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Lactatémie en natation

Mon Lactate Pro 2 m’a lâché en novembre à peu près en même temps que mon Canyon Speedmax, mais amor fati, j’en ai recommandé un illico presto pour continuer à m’amuser avec mes données physiologiques.

Depuis quelques mois, l’usage de l’analyseur de lactate de terrain (point of care device) s’est « démocratisé ». Mimétisme des champions, niveau global des amateurs qui monte et apparitions régulières sur les réseaux sociaux des pros sont probablement à la racine de cette épidémie de finger pricking !

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Bilan sportif 2022, analyse technique

Deux billets pour une année light sur le plan sportif ! wow wow wow !

Je veux écrire que la musculation m’a sauvé de douleurs chroniques en course à pied. Depuis des années, 5, 6 ans ? je trainais des douleurs de hanches sans explications médicales. Chaque sortie longue à pied me faisait boiter pendant plusieurs jours. J’ai essayé plein de choses pour corriger ça… l’objectif annuel numéro 1 : faire du sport sans blessure… A partir de mai 2022, à la recherche de nouveauté dans le sport, j’ai enfin réussi à faire de la musculation régulièrement. J’ai trouvé une salle proche de chez moi, avec un coach très pro qui personnalise très bien les exercices. J’ai ainsi réussi à créer une nouvelle routine autour de ça. Je ne fais pas de PPG dans le sens classique de mouvements au poids de corps comme des fentes, des « air-squats » ou ce genre de choses, non, je vais à la salle de sport pour bouger du lourd et faire des séries proches de ma force maximale (le fameux 1 RM). Et voilà, je ne sais pas comment ça a marché mais je cours enfin avec plaisir et sans avoir l’arrière pensée que je vais morfler les heures et les jours qui suivent. Mes hypothèses sont que les tendons se sont renforcés, des muscles mal utilisés ont pris de la force et peut-être que des sécrétions hormonales ont favorisé la disparition de mes douleurs en course à pied. J’y vais sans prise de tête, parfois je ne fais que 30 minutes, parfois j’y reste plus d’une heure. De temps en temps, je me pousse plus que d’autres fois, à l’instinct, j’essaye juste de faire régulièrement travailler tous les grands groupes musculaires. Si possible, sur des mouvements polyarticulaires classiques comme une traction ou un squat. Au fil de l’année, j’ai réussi à atteindre les objectifs que je m’étais fixé : soigner les douleurs, faire 10 tractions et construire une habitude. Le dernier point sera à surveiller sur le long terme mais je suis assez confiant. Je suis dans une logique d’entretien de la force pour la santé qui me donne envie de revenir. Pour ceux qui aiment les datas, je reste dans des charges de débutants 🙂 Je pousse 57 kg au développé couché environ sur une barre guidée et je squatte mon poids du corps environ 67 kg. La priorité reste aux sports d’endurance mais je me prends au jeu et retrouver un côté ludique aux séances de sport me plait ! Et un bénéfice secondaire auquel je ne m’attendais pas est la meilleure « proprioception » de certaines parties du corps comme l’épaule et je pense que ça m’aide en natation.

Ensuite, un autre grand apprentissage de l’année qui sommeillait en moi mais qui est plus évident aujourd’hui : je n’aime pas l’ultra-endurance. Je suis séduit par les récits, mais le travail et les risques qu’il faut prendre pour s’entraîner beaucoup à vélo ne me conviennent pas. J’ai été surpris de me sentir progresser en « endurance + » sur de longues sorties à vélo tout seul, mais je n’ai pas envie d’aller souffrir de longues heures sur le vélo. L’objectif de se confronter à l’inconnu et de traverser de la souffrance pour en sortir heureux m’est désagréable et le jeu n’en vaut pas la chandelle pour moi. En plus, ça contrevient à mes principes de « sport santé » par les risques très élevés que l’on prend en faisant du cyclisme sur route. Donc voilà, le fantasme du métabolisme super efficient en endurance s’évanouit et ce d’autant plus que je consacre du temps à la musculation et au développement (ou plutôt entretien !) des fibres rapides.

Troisième point, la compréhension de l’allocation de l’énergie et du stress. Je suis de plus ne plus conscient de ça. J’y suis arrivé en réfléchissant au carrefour entre ma stagnation, le stress personnel et professionnel des derniers mois et la lecture des propos de Killian Jornet ou du Train Norvégien. Pour progresser, il faut investir du temps et doser convenablement les entraînements. C’est déjà assez difficile dans le meilleur des mondes. Alors quand de nombreuses contraitnes externes s’empilent… Je perçois de plus en plus l’importance d’une tranquillité d’esprit pour que le corps ait de l’énergie à allouer au développement physique. Ainsi, lorsque je rumine de (bêtes) problèmes professionnels, surtout des relations interpersonnels et des problèmes de management plus que des vrais tracas médicaux, ça me bouffe de la ressource mentale et je suis persuadé que ça me fatigue. Il est compliqué pour moi de mitiger ça car pas mal de choses ne dépendent pas de moi, mais je prends pour objectif d’apprendre comment je réagis au stress et comment l’éviter en prenant de la hauteur. J’ai été marqué par le billet de blog de Kilian Jornet en lien ci-dessus ou par les interviews de Gustav Iden et Kristian Blummenfelt où ils expliquent leurs journées très simples d’entraînement. Ils cherchent à se simplifier la vie pour pouvoir se reposer correctement entre les entraînements. Ainsi, je vois un art subtile de gestion du temps pour vivre plus cool. Parfois il faut investir un peu de temps dans des choses un peu fastidieuses mais secondairement on peut y gagner beaucoup en tranquillité d’esprit. Par exemple, la préparation de repas à l’avance est l’exemple même de tâches qui peut faciliter la vie. De même dans la vie de couple, savoir s’organiser pour respecter les contraintes des deux personnes libère d’une forme de stress… J’ai des pistes pour mieux gérer mon stress, un peu comme avec la musculation, il faut que je me les approprie. Je pense notamment que sortir des réseaux sociaux est une bonne piste. Fuck FOMO, go forward !

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Bilan sportif 2022, fil chronologique

Un billet de plus dans la catégorie « Bilan annuel« . J’ai commencé par relire le précédent, et j’ai bien fait, j’évite de commencer par la même blague nulle.

Fil chronologique de l’année 2022

J’ai commencé l’année en ayant en tête de faire un focus sur l’endurance longue à vélo. Je cherchais un défi. Je me suis inscrit à la Race Accross France version bizuth sur le format 500 km. J’imaginais que ça ferait environ 24 heures de vélo d’affilée. En janvier et février, j’enchaine les séances en endurance haute, le fameux Z2. Beaucoup de home-trainer. Relâche à pied dès le début de l’année avec seulement de courtes « sorties » pour aller travailler en courant (5 km). En mars, la course à pied disparait de mes entrainements, j’essaye de faire un max de vélo avec des sorties très longues pour chasser les petits carreaux et de l’intensité sur home-trainer. C’est fastidieux mais je me sens progresser à vélo avec la possibilité de faire de longues sorties à un intensité plus élevée que d’habitude comme là par exemple. C’est bien sentir qu’on passe un cap mais c’est du boulot, c’est un peu fastidieux et je me fais régulièrement peur à vélo à cause de chauffards ; rouler en semaine expose à plus de risques. Avril démarre fort avec un grosse sortie sympa et punchy, 150 km à 28 de moyenne, c’est pour moi significativement plus élevé que d’habitude !

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Le train norvégien

Depuis 1 an, les triathlètes norvégiens sont en haut de l’affiche. Gustav Iden et Christian Blummenfelt prennent toute la lumière et les médailles. C’est marquant car ils s’entrainent à deux depuis des années et après les jeux olympiques de Rio, le coach Olav Alexander Bu a pris en main leurs entraînements en s’appuyant sur énormément de données physiologiques. Comme ils sont couronnés de succès et paraissent (aujourd’hui) invincibles, tout le monde du triathlon cherche à comprendre les clés de leurs succès. Du coup, comme en plus ils ne sont pas les derniers à s’engager dans le sport business, on les voit beaucoup dans les médias. Je me suis enchainé pas mal d’interviews pour essayer de comprendre et espérer trouver des choses applicables pour les amateurs comme moi.

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Compte-rendu du triathlon de Morzine-Montriond

Le samedi 27 août 2022, l’équipe de Buzz Performance a sauvé ma saison sportive grâce au triathlon de Morzine. Je les connais pour avoir  découvert Morzine grâce à eux en 2016. Je me souviens de ce dimanche de printemps où j’ai appris par mail la date de ce triathlon qui pouvait coller avec mes vacances. J’étais déprimé après avoir décider de ne pas participer à la RAF 500 et j’ai tout de suite vu une opportunité de me relancer. Je me suis donc inscrit et je retrouvais un cadre pour rester régulier dans les trois sports.

J’ai passé des vacances sportives les trois semaines précédents le triathlon ce qui m’a préparé convenablement (rien de foufou non plus, en 2019, je montais à 2000 de charge Garmin pendant les vacances ! là c’était plutôt 700-1000). La préparation était très « au feeling », pas de vrai tapering non plus, la montagne est trop belle pour m’empêcher de crapahuter les jours précédents… Il n’y a que la veille où je n’ai rien fait, j’en ai profité pour faire mes bagages (je quitterai Morzine juste après le triathlon, snif pas de place sur place, le championnat du monde de VTT aux Gets a saturé les logements) et préparer le matos pour le triathlon. Heureusement, le format M rend les choses assez simples niveau alimentation mais je suis quand même un peu rouillé dans l’organisation (pas de tri depuis septembre 2019 !)