les jambes au ralenti, à compter mètre après mètre le dénivelé en moins sur le Mont Gargan je gardais le sourire, le moral était bon, c’était très dur physiquement mais j’ai découvert qu’on pouvait dissocier les deux. Je m’amusais presque du goudron qui fondait avec les gravillons qui faisaient un petit bruit de Frizzy Pazzy sous mes pneus… Ça restera à coup sûr une sortie mémorable !

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Stage avec Wim Hof en Pologne, part 3

Le lendemain en fin de matinée, c’est balade en direction de Wim’s House. Je papote avec A, américano-russe sportif. On a quelques passions communes. On suit les mêmes débats stériles sur le Net sur telle ou telle façon de s’alimenter. A l’époque, j’étais très enclin à m’entrainer quotidiennement, cette petite coupure est bizarre pour moi. A est sportif régulier aussi, ça nous démange tous les deux de faire du sport. On va quand même avoir notre dose de stress cardio-vasculaire dans quelques minutes…

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Stage avec Wim Hof en Pologne, part 2

Voilà plus de 3 ans que je dois écrire ces billets. Je ne sais pas ce qui a émoussé mon intérêt pour le blogging. Peut-être que c’est le manque de lecteurs ?

Replongeons-nous en janvier 2019, monde pré-covid où l’on fait de grandes réunions sans aucune arrière-pensées. Je nous replace au premier jour de mon séjour en Pologne. Nous venons d’avoir une réunion de groupe où tout à chacun se présente où j’ai réussi à faire pleurer ma voisine avec une question.

Après le déjeuner, marche digestive et première rencontre avec l’eau froide. Je pense me souvenir qu’il y a une forme d’appréhension. Je marche aux côtés d’américains mastodontes. N. est dans le meat business, Wim est amazing and he is looking forward meeting cold water. On marche dans un décor de feuillus enneigés, le bruit de l’eau nous rappelle notre objectif.

On arrive à un bras où la rivière s’élargit en aval d’une cascade qu’on entend vrombir au dessus. Faut se foutre en maillot de bain pour aller progresser dans l’eau. Mon pote JF y avance franco et je me souviens l’avoir interrogé du regard. J’ai lu une réponse du genre « ça va c’est OK ». J’y vais comme au saute d’un avion en bon état de marche. « 1,2,3 go ! » comme une formule magique qui rend les choses inéluctables. Pour moi ça marche. C’est très saisissant. Le cold shock est bien là mais en restant très peu de temps, c’est gérable.

On sort de l’eau et là c’est l’euphorie collective. On fait tous des grands mouvements de bras en chantant le mantra enseigné pour se réchauffer. C’est une expérience de groupe que je trouve quasi guerrière. On est tous remplis d’adrénaline, on fait un truc dingo avec des gens qu’on connaît à peine dans un environnement paumé et on est content. J’ai trouvé ce moment puissant. Je me suis déjà mis dans ce mode de combat pour passer des épreuves sportives et c’est fort comme sentiment. Alors quand c’est vécu en parallèle par plusieurs humains simultanément, je pense que ça donne quelque chose qui manquent dans nos sociétés et renouer avec ça a probablement des vertus.

Après de bons gros frissons, enfin surtout pour moi le maigrichon, on rentre tranquillement à l’hôtel où ça sera la mini fiesta le soir. Menés par notre DJ Bart aux cheveux sculptés, on échange sur notre vécu et on s’enthousiasme sur notre expérience. La mayonnaise prend.

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salut

je n’ai pas créé un blog pour me plaindre

mais j’ai traversé une période difficile

quand on a envie de rien, c’est compliqué de faire quelque chose de constructif pour sortir des noires ruminations

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Liège Bastogne Liège 2022

Cinq ans après mon abandon et 2 ans de COVID plus tard j’ai enfin fait Liège Bastogne Liège et grimpé les bosses mythiques. Je me suis inscrit en 2019 et je me souviens très bien du moment de février 2020 où on évoquait de façon tout à fait extraordinaire le fait que l’épreuve puisse être annulée avec toutes les incertitudes que le Sars-CoV2 déclenchait… et effectivement l’épreuve n’a pas eu lieu, ni en 2020, ni en 2021.

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Les petits carrés

salut ami lecteur qui pédale !

salut les autres !

Petit billet de blog sur les petits carrés de Veloviewer. Ça fait des années que j’utilise VeloViewer et je trouve cette web app fort sympathique. Je vous avais déjà parlé du score d’Eddington que je trouve fort marrant. J’ai enfin passé le 100 km symbolique il y a quelques temps et c’était cool d’avoir de temps en temps cette motivation d’aller chercher les sorties à 3 chiffres pour monter mon chiffres d’Eddington. Récemment,  j’ai redécouvert les petits carrés VeloViewer et je trouve ça assez ludique ! Je vous explique.

Dans Veloviewer, le monde a été quadrillé selon une projection « rectangulaire » avec des carrés qui font approximativement 1 mile de côté (1,6 km). La gamification autour de ces carrés/carreaux/tiles s’articule en trois volets :

  • parcourir un maximum de carreaux de part le monde
  • faire la plus grande surface contigüe (aka cluster) c’est à dire une zone où vous avez parcouru tous les carrés adjacents
  • faire le plus grand carré de petits carreaux (max square)
  • en bonus, le site RideEveryTile.com répertorie aussi le plus grand carré de petits carreaux parcouru en une seule sortie (c’est un peu le paroxysme du caractère forrestgumpien de la chasse aux petits carreaux)

Dans Veloviewer, sur la page d’accueil « Summary » vous pouvez voir le nombre max de petits carreaux que vous avez parcourus, votre plus grand cluster et la taille du plus grand carré de petits carreaux. Pour ma part, je suis passé dans 4842 carreaux différents, j’ai un cluster de 697 carreaux et un grand carré de 21×21. Sur cette carte vous pouvez voir les carreaux que j’ai parcouru près de chez moi (les traces rouges sont les traces GPS de mes activités) :

On peut déjà bien s’amuser en essayant de monter ses stats sur les carreaux traversés, mais le jeu dans le jeu, c’est de se comparer aux autres, et il y a une véritable compétition mondiale pour le haut du classement ! C’est ainsi que j’ai eu la surprise de découvrir que le champion du monde du plus grand carré de petits carreaux habitait tout près de chez moi et qu’il avait parcouru au fil des années, un carré de 114×114 ! Il est passé partout de Dunkerque à Reims ! C’est un truc de fou !!

Pour ma part, ce petit jeu constitue une motivation supplémentaire pour aller rouler un peu plus loin que les parcours habituels. Et puis, au fil du temps, j’aimerais bien être dans le premier décile en matière du nombre de carreaux traversés, pour le moment je suis dans le top 20%, je me place à 83,8% parmi toute la population des athlètes qui utilisent Veloviewer.

Si vous aimez explorer le territoire autour de chez vous, j’avais écrit une autre petite note plus philosophique . J’adore la connaissance améliorée du territoire que me procure le vélo, le fait de tracer des parcours à suivre, etc.

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Prépa 2022

J’essaye de travailler plus en endurance haute comme je l’ai écrit précédemment. Voici un comparatif 2018 vs 2022 au 1er mars.

Toutes les activités :

Mais mon focus, c’est surtout le vélo :

On voit que je travaille plus l’endurance haute mais proportionnellement moins de « très haute intensité ». Je pense que je vais réintroduire ça parce qu’au fil des années j’ai la sensation que ça me convient bien.

 

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NFT LULZ

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S’accrocher en Z2

Après une période pleine de secousses dans ma vie personnelle, je retrouve du plaisir à l’entraînement. J’ai pu expérimenté le fait que le stress impacte beaucoup la progression sportive. Ainsi, des entraînements difficiles sans un environnement favorable ne produisent pas de progrès soutenable. Aujourd’hui, j’espère que tout ça est derrière moi ! c’est avec des hauts et des bas qu’on apprécie mieux les hauts pour voir le chemin parcouru !

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Bilan sportif 2021

Vu le rythme de publication de ce blog, le prochain billet sera peut-être bilan sportif 2022 ahaha ! C’est Daddy The Beat qui va être content de voir le blogging s’effondrer (au profit des vendeurs de BS sur Tik Tok 😉

2021 n’a pas été un super cru sportif, j’ai vécu pas mal de stress lié à un déménagement sur la deuxième partie de l’année et ça a beaucoup impacté ma récupération et les progrès. S’il y a un apprentissage cette année, c’est la fragilité des adaptations quand je suis stressé et/ou que je dors mal. De ce fait, la deuxième prise de conscience est de comprendre comme j’étais bien sur une année comme 2018 où j’ai pu sereinement me préparer à Roth.

J’ai fait deux bons blocs de 7 semaines de 4×8 dans l’année, définitivement un exo qui marche pour moi sur le court terme. La polarisation entre le très intense et le cool me convient bien, tant en terme de ressenti physique que de bien être. Peut-être que je vais faire du « HIIT » avec l’arrière-pensée d’être bien moralement plutôt que de chercher des gains cardio-métaboliques… intriguant ! Le premier bloc de 4×8 min m’a emmené en forme pour le Tour de Corse avec les copains. Je n’ai pas vraiment axé sur l’endurance comme il aurait été logique par facilité logistique. Je note que si je récupère bien du bloc 4×8 je n’ai pas besoin d’un tapering, voire même je perds vite ces adaptations « rapides ». Je pense vraiment que j’ai naturellement une bonne proportion de fibres musculaires rapides et c’est pour ça que ce genre d’exos me convient bien.

En cette fin d’année, je tente quand même de faire beaucoup de Z2 à-la-Inigo (San Millan), je me dis que j’ai le temps de voir venir… il faut que je persiste un peu pour avoir des idées plus claires sur ce concept. Ça fait, 15 jours/3 semaines que j’insiste sur ce point et si je ne suis pas assez serein dans ma vie pour progresser, je pense ressentir plus de facilité en Z2. Une endurance haute qui correspond pour moi à peu près à 185-210 W soit une allure d’endurance IM/half-IM quand je faisais du triathlon (#rolling-eyes). Si le cardio ne baisse pas à ces allures, le RPE lui oui, surtout si je tombe sur une bonne vidéo à regarder, parce qu’il faut bien le dire, l’endurance sur home-trainer c’est pas marrant. Je trouve plus facile de faire des séances courtes et intenses où le cerveau n’est plus assez irrigué pour s’ennuyer !

J’ai encore essayé de faire plus de PPG, notamment des KB swings pour mieux encaisser la course à pied, sans réussir à trouver la discipline de maintenir les exos dans le temps… vais-je devoir me résoudre à suer en groupe pour créer une routine de musculation ? (on verra en post-Covid !)

Courbe de puissance de l’année, on voit bien que je ne me suis pas donnée à fond sur des intervalles longs…

En matière de volume, j’ai quand même franchi la barre des 500 heures, je sais que j’ai eu des bons résultats avec ce volume, par contre on voit que l’allocation vers plus ou moins d’intensité donne des résultats différents… mais pour ça faut avoir un environnement propice car j’ai bien vu que c’était à la fois difficile de sortir de bonnes séances quand on n’a pas la tête à ça et puis ça n’apporte pas les bénéfices escomptés non plus…

J’aimerais bien retrouver la discipline pour retourner nager plus régulièrement aussi… 2 heures par semaine en 2021 vs 4h par semaine en 2018, y’a pas photo.

Bref, focus 2022 maintenant ! Je vais reconstruire mes routines pour nager plus et bien conserver mon focus sur le vélo pour faire les épreuves d’endurance auxquelles je prétends. Je ne suis probablement pas doué naturellement pour l’endurance longue mais ça me plait d’autant plus de m’aligner sur des trucs difficiles pour moi.

 

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freak vélotaf

le vélotaf c’est cool

Salut, c’est le mois de novembre, il y a une petite bruine froide qui cingle mon visage mais je suis content. Je suis content parce que j’aime vraiment faire mes trajets quotidiens à vélo. Certes, la cohabitation avec les véhicules motorisés est difficile, mais tant que je ne me fais pas rouler dessus par un automobiliste qui n’aura pas regardé à gauche en sortant de son parking, je pense que ça ira.

J’ai déjà écrit de façon plus ou moins enjouée sur le sujet mais je suis vraiment persuadé que le transport à vélo peut apporter tellement à l’humanité. Le vélo est l’exemple d’un objet qui n’apporte que du bien ! Même si la pollution augmente, en roulant tranquillement des études françaises montrent que vous êtes moins exposés que dans votre voiture individuelle.

En matière de bénéfice sanitaire, si quasi tout le monde sait qu’il faudrait se bouger pour bien vieillir, le moyen de transport pourrait être plus choisi pour joindre l’utile à l’agréable. Surtout pour les enfants, il est recommandé qu’ils fassent une heure d’activité physique par jour, pas sûr que la récré suffise… regardez ces images d’une caravane cycliste en ville, une ville apaisée, ça fait rêver non ? et bien c’est possible !

En terme pratique, le vélo est imbattable en ville pour la durée des trajets. On m’a rappelé récemment la précision de l’app Géovélo dans une grande ville comme Paris.

Enfin, je vais quand même resouligner l’un des trucs qui me plaît le plus avec mes trajets vélotaf : la concentration. Je me laisse trop distraire par mon téléphone dans la vie de tous les jours, et le trajet en vélo est clairement un moment où je suis focus sur ce que je fais et ça fait beaucoup de bien à ma cervelle d’avoir ces moments de précision mentale où les sens sont en alerte pour arriver à bon port.

Essayez, changer vos habitudes une fois de temps en temps, vous verrez, vous pourriez y prendre goût !

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pensées

Est-ce que les cryptos rapportent ?

Ça fait plusieurs mois que je suis en pointillé l’industrie des cryptomonnaies. Mon regard a été attiré par la nouvelle explosion des cours en début d’année 2021. J’avais déjà essayé de m’y intéresser en 2017 mais mon incompréhension totale du sujet m’a fait faire des erreurs et la partie de casino a été vite terminée. Je précise que je n’ai aucune éducation en matière d’économie et de finance, ça a facilité le siphonage de quelques euros par plus malin que moi. Les malins, se sont les vendeurs de rêve qui appuient sur nos leviers émotionnels pour qu’on leur achète des trucs (ICO trap). Ça a été l’occasion pour moi d’apprendre qu’il y a énormément de marketing dans les produits financiers comme dans tout ce qui se vend et s’achète. Autre apprentissage de 2017 a été d’être prudent avec les innovations. J’ai toujours été attiré par les nouveautés, c’est un piège classique pour moi. Le manque de recul vis à vis d’une technologie peut se payer cash. Bref, faut se méfier de ses émotions, organiser des garde-fous pragmatiques et s’auto-discipliner (#jocko).

Cette année, j’ai regardé la montée des cours de plusieurs cryptomonnaies avec plus de prudence. J’ai été extrêmement tenté de rejoindre le bull run complètement intoxiqué par le classique FOMO (fear of missing out). On imagine qu’on peut devenir trader du jour au lendemain, quelle blague ! Quel métier s’apprend du jour au lendemain ? Comment peut on si facilement se faire avoir par la tentation de l’argent facile ? En fait, un gros paquet « d’investisseurs » en crypto sont des joueurs impulsifs déguisés en trader. Hop, un costume Zara, un détartrage et on deviendrait financier ? Cte blague ! Cette année, j’ai fait un embargo temporel avant de mettre le moindre euros dans cette industrie. Je me suis promis de lire sur le sujet et de comprendre où je mettais les pieds. Tl;dr J’ai mis de côté l’aspect pécuniaire pour m’intéresser au concept de monnaie.

C’est vraiment intéressant d’essayer de comprendre ce qu’est une monnaie. Comment ce concept peut être relié aux problématiques de territorialité, d’état, d’énergie et de confiance. Je me souviens avoir aussi été marqué il y a quelques années à la lecture de Sapiens par l’idée que la monnaie est une des choses les plus universelles dans l’humanité. On se nourrit d’échanges…

Je suis un peu mal à l’aise pour écrire sur ces sujets tant j’effleure à peine les sujets dans mes lectures. Néanmoins, je veux partager avec vous cette idée qui me tient à cœur depuis toujours : être curieux, aller creuser des sujets qui n’ont rien à voir avec vos intérêts habituels est super enrichissant (sic) ! Dans ces heures où la crise covid est omniprésente, j’ai besoin de discuter aussi d’autres sujets, en bon blogueur rustique je ne résiste donc pas à vous demander si le sujet des cryptos vous intéresse, si ça vous crispe ou si vous ne comprenez pas du tout ce que c’est. Drop a line in the comments guys ! Cheers !

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