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Gestion des mots de passe

Hello ! J’ai un autre billet cul-cul en tête et je n’arrive pas à me résoudre à ne pas discuter de ça : les mots de passe sur Internet !

Par le passé, j’ai utilisé en gros trois types de mots de passe : les mots de passes longs et uniques pour les sites les plus sensibles (Mail, Amazon et Paypal), un salage de mot de passe assez long pour les sites importants et … le même mot de passe pour les sites bidons. C’est tout à fait loin d’être idéal.

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Pourquoi nous dormons de Matthew Walker

Je viens de terminer le livre « Pourquoi nous dormons » de Matthew Walker. J’ai adoré ce bouquin, je pense qu’il trouve son succès dans le bon mélange de vulgarisation et d’explications scientifiques. Je suis vigilant quant à la quantité et la qualité de mon sommeil. J’ai compris au fil des années que c’était vraiment la pierre angulaire de la santé. Sans une bonne nuit de sommeil, l’activité physique est moins bénéfique et nos choix nutritionnels peuvent se dérégler. Alors même qu’on met beaucoup aujourd’hui l’accent (à raison) sur les bénéfices de l’activité physique et d’une alimentation de qualité, on néglige encore le sommeil qui devrait être aux prémices de toute discussion sanitaire. Malheureusement, le sommeil n’est pas valorisé à sa juste valeur. Un petit dormeur va être mieux vu qu’un gros dormeur, on va caricaturer le premier en bosseur et le deuxième en fainéant. Alors qu’il est si délétère d’avoir peu de sommeil et si bénéfique d’aller chercher les 7,5-8h recommandés. Il y a là toute une réflexion sociétale qui constitue la dernière partie du bouquin et ça m’a particulièrement intéressé étant de plus en plus soucieux des facteurs humains dans le bloc opératoire (et aussi de plus en plus fragile face aux gardes !)

Le sport m’a appris à accorder de l’importance à mon sommeil (alors même que la petite histoire du guerrier qui se lève tôt parle tant à mon esprit…) et ce livre a resouligné l’importance du manque de sommeil dans la genèse des maladies. Ainsi, je pense que je n’ai pas reçu assez de cours sur la nature du sommeil et ses dérèglements lors de mes études de médecines. Je peux même dire que je ne me souviens absolument pas qu’on m’ait expliqué ce qu’était le sommeil et une insomnie, alors pourquoi est-ce que je me souviens de l’acidose tubulaire de type IV ? (J’ai vu qu’aujourd’hui c’était plus clairement inscrit au programme de l’examen classant national). Ainsi, je me demande quelle proportion de patients mériteraient qu’on s’intéresse de plus près à leur sommeil. Peut-être est-ce là encore une forme de médicalisation de problèmes de société mais quand je vois l’utilité du sommeil dans tant de fonctions vitales (comme l’immunité) et les conséquences si violentes de la fatigue chronique comme les accidents de voiture, je pense qu’il y a vraiment quelque chose à développer pour améliorer nos vies.

Ainsi ce livre donne des explications claires sur la nature du sommeil et les rythmes circadiens, les liens entre maladies et manque de sommeil, les rêves et l’organisation de notre monde qui les dégrade… Je trouve que c’est vraiment une saine lecture pour soi et puis pour ceux qui nous sont chers.

Et pour finir, je me sens un peu couillon en le faisant mais je ne résiste pas aux conseils usuels pour améliorer la qualité de son sommeil.

  1. Se coucher et se lever aux mêmes heures tous les jours. Essayer de rattraper du sommeil le week-end est une illusion et complique nos rythmes biologiques
  2. Dormir dans une pièce fraîche, une température entre 17 et 18°C est classiquement recommandée
  3. Limiter la lumière le soir, éteignez les lumières des pièces où vous n’êtes pas, réfléchissez à des lumières tamisées, méfiez vous des LED et notamment celles des écrans qui émettent beaucoup de lumière bleue qui gêne la montée de la mélatonine en soirée
  4. Ne restez pas au lit si vous ne vous endormez pas rapidement, levez vous, allez lire un livre dans une autre pièce et revenez vous coucher quand la somnolence apparait
  5. Limitez les excitants, si le sommeil est une priorité pour vous, testez la suppression de l’alcool et de la caféine (et la nicotine). Ou a minima, ne consommez pas de café ou d’alcool passé une certaine heure de la journée. Même si vous arrivez à vous endormir en prenant un café en soirée, il est démontré que la qualité du sommeil est moindre. Notez aussi qu’il est malin de limiter la prise de liquide passé une certaine heure pour limiter l’envie d’aller uriner pendant la nuit
  6. Exposez vous à la lumière matinale le matin, sachez vous passer de lunettes de soleil pendant 20-30 minutes le matin dehors si c’est possible pour vous
  7. L’activité physique lorsqu’elle est suffisamment à distance du coucher améliore le sommeil
  8. Un bain chaud en soirée, en vasodilatant les vaisseaux cutanés, vous aidera à perdre un peu de chaleur et facilitera votre endormissement
  9. Evitez les siestes après 15 heures

 

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Se lancer pour un premier marathon

Un collègue m’a demandé mon avis pour se lancer sur son premier marathon. Voici quelques points que je pense utile pour cette aventure :

  • le principal c’est l’envie, si l’aventure vous tente, allez y ! 
  • Sauf contexte de surpoids vraiment gênant (IMC > 25) je pense qu’il n’est pas nécessaire de changer ses habitudes alimentaires pour préparer le marathon.
  • C’est bien d’avoir déjà un peu d’expérience de course à pied pour avoir trouvé les chaussures qui vont bien par exemple.
  • Pour la préparation, on peut choisir un plan (ou pas). Ma réflexion après avoir utilisé plusieurs fois des plans : c’est une arme à double tranchant. Ça cadre la prépa, mais pour les angoissés comme moi c’est aussi stressant de louper des séances. Les clefs qui ont fonctionné pour moi dans la prépa :
    • beaucoup d’endurance fondamentale genre à 10 km/h ou moins
    • savoir varier les allures, voir même faire des sprints courts en côtes
    • la régularité, c’est à dire courir une quarantaine de kilomètres par semaine les mois avant la course
    • éviter des trucs usants : les sorties de 20+ km pour se rassurer, et beaucoup courir à allure marathon
  • Selon votre état d’esprit, vous pouvez d’emblée fixer un objectif de temps pour motiver un peu la préparation. Néanmoins, je vous invite à la prudence, j’ai personnellement toujours trouvé dur de courir un marathon et ça serait con de se gâcher l’accomplissement de la course à cause d’un chrono. Je l’ai vécu plusieurs fois (3 sur 6 je dirais) et avec du recul je trouve ça un peu couillon.
  • J’avais acheté des bouquins en bon geek que je suis : laisser tomber, faut juste courir et lire mon blog (ahahaha) pour bien se préparer.
  • Reposez vous bien les 10-15 jours avant la course : diminuez le volume, gardez quelques rappels d’intensité, dormez +++ Vous ne perdrez pas en 10 jours les bénéfices de votre entraînement.
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Trucs pour faciliter une intubation au fibroscope

  1. S’assurer la veille que le fibroscope sera disponible !
  2. Réaliser ce type de geste au premier ou au deuxième tour, pas en fin de programme !
  3. Demander au patient s’il sait si une narine passe mieux que l’autre, un test à la buée sur un miroir peut aider
  4. Aérosol de 50 mg de lidocaïne 30 minutes avant le geste
  5. Mêchage nasal lidocaïne/naphazoline
  6. Avoir des compresses imprégnées de savons pour nettoyer l’extrémité du fibro ça s’embue ou si des sécrétions se collent
  7. Bien vérifier que la sonde d’intubation (7-6,5-6) glisse convenablement sur l’optique, ne pas mettre de produit dans la sonde auquel cas la lumière du fibro sera embrumée mais bien imprégner la gaine du fibro d’un produit lubrifiant
  8. Installer confortablement le patient en position demie-assise
  9. Préoxygéner convenablement, on peut faire respirer le patient par la bouche sur le circuit comme le décrit Edvard dans son commentaire ci dessous mais le mieux c’est que le patient respire par le nez pour éviter la chute du voile du palais, ou au moins profiter d’une respiration nasale pour basculer le fibro au delà du cavum
  10. Ne pas faire d’intubation fibro sous AG, chute de langue, désaturation garanties, le propofol est interdit
  11. L’astuce majeure pour réussir son intubation au fibroscope est de ne pas confondre le fibroscope avec une gameboy et d’éviter de toucher à tous les boutons, laissez descendre le fibro sans trop le manipuler et souvent ça se passe bien comme ça.
  12. Sédation légère, j’utilise du remifentanil, cible cérébrale à 1 µg/ml pour débuter, maximum à 4. J’ai des collègues plus expérimentés qui préfèrent l’étomidate car la chute de langue est moindre. Je pense que je l’utiliserais plus souvent qu’auparavant pour en avoir discuter avec eux.
  13. La kétamine peut-être utile si le patient tolère mal le geste ou que c’est difficile (20 à 50 mg débloque bien la situation en pratique)
  14. Se coordonner entre le fibroscopiste et l’anesthésiste qui injecte en intra-veineux, je trouve bien de mettre la lidocaïne sur les cordes vocales et de pousser le propofol de façon synchrone. Je pousse le propofol à la main à ce moment là parce que l’AIVOC va faire ça un peu trop mollement à mon goût.
  15. Bien descendre la lumière du fibroscope sous le plan glottique
  16. S’assurer que l’intubation n’est pas sélective, où à risque de le devenir
  17. Se méfier des fuites en augmentant un peu la pression dans le ballonet car on utilise une sonde plus étroite pour passer par la fosse nasale, de façon connexe, éviter ventilation en circuit fermé strict
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GR 20, le sud

Quelques détails techniques par ici.

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Progresser en course à pied

Après plus de 3 ans à m’investir dans la course à pied je commence à m’affranchir des modes et des rites et j’aimerais partager avec ce billet mes idées sur la progression en course à pied.

(Disclaimer : il ne s’agit pas de donner la moindre leçon mais plus de tirer des conclusions suite à des pièges dans lesquels je suis tombé et de discuter du sujet )

 

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Voyager au pays du matin calme : la Corée du Sud

Je regroupe ici en vrac des informations que j’espère utiles pour un voyage en Corée du Sud.

Généralités
Il y a une foule de choses à voir, à goûter et à faire : oui la Corée est une excellente destination
Il ne faut pas avoir peur du hangeul et de la langue. Avec de l’anglais de course et le langage universel des mains on s’en sort très bien. J’avais acheté un petit dico sur l’iPhone : il a très très peu servi.
Les sources d’information : on a acheté trop de guides. Notre préférence a été au Petit Futé. Ensuite le Lonely propose parfois des petites cartes utiles. Enfin le Guide Vert propose plus d’explications et des adresses plus chic.
Sur le web, il ne faut pas manquer le site de l’office du tourisme coréen (notamment pour récupérer des adresses à coller dans Google Maps), le blog de Mlle Gima raconte très bien ce que l’on peut vivre au cours du voyage et enfin les forums du Routard recèlent de bons conseils.

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Trucs en vrac pour les dossiers de réanimation/urgences pour l’ECN

Traitements particuliers

Ne prescrivez jamais (dans le dossier ou la vraie vie) un traitement potentiellement dangereux que vous ne savez pas manipuler/surveiller +++ (ex drogues d’anesthésie, fibrinolyse, etc)

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Examens pour faire le diagnostic

Quand on vous demande de compléter votre examen ou de rechercher des arguments pour un diagnostic, la question est souvent piège. On hésite toujours (ou on oublie une partie) entre l’examen clinique seul (et ses corollaires de l’interrogatoire) et les examens complémentaires.

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Comment analyser un dossier ? (ECN)

Il est primordial d’analyser les dossiers avant de se jeter dans l’abîme de la rédaction à toute vitesse.

Une première lecture rapide doit vous permettre de diagnostiquer le degré de difficulté du dossier, sa thématique et votre attrait/aisance vis-à-vis des items abordés.

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Tout tout tout : il faut tout mettre !

Diable ! Quel mantra !

J’entends souvent lors des conférences cette angoisse surgir…

Dans la grande compétition que constitue les ECN, on veut tout mettre, tout claquer et on vise toujours le plus haut score possible.

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Un voyage aux états-unis : Chicago !

Chicago. Al Capone. L’industrie. Voilà l’image que j’avais en tête en préparant mes bagages. Et bien j’ai été très agréablement supris…

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Comment réagir face à une question difficile ? (ECN)

Tous les étudiants qui le préparent sérieusement réussissent les questions faciles, il ne faut donc pas perdre de points sur celles-ci.

Par contre, les dossiers des ECN sont truffés de questions plus difficiles qui vont trier les résultats. Et c’est là où il faut faire la différence.

Les questions difficiles sont à mon sens de deux ordres : les imageries atypiques et les questions « plus littéraire » du type physiopathologie ou « expliquer au patient les bénéfices/risques de votre stratégie thérapeutique »

Les questions difficiles doivent être repérées à la première lecture du dossier pour bien avoir compris qu’on allait tomber sur un os.

Première chose : ne pas paniquer, si on se sent envahi par le stress, vaut mieux changer de dossier et revenir au plus difficile après avoir regagné confiance et échauffé son cerveau. Une solution peut consister à passer purement et simplement la question si elle ne vous gêne pas dans la suite du dossier (moins conseillé mais parfois possible)

Deuxième point : réfléchir ! Vous êtes étudiant en médecine, vous avez été sélectionné sur vos capacité à ingurgiter et à recracher des tonnes de connaissances. Néanmoins, on ne devient pas forcément atteint de troubles cognitifs graves du fait de la préparation des ECN : vous avez un cerveau, servez vous en. Il ne faut pas forcément avoir réponse à tout du tac au tac. Calmez, vous, réfléchissez, faites un mini-brainstorming sur votre brouillon pour trouver des idées et les organiser. S’il s’agit d’un ECG (ex de l’année dernière avec la FA et BB) ou d’un examen radiologique : faites l’analyse séméiologique. On n’a pas forcément un diagnostic au premier coup d’oeil, et c’est bien souvent comme ça qu’on se plante.  Revenez donc aux fondamentaux (comme en 1998 😉 ) qualité de l’ECG ? onde P : oui/non ? rythme ? espace PR ? morphologie des QRS ? repolarisation ? Ca évitera de vous précipiter dans le vide sans filet.

Dernier point : lorsque vous avez l’impression que vous dérapez, c’est bien souvent que vous dérapez. Revenez en arrière, réfléchissez, y’a probablement une réponse plus simple, plus uniciste et consensuelle. On ne réinvente pas la médecine ! Exemple personnel : j’ai déliré sur le dossier d’angine des ECN de 2004 parce que j’étais un fana de Malinf et j’ai diagnostiqué une diphtérie alors qu’il s’agissait d’une « bête » MNI. Forcément la suite du dossier avec la cytolyse et l’anémie hémolytique ne collait plus trop…panique… dernier dossier des ECN, plus de cerveau = gadin sur un dossier facile où l’énoncé était un copier-coller du Pilly…

Bon courage !

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A quoi servent les confs ? (ECN)

Attention billet court.

  1. Apprendre la Médecine, comprendre des choses que l’on n’a pas vues en stage ou à la fac
  2. Apprendre à organiser ses idées, comprendre les priorités et organiser sa copie
  3. Apprendre à optimiser sa copie pour avoir le plus de points possible et arriver bien classé à la grande course en sac !
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Le sport et les vitamines

Le sportif recherche la performance.

Tout ce qui peut l’aider à travers son entraînement, sa préparation mentale et son alimentation l’intéresse.

De nombreux sportifs prennent des compléments alimentaires plus ou moins dosés (parfois à des doses infinitésimales avec un but purement marketing comme dans les gels dits « Anti-Oxydant », laissez moi rire) à des prix souvent élevés surtout quand on calcule le ratio prix au mg de vitamine.

On imagine, que l’augmentation de l’activité physique implique une augmentation des besoins en vitamines et en oligo-éléments parce que l’on stresse son organisme.

De plus la dépense énergétique, l’oxydation massive de glucose génère une avalanche de radicaux libres, souvent montrés du doigt dans le vieillissement.

Je pensais ça, je me disais bon ok plein de sport mais damned ça me faire bouffer plus et me vieillir prématurément : je ne suis pas d’accord (je suis un grand angoissé et j’ai plein de trucs à faire donc je rêve d’une longue et active vie 😉 ) comme je vous l’ai écrit ce matin je prends donc régulièrement des compléments. (Les rats nous laissaient déjà suggérer le contraire).

Mais, aujourd’hui, je suis dans la confusion.

Une présentation à un congrès de la société européenne de nutrition entérale et parentérale a changé radicalement ma vision des choses et m’a ouvert à toute une nouvelle littérature en recherche fondamentale et clinique.

Une équipe allemande me donne envie de donner un grand coup de pied dans mes boîtes de gélules (sauf les oméga-3 bien sûr). Ces chercheurs spécialisés dans le vieillissement partent du constat bien expliqué dans la littérature que le sport est bénéfique car il prévient notamment le diabète et la résistance à l’insuline en général. Ceci non seulement en diminuant le surpoids mais en déclenchant des méchanismes spécifiques de sensibilisation à l’insuline.

Un article dans une revue tout ce qu’il y a de plus reconnu et de sérieux me bouleverse.

Ces chercheurs posent l’hypothèse que la sensibilisation à l’insuline (et donc l’effet bénéfique sur la santé) passe par la génération de radicaux libres, et qu’on contraire, un effet ponctuel/transitoire est donc bénéfique pour l’organisme. En donnant des antioxydants, on pourrait bloquer ces bénéfices.

Ainsi ils  ont travaillé avec deux groupes de jeunes sujets : des sujets non entraînés (20) et d’autres plus entraînés (20) (6+ heures de sport par semaine, VO2 max moyenne 54 ml/kg).  Ces sujets ont soit reçu de la vitamine C (500 mg) et de la vitamine E (400 UI) le matin, soit un placébo. Ils ont ensuite tous été entraînés : sur 4 semaines, 5 jours d’affilée, 20 minutes de vélo ou footing, 45 minutes de tours de pistes et 20 minutes de périodes de transition (échauffement et diminution de cadence à la fin), bref pas de la gnognotte.

Et bien la conclusion est que la prise d’antioxydants diminuent bien les marqueurs du stress oxydants mais aussi et surtout diminue la sensibilité à l’insuline qui est l’un des meilleurs effets bénéfiques de l’activité physique.

Les sagittaires aiment bien faire le grand écart dans leurs idées et comme il parait qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, je vous donne en scoop ma décision de diminuer certains compléments 😉 Par contre je conserve ma boisson avec mes acides aminés ramifiés 😉

take care.

PS, je vous conseille ce bouquin, il est très intéressant et sérieux (contrairement à ce que laisse suggérer sa couverture)

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D4 : Osez ! Testez ! Changez !

Amis et collègues D4 : osez !

L’idée m’est venue en discutant avec vos collègues en fin de conférence ce soir : osez changer votre façon de présenter vos copies lors de votre prochain concours blanc, test CSCT ou conf ! Testez ! qu’avez vous à perdre ?

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Comment répondre à une question sur les examens complémentaires ? (ECN)

Comment répondre à une question sur les examens complémentaires ?

Il faut répondre par les examens les plus spécifiques et urgents en premier. Pour les examens clés liés à la pathologie il me paraît également de bon ton de rapidement écrire ce que vous en attendez. Je vous invite à fuir les listes catalogues d’examens notamment biologiques avec la fameuse ribambelle ridicule du NFS, IONO, VS (surtout elle !!!), CRP, COAG. Le bilan standard n’a pas lieu d’être, on fait de la biologie parce que l’on en attend quelque chose qui orientera le diagnostic et le traitement du patient. Si vous ne savez pas où caser l’ECG ou la bandelette urinaire ou ce type de test que l’on hésite toujours à caser entre la clinique et les examens complémentaires, écrivez les dans les deux réponses !

Quant à l’organisation de votre réponse, plutôt que de dichotomiser la réponse en biologie et examens d’imagerie. Je vous invite à utiliser des plans du type :

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Mon premier marathon

Ça y est, c’est fait ! Après approximativement 1200 km et 75000 kcal d’entrainement, un an après avoir pris la décision j’ai terminé un marathon.

J’ai choisi le Marathon de Chicago 2010. Un marathon de renom. J’ai compris bien tardivement que le 10/10/10 constituait une date amusante pour un grand évènement. J’ai choisi ce marathon car quitte à en faire un, autant vivre quelque chose de grandiose : eh bien je n’ai pas été déçu, une émotion incroyable !

Chicago

Je suis parti avec l’organisme Thomas Cook pour me simplifier la vie et surtout bénéficier d’un package avion+hôtel intéressant à cette période de rush où les prix flambent (45000 personnes qui débarquent à Chicago, même dans un patelin comme ça, ça se remarque.) Je dois dire que j’ai été content de leur organisation et de leur soutien, je n’ai pas eu particulièrement besoin de leurs services mais des compatriotes moins chanceux ont attesté de leur efficacité. Ils ont été de bon conseil en précisant de mettre ses baskets dans son bagage à main en cas de perte de valoche, j’avoue que je n’y aurai pas pensé (ma dernière valoche perdue aux US -avec mon parachute !!!- est arrivée 8 heures plus tard à l’hôtel, ce qui modère mon angoisse). Le seul bémol est la difficulté à la joindre par mail dans les préparatifs mais j’ai compris ensuite que le Marathon de New-York les accaparait énormément (2500 inscriptions je crois…). Cela a également été une excellente occasion de rencontrer de sympathiques coureurs, sportifs dans l’âme, se donnant avec plaisir dans l’effort sans culte irrationnel au Dieu Chronos, et ça c’était appréciable même si je cultive un petit côté compétiteur 😉

Alors cette course ?

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Comment répondre à une question diagnostique ? (ECN)

Tout d’abord il convient de répondre à la question posée. Ainsi si on vous demande un diagnostic, il est de la toute première importance de ne pas en donner un deuxième. Le correcteur n’a pas à choisir ou à interpréter votre prose. Un diagnostic demandé = un diagnostic écrit sur votre copie. Le diagnostic doit constituer les premiers mots de votre réponse. Pas de phrase introductive du style : «  du fait du terrain et de la symptomatologie nous retenons le diagnostic de… ». Si on est face à un syndrome coronarien aigu, on répond syndrome coronarien aigu. Point Barre.

Ensuite si l’on ne vous demande pas de justifier il ne faut pas noyer votre réponse et perdre votre temps à user des tiroirs que l’on vous a appris en conf du style : terrain, antécédent, fréquence de la pathologie, anamnèse, clinique et diagnostics différentiels exclus. Je vous invite par contre à laisser de l’espace en dessous de votre réponse claire et nette qui consistait à écrire le diagnostic. Vous tournez la page et vous commencer à répondre à la question N°2. Ainsi, si et seulement si, vous avez du temps à la fin de la rédaction de votre copie, vous pouvez revenir à la question « diagnostic » et usez d’un plan clair comme celui que je viens de vous proposer pour mettre en exergue des éléments clés sans faire du recopiage/paraphrase de l’énoncé. Par exemple :

Syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST dans le territoire antéro-septal

antécédents de diabète et d’artérite des membres inférieurs avec macroangiopathie confirmée (terrain vasculaire)

douleur rétrosternale constrictive typique évoluant depuis plus de 3 heures après un effort (jardinage) avec irradiation dans la mâchoire avec asthénie et pâleur.

ECG avec sus-décalage franc (onde de Pardee) du segment ST en V2-V3-V4, miroir en inférieur

Pas d’argument pour une autre pathologie d’origine cardiaque (anévrysme ventriculaire séquellaire ou péricardite), ni pulmonaire ou digestive.

Si par ailleurs on vous demande vos suspicions diagnostiques devant des symptômes peu spécifiques. Il me paraît très important de mettre peu de diagnostics (souvenez vous bien du peu d’items cotées dans les dossiers corrigés par les PU) et de mettre en exergue les plus fréquents. Par exemple, pour une fièvre au retour d’un pays tropical on évoque les choses fréquentes (et cohérentes avec la suite du dossier que vous aurez évidemment lu en entier avant de commencer à répondre) et on ne commence pas à parler de borréliose autochtone ou autre spirochète avant d’avoir évoqué :

Paludisme (Plasmodium falciparum)

Fièvre typhoïde (Salmonelles typhiques)

Diarrhée entéro-invasive (E. coli) et amibiase digestive

Primo-infection hépatite A ou E

Pathologies communautaires usuelles non tropicales : infection urinaire, pneumonie, etc.

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Correction des copies type ECN avec le logiciel

Hier, j’ai eu la chance (youpi !) de corriger des copies à la fac avec le logiciel utilisé par les patrons pour la correction de l’ECN.

Le fonctionnement est assez simple, login, numéro de la pile de dossiers puis numéro de dossier.

Ensuite apparait la grille de la question 1, il y a un item par ligne. Lorsque l’on trouve l’item dans la copie on le valide par une pression sur la touche étoile à côté de la touche Entrée, puis sur Entrée et on passe à l’item suivant de la liste. On peut naviguer entre les items de la liste avec les flèches du clavier ou la souris mais ça n’est pas agréable de faire des aller-retours à gogo et si les mots clé ne sautent pas aux yeux, on valide vite sans mettre de point et on passe à la question suivante.

Il n’est pas facile de se mettre une grille en tête que l’on n’a pas construite et qui relève d’une discipline différente de la sienne. J’ai l’impression que l’on a tendance à suivre assez scrupuleusement la grille sans donner une grande liberté surtout avec une discipline comme la psy où la terminologie est précise.

Le système est assez coercitif et on a envie de vite sortir de l’enfer de la correction et je vous assure que l’on a vite pour corriger les copies. Le système est presque énervant tellement il est désagréable de naviguer dans une longue liste d’items.

Si vous noyez les informations principales dans un déballage de connaissances et en cherchant à démontrer votre savoir vous vous défavorisez en noyant l’essentiel. Je répète donc une nouvelle fois qu’il faut aller au but, écrire grand et de façon organisée et aérée. Il y a assez de page dans les copies pour ne pas écrire de notions importantes dans des petits coins de bas de page.

Le cahier de réponses le jour de l’ECN contient beaucoup de pages, utilisez cette espace.

ECRIVEZ GRAND, AEREZ, SOULIGNEZ et votre copie sortira du lot et le correcteur aura plus d’attention pour votre copie.

Bon courage